job31 :
Tu soulèves un véritable problème. Aujourd'hui il existe encore des studio qui font des prises en full analo, mais cela reste des exceptions.
A un moment ou à une autre il y'a numérisation, et ça c'est chiant quand on est équipé vinyls.
[2b/2] Autant qu’il est incroyable que des groupes récents composés de jeunes se mettant à utiliser des vieux synthétiseurs Moog ou ARP analogiques pour faire de la musique moderne... C’est le monde à l’envers ! Que dire de J.-M. Jarre qui utilise toujours ses anciens instruments comme son célèbre orgue
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analogique (album
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par exemple) qui me fait baver ! [Musée de
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] L’orgue Eminent 310U à plus de 40 ans et alors ! C’est toujours un bijou et dont le son est encore impossible à imiter correctement. Même pas cher à l’achat en l’état car en panne, ceux-ci sont parfaitement restaurables mais à grands frais et ça me calme un peu, même beaucoup. Mais quelle belle machine ! Je n’y connais pas grand-chose mais je peux apprécier.
job31 :
Après pour revenir au CD, un gros soucis c'est ce maudit encodage sur 16 bits.
La 24 bits offre une qualité nettement supérieure, malheureusement cela reste réservé au support virtuel, aucun support physique. La rage d’autant plus qu'il suffirait de mettre les 24 pistes 24 bits sur un support plus gros, style DVD. Niveau matériel de décodage cela fait belle lurette que les DAC savent décodés du 24 bits.
Quoi penser de beaucoup de gens qui laissent tomber la récente habitude du ‘tout dématérialisé’ pour reprendre goût aux supports comme l’achat de CD ? Soi-disant, pour retrouver la fascination de la possession de l’objet en lui-même mais n’est-ce pas plutôt pour contrer un mouvement commercial trop envahissant qui souhaite nous avilir par la dématérialisation de toutes nos envies ou tous nos besoins ?!?!
Entièrement d’accord, le 16 bits n’est pas adapté, loin s’en faut. Combien de bits faudrait-il pour arriver au niveau d’un ancien vinyle ? Je ne pense même pas que la question soit là ; tout est à revoir, à mon avis.
Comme j’ai grandi avec les vinyles et puisque les premières années des CD étaient pitoyables, je ne me suis intéressé aux formats numériques que sur le tard et ne le regrette pas contrairement à ceux(celles) des débuts qui ont tôt fait de larguer leurs vinyles pour des CD puis s’en mordent parfois les doigts depuis. Quelques un(e)s reviennent en arrière et reprennent goût à l’achat d’un vrai support ; un simple CD peut être déjà très bien. L’avis défaitiste (et abusif) des ‘majors’ de l’industrie musicale par rapport à leurs ventes, n’est peut-être pas définitif et plutôt temporaire à mon sens, en attendant la reprise de ventes correctes.
D’abord, il en faut pour tous les goûts. Ceux(celles) qui préfèrent ne pas s’embêter avec un support ont raison de préférer
a priori les solutions adaptables et acceptables pour ce quelles sont, de mise à disposition légalement de titres d’un répertoire immense. Puisque je suis un ‘mauvais’ client non complaisant, pénible et chiant, je n’en ferai jamais parti.
Ouais ben et outre les avantages et les désagréments de l’analogique, je vais soulever un deuxième ‘lièvre’ de la musique actuelle ; la
compression audio utilisée à outrance et qui ne me plaît forcément pas... C’est pire que tout !
Les belles créations d’aujourd’hui sont « masacrées » par cet abus de compression. Les plus jeunes y sont habitués, abreuvés et ne savent même plus ce que sont les autres musiques qui n’y ont pas recours avec un tel excès.
A mon avis, ce sont les valeurs de nos sociétés dites ‘industrialisés’ qui sont à revoir afin d’apprécier ou de réapprécier dans le cas présent, la musique dans sa forme la plus pure, la plus simple au lieu de courir après la surenchère d’effets sonores. Ceux-ci n’attirent au final que des gens indécis qui se lassent aussitôt d’artifices, de modes... Puis ne sont plus clients.
Nos sociétés doivent changer mais cela n’arrivera pas de sitôt.