Comment imprimer en 3D ? Guide pour les débutants

  • Auteur de la discussion Dreamcaster
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Dreamcaster

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Vous avez succombé aux sirènes du DIY (Do It Yourself) et vous aimeriez imprimer en 3D des figurines ou des objets du quotidien ? Ce tuto va vous expliquer le principe d’impression 3D, ce qu’il vous faut avoir et savoir avant d’acheter une imprimante 3D.

Avant un objet en 3D, il y a toujours un modèle. Et ce modèle, vous allez devoir le « dessiner » sur un logiciel de CAO. Votre rendu est ensuite enregistré sous forme de fichier STL (ou fichier de stéréolithographie). Ce fichier va reproduire la surface de votre objet en 3D, modélisation qui sera ensuite transmise à votre imprimante 3D.

Comment créer un modèle pour votre impression 3D ? (TUTO à venir)

Vous n’y connaissez rien en CAO ? Pas de panique ! Vous pouvez soit utiliser un scanner 3D qui répliquera votre objet initial et créera le fichier STL, soit récupérer votre fichier STL dans des bibliothèques open-source prévues à cette usage. A noter également que des fichiers STL standards sont généralement mis à votre disposition à l’achat de votre imprimante 3D.

Importer et exporter des fichiers 3D (TUTO à venir)

Vous avez votre fichier STL ? Bien, celui-ci va être « autopsié » par un logiciel d’impression 3D (en général Blender) : la modélisation 3D est transformé en couches 2D qui vont être superposées au cours de l’impression. La transformation s’effectue en fonction de procédés variés et dépendant du modèle de l’imprimante. Vous aurez ainsi :

  • L’impression par dépôt de matière fondue (FDM). Ici l’imprimante superpose, couche après couche, du plastique ou du métal fondu à 185°C. Le fichier STL transmet à la tête d’impression les coordonnées X et Y qui lui permettront de modéliser l’objet en 3D. Les imprimantes FDM sont rapides et faciles à utiliser, elles permettent de créer des pièces complexes tant par leur forme, leurs couleurs et les matières premières utilisées.
    L’impression par laser. Ici, deux méthodes existent : la solidification par la lumière (SLA) et le fritage laser (SLS). La première consiste à modeler l’objet via un liquide polymère qui sera durci, couche après couche, par un rayon laser ultraviolet. La seconde utilise une poudre polyamide (se rapprochant du nylon), poudre qui est fusionnée sur chaque couche par un faisceau laser.
    ■ Enfin, on a l’agglomération de poudre par collage (3DP). Comme la précédente impression, de la poudre est superposée par couches, chaque couche étant reliée par de la glue colorée déposée par la tête d’impression de l’imprimante 3D. A la fin du processus, l’objet est chauffé et débarrassé du surplus de poudre.
Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque type d’impression ? Bien choisir son imprimante 3D (TUTO à venir)

Votre imprimante 3D nécessite une attention de tous les instants. Avant et après chaque impression, il vous faut calibrer manuellement cette dernière :

  • ■ Vérifiez que votre plateau et vos têtes d’impression forment un angle parfait de 90°. Le plateau ne doit être ni trop haut, ni trop bas sous peine de voir l’objet déformé.
    ■ Surveillez le filament, la buse et le tube de chauffe qui peuvent être facilement obstrués par de la poussière ou des dépôts de plastique.
    ■ Réglez la tension de votre système d’entrainement (là encore, les dépôts de matière peuvent abîmer la roue).
Veillez aussi à bien choisir vos consommables en fonction de votre imprimante. Les plus utilisés sont les consommables plastiques.

  • ■ Les PLA sont végétaux (à base d’amidon de maïs, de manioc et de betterave), ils offrent une grande diversité de couleurs et peuvent produire des petites pièces.
    ■ Les ABS sont utilisés par la majorité des imprimantes 3D grand public (RepRap, MakerBot, Ultimaker…) et sont à base de pétrole.
    ■ Les PVA sont des plastiques hydrosolubles blancs qui ont la particularité de résister à une température de fusion plus élevée (230°C).
    ■ La poudre de polyamide, utile pour les imprimantes 3D à fritage laser. Intéressante car elle peut être au contact d’objets alimentaires.
    ■ La résine liquide se vend par cartouche unitaire d’un kilo. Elle existe sous différentes couleurs et peut produire une dizaine d’objets moyens par cartouche.
    ■ Les métaux. On peut utiliser l’argent mais aussi l’or via l’impression FDM mais mieux vaut avoir un profil expert pour s’y frotter.
    ■ La céramique. Même remarque que pour le consommable précédent.

Choisir vos consommables pour imprimer en 3D (TUTO à venir)

Dernier conseil : armez-vous de patience ! Pour un objet d’1cm3, comptez 20 minutes d’impression. On vous laisse faire le calcul.
 
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