Les 20 plus gros flops de l’année

Image 1 : Les 20 plus gros flops de l'année

Les flops de l’année 2010

2010 a été une année où les constructeurs ont été plus « prudents » que les années précédentes. Il n’y a pas de gros échecs retentissants, mais beaucoup de produits se vendent mal ou n’ont pas trouvé leur public. Notre liste est (forcément) subjective et parfois teintée de mauvaise foi, mais les 20 flops que nous vous présentons sont tous des échecs, au moins dans un sens.

Image 2 : Les 20 plus gros flops de l'année

Les smartbooks

Premier flop de cette année, les smartbooks. En effet, les « netbooks sous processeurs ARM » devaient révolutionner le genre, mais dans la pratique, on ne trouve qu’un modèle, le Toshiba AC100. Car chez Asus, ce qui se vend, c’est le netbook 10 pouces en Atom/1 Go/250 Go/Windows 7 Starter. Et chez Samsung, ce qui se vend, c’est… Et chez MSI, ce qui… Et chez HP… Enfin, vous avez compris.

Image 3 : Les 20 plus gros flops de l'année

Les disques durs de plus de 2 To

En janvier 2009, les premiers disques durs de 2 To arrivaient. En juillet 2010, le premier disque dur à passer cette capacité est annoncé. Et la disponibilité réelle est arrivée nettement plus tard. Dans la pratique, les disques durs de plus de 2 To sont arrivés très tard et souffrent de problèmes de compatibilité : le couple BIOS/Windows XP, très courant, ne les prend pas en charge, et il faut un système UEFI/Windows 64 bits pour réellement en tirer parti. La problématique a été évoquée dans un de nos dossiers.

Image 4 : Les 20 plus gros flops de l'année

Google TV et autres télévisions connectées

2010 devait être l’année des télévisions connectées. Las, les rares systèmes existants — Google TV en tête — ne se vendent pas et sont même bloqués par les chaînes de télévisions. Et l’ergonomie, avec des télécommandes comprenant plus de boutons qu’un clavier de PC, ne convainc pas. Mais peut-être qu’un certain Free, avec sa nouvelle Freebox, inversera la tendance en 2011 ?

Image 5 : Les 20 plus gros flops de l'année

La GeForce GTX 480

Il y a un an, nous avions déjà retenu « Fermi » dans nos flops car la carte était en retard. Cette année, nous considérons encore la GeForce GTX 480 comme un flop : la carte est bien arrivée, mais les performances étaient finalement décevantes, pour une consommation et une nuisance sonore trop élevées. NVIDIA a bien rattrapé le coup avec les cartes dérivées (et la très bonne GeForce GTX 580) mais la première carte Fermi a essuyé les plâtres du développement.

Image 6 : Les 20 plus gros flops de l'année

L’OS de Samsung, Bada

Dans le petit monde des smartphones, il y a BlackBerry OS, iOS, Android, Symbian, Windows Phone 7, WebOS et… Bada. L’OS de Samsung est très peu utilisé et dans la pratique, c’est un flop : même si le Wave se vend bien, les utilisateurs l’achètent comme un téléphone classique et beaucoup de personnes ignorent même qu’il est possible d’installer des applications. Et avec 4 000 applications, il semble que les programmeurs oublient aussi que Bada existe…

Image 7 : Les 20 plus gros flops de l'année

Le Nexus One de Google

Encore un téléphone qui a fait un four, le Nexus One de Google. Cet « iPhone killer » annoncé en janvier est devenu rapidement le « téléphone de référence » pour Android et la vente en direct par Google a été abandonnée dans la foulée. Même si le Nexus One est un bon modèle, il n’a jamais eu l’aura d’un Galaxy S ou de son (presque) clone, le HTC Desire. Les ventes ont été décevantes, même si Google retente le coup avec le Nexus S.

Image 8 : Les 20 plus gros flops de l'année

La GeForce GTX 480M

Encore une GeForce GTX 480 ? Oui, la version M de la carte. Les constructeurs ont l’habitude d’utiliser le même nom que les cartes de bureau pour les versions mobiles, avec des fréquences généralement revue à la baisse, mais avec la GTX 480M et ses 100W de TDP, NVIDIA fait fort : la carte offre à peine 45 % de la puissance de la version « desktop ». La GeForce GTX 480M a été très peu utilisée dans la pratique… bien que le Panther 2.0, que nous avons testé, en utilise deux en SLI, mais c’est un cas assez atypique.

Image 9 : Les 20 plus gros flops de l'année

Tegra 2

La déception de 2010, c’est Tegra 2. La puce est performante, un cran au-dessus de la concurrence, mais… c’est tout de même décevant. En effet, Tegra 2 n’est pas réellement disponible. Les puces sont dans les Kin de Microsoft, la Folion de Toshiba et quelques téléphones attendus. Mais trouver un appareil en Tegra 2, ce n’est pas une sinécure, et trouver un bon appareil en Tegra 2, c’est mission impossible.

Image 10 : Les 20 plus gros flops de l'année

Les Xserve

Lancé en 2002, les Xserve n’ont jamais été vraiment populaire. Il faut bien dire que jouer sur le design pour des machines destinées aux serveurs, ce n’est pas la meilleure idée du monde. Et cette année, Apple a décidé d’arrêter ses serveurs, en annonçant que la seule alternative, c’est le Mac mini Server et le Mac Pro…

Image 11 : Les 20 plus gros flops de l'année

Le déploiement de la fibre optique

C’est la techno à la mode, la fibre optique. Mais dans la pratique, la France est en retard sur les autres pays européen et le déploiement de la fibre optique est toujours aussi lent. De plus, l’offre la plus utilisée est celle de Numericable qui, si elle propose une vitesse descendante élevée, est limitée en émission, avec « seulement » 5 mégabits/s. Globalement, si la fibre optique représente l’avenir, c’est un avenir encore lointain pour beaucoup d’utilisateurs, surtout hors des grandes villes.

Image 12 : Les 20 plus gros flops de l'année

Flash sur mobile

Une technologie qui est très demandée sur les smartphones, c’est le Flash. Et Android 2.2, version phare du système, amène la compatibilité avec Flash, chose que l’iPhone ne propose pas. Mais dans la pratique, c’est un désastre : outre le fait qu’une partie des appareils n’a pas accès aux vidéos (le plus intéressant avec Flash) à cause de la puissance limitée des processeurs, les animations sont souvent saccadées et ralentissent le téléphone. De plus, énormément d’animations sont liées à la détection du passage de la souris sur un objet, chose impossible avec un écran tactile.

Image 13 : Les 20 plus gros flops de l'année

Windows Phone 7

Superbe lancement raté pour Microsoft cette année, avec Windows Phone 7. La société n’a visiblement pas regardé les problèmes de la concurrence (iOS en tête) en sortant un système sans copier/coller et sans multitâche… On ne connaît pas les chiffres de vente des appareils sous Windows Phone 7, ce qui implique dans un sens que c’est un échec : si les téléphones se vendaient en masse, Microsoft ne manquerait pas de communiquer sur le sujet.

Image 14 : Les 20 plus gros flops de l'année

La tablette Joojoo

En 2009, une tablette était attendue, la « CrunchPad ». En 2010, elle sort finalement, sous le nom JooJoo et sans le « support » de TechCrunch. Sous Linux, cette tablette était attendue comme un iPad killer (si tant est que cette expression ait un sens) mais les premiers tests montrent un appareil lent, peu efficace et mal fini au niveau logiciel, avec par exemple un port USB inutilisable (pas de pilote). Au final, la tablette est abandonnée en novembre 2010.

Image 15 : Les 20 plus gros flops de l'année

Larrabee

Larrabee, l’arlésienne de la high-tech. Ce projet de GPU basé sur des dérivés de cores de Pentium MMX et destiné à concurrencer les GeForce et autres Radeon HD a vécu. Longtemps attendu, le projet a été officiellement abandonné en mai 2010, tout du moins sous sa forme originale, un GPU. Intel explique que le produit va être « recyclé » en puce pour le calcul massivement parallèle mais dans les faits, c’est la seconde fois qu’Intel rate son arrivée dans le marché des GPU, après un i740 qui n’a pas marqué les esprits dans le sens voulu.

Image 16 : Les 20 plus gros flops de l'année

Les écrans PixelQi

Chaque année, une nouvelle technologie doit remplacer le LCD. Chaque année, elle reste totalement confidentielle. Pour 2010, il y en a eut plusieurs, mais c’est PixelQi que nous avons choisi. Les écrans de la marque sont actifs (avec un rétroéclairage) mais peuvent aussi fonctionner de façon passive, avec un système réflectif qui utilise la lumière extérieure pour éclairer l’écran. Intéressant sur le papier et pour les rares personnes qui ont pu acheter un kit permettant de modifier un netbook (dans la plus grande tradition du Do It Yourself). Mais c’est tout.

Image 17 : Les 20 plus gros flops de l'année

L’Arc Touch Mouse

Dans le monde des souris, Apple  fait des produits design avec des fonctions innovantes (le pavé tactile sur la Magic Mouse), généralement copiés. C’est étonnant dans le sens où les souris Apple sont souvent décriées pour leur ergonomie, mais soit. Sauf que quand Microsoft décide de copier Apple, ça donne l’Arc Touch Mouse. Un périphérique dont on attendait beaucoup, comme la première souris avec une molette à son époque, et qui a finalement accouché… d’une souris. Mais sans plus. Très banale, peu ergonomique (comme le modèle d’Apple, d’ailleurs), l’Arc Touch Mouse est bien différente de ce que la division « hardware » de Microsoft a l’habitude de proposer. Dommage.

Image 18 : Les 20 plus gros flops de l'année

Windows 7 dans les tablettes

Quand l’iPad est sorti, tout le monde a été déçu : beaucoup espéraient une version modifiée de Mac OS X, et pas le système de l’iPhone. Et beaucoup se sont donc tournés vers les tablettes Windows 7. Mais c’était une mauvaise idée : les rares tablettes Windows 7 utilisent des plateformes de type netbook, et un Atom (souvent ralentis) n’est pas assez efficace pour donner de l’air au système. Globalement, et Microsoft l’a bien compris, adapter un système destiné aux machines de bureau sur une tablette, c’est une mauvaise idée. Dans les faits, les rares tablettes sous Windows 7 se vendent très mal ou ont été abandonnées, comme chez Archos.

Image 19 : Les 20 plus gros flops de l'année

Linux

Cette année, le flop, c’est Linux. Pas dans son ensemble, parce que le système est très utilisé dans les serveurs, dans beaucoup d’appareils de notre quotidien et indirectement dans beaucoup de téléphones (avec Android). Non, c’est un flop — comme chaque année depuis bientôt 15 ans — dans les ordinateurs de bureau. Le nombre d’appareils proposés avec le système fond comme neige au soleil et même si quelques geeks croient encore qu’Ubuntu va révolutionner le monde des systèmes d’exploitation grand public, il faut bien se rendre à l’évidence : 2010 n’a pas été l’année de Linux sur desktop et ni 2011 ni 2012 ne le seront. Rappelons qu’une des distributions « grand public » phare est plus ou moins décédée cette année : Mandriva.

Image 20 : Les 20 plus gros flops de l'année

Le KIN de Microsoft

Un peu avant la sortie de Windows Phone 7, Microsoft a encore essayé de rentrer dans le monde des smartphones, avec les KIN. Basé sur une plateforme qui a eu du succès en son temps (Danger), les téléphones – au nombre de deux – ont été des flops retentissants. Trop cher, pas assez « technologiques », arrivés trop tard sur le marché, les KIN ont été rapidement retirés du marché. Un échec pour Microsoft dans le monde des téléphones, un de plus.

Image 21 : Les 20 plus gros flops de l'année

La clé USB incassable de LaCie

Dernier « flop », la clé USB incassable de LaCie, la XtremKey. Cette clé USB est en effet passé entre nos mains, et… elle a perdu. En effet, elle a été rendue inutilisable à la suite de nos tests. A la décharge de LaCie, rares sont les utilisateurs qui vont placer la clé USB dans de l’acide.