Asus Z97M-Plus : tout d’une grande ?

Introduction

Image 1 : Asus Z97M-Plus : tout d'une grande ?

La Z97M-Plus est la moins chère des cartes mères Micro-ATX à chipset Z97 chez Asus, ce qui pourrait laisser croire qu’il s’agit d’un modèle entrée de gamme. La réalité est bien différente sachant que les deux autres modèles de la marque au même format sont la Gryphon Z97 Armor Edition (180 €) et la Maximus VII Gene (195 €). A 137 €, la Z97M-Plus est donc à considérer comme un modèle milieu de gamme.

Caractéristiques techniques 

Image 3 : Asus Z97M-Plus : tout d'une grande ?

Par rapport aux cartes mères Z97 précédemment testées, la Z97M-Plus est franchement sobre : les couleurs se limitent au revêtement doré sur les dissipateurs de l’étage d’alimentation et du chipset, tandis que le reste de la carte mère joue exclusivement sur des nuances noir/gris. Ce minimalisme n’est pas pour nous déplaire, mais il faut tout de même signaler que les couleurs un peu criardes peuvent avoir un intérêt lorsque l’on effectue des branchements au sein d’un boitier sans avoir un bon éclairage.

Image 4 : Asus Z97M-Plus : tout d'une grande ?

L’agencement de la Z97M-Plus est assez simple, bien qu’Asus propose quelques extras que nous n’avons pas vu sur des modèles concurrents. Sur le haut de la carte mère, on note une prise d’alimentation EPS à huit broches tout à fait classique et à droite de cette dernière, deux prises ventilateur à quatre broches compatibles PWM. A gauche de ces prises, on remarque un interrupteur « GPU Boost » à trois positions : overclocking CPU et GPU, overclocking CPU, GPU et BLCK ou position d’arrêt. Avec notre Core i7-4790K, la première position se traduit par un coefficient multiplicateur CPU de 46, 45 ou 44 suivant l’usage des cores. La seconde position maintient un coefficient de 36 et un BLCK de 125 MHz pour arriver à un overclocking de 4,5 GHz. Ces deux possibilités gèrent automatiquement le Vcore qui grimpe alors jusqu’à 1,328 V dans le premier cas et 1,298 V dans le second. En revanche, aucune amélioration n’a été relevée du côte GPU. Il faut dire qu’entre le réglage dynamique des fréquences GPU et des plages ventilateur sur les cartes graphiques actuelles (une R9 290X dans notre cas), on se demande à quoi peut servir l’overclocking GPU proposé par Asus.

Autre extra qui mérite d’être signalé, le bouton MemOK situé dans le coin supérieur droit du PCB. Le fait de le maintenir enfoncé pousse la carte mère à exécuter une série de tests pour trouver les réglages compatibles avec les barrettes installées. Ceci est particulièrement utile pour se remettre d’un overclocking excessif, ou encore afin d’avoir une idée générale des limites basses de la DRAM utilisée. A propos de mémoire, précisons que le point d’attache inférieur des slots est fixe, ce qui devrait être une obligation sur les cartes mères au format inférieur à l’ATX tant cela facilite la manipulation d’une carte graphique installée dans le port PCI Express supérieur. Notre Radeon R9 290X a par exemple une backplate qui vient buter contre les attaches des ports DRAM sur la plupart des cartes mères mATX. En revanche, ces mêmes ports mémoire sont un peu plus proches du socket CPU que sur les cartes mères ASRock, ce qui n’est pas idéal : le premier port reste accessible pour y installer une barrette, mais cette dernière touchait le dissipateur CPU avec notre configuration de test.

La tranche droite de la carte mère accueille une prise ATX 24 broches, six ports SATA ainsi qu’une prise USB interne juste au-dessus de ces derniers. Signalons que les ports SATA 1 et 2 sont à la verticale contrairement aux quatre autres, choix qui nous semble curieux vu que ces ports sont censés être les premiers à être utilisés. Dans le coin inférieur droit, on note la présence d’une puce qui accueille l’UEFI.

La Z97M-Plus en détails

Au centre de la carte mère, on relève juste au-dessus du premier port PCI Express la présence d’une troisième prise ventilateur quatre points et d’un branchement M.2. La position de ce dernier nous semble idéale vu que le SSD que l’on branche à cet endroit est assez bien préservé de la dissipation thermique engendrée par la carte graphique. La Z97M-Plus peut accueillir des périphériques 60 ou 80 mm, aussi bien en mode SATA que PCie. Notons que le port M.2 partage ses lignes PCI Express avec le port PCIe inférieur ainsi que les prises SATA 5 et 6, suivant le mode de fonctionnement. Bien que la carte mère d’Asus propose deux ports PCIe format 16x, seul le premier est réellement câblé en 16x 3.0 tandis que le second se contente de quatre lignes en version 2.0. Entre ces deux slots se situent deux ports PCI.

La tranche inférieure de la Z97M-Plus accueille une série de branchements classiques avec de gauche à droite : audio HD, port parallèle, TPM, SP/PDIF (via équerre PCI), port série, trois prises USB, clear CMOS et audio frontal.

Image 5 : Asus Z97M-Plus : tout d'une grande ?

Le panneau arrière est un peu avare en matière de connectique : si l’on trouve bien une prise PS/2 pour clavier ou souris, il faut se contenter de deux ports USB 2.0 pour les périphériques. On compte par ailleurs trois sorties vidéo (VGA, DVI et HDMI) mais pas de DisplayPort. Côté stockage hautes performances, on dispose de quatre prises USB 3.0 mais pas d’eSATA au programme. La prise Ethernet est alimentée par un contrôleur gigabit Intel I218-V.

Au chapitre de l’audio, on remarque que la carte mère d’Asus fait l’impasse sur le tosslink pour ne proposer que six jacks 3,5 mm. On peut regretter l’absence de ce dernier pour une utilisation HTPC, mais la majorité d’entre nous fera de toute manière transiter le son via HDMI dans ce cas d’utilisation. La Z97M-Plus s’appuie sur une puce ALC887 pour les signaux sonores, laquelle ne gère pas l’encodage 5.1 temps réel en Dolby Digital Live et DTS connect : on est ainsi privé de son 5.1 pour les jeux. Le son multicanal sur cette carte mère nécessite donc des flux pré-encodés comme le cas des films par exemple.

Image 6 : Asus Z97M-Plus : tout d'une grande ?

Le jeu d’accessoires est classique pour une carte mère mATX : cd d’installation, deux nappes SATA, plaque E/S et mode d’emploi. Précisons cependant que les câbles SATA sont assez courts (40,5 cm). D’autre part, il nous semble qu’une carte mère série Z devrait être livrée avec quatre nappes SATA. Ce manque est toutefois à demi excusé sachant que le port M.2 nous affranchit justement des câbles.

Firmware et overclocking

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L’utilisateur est accueilli dans l’UEFI de la Z97M-Plus par l’ « EZ Mode » caractéristique de la marque, lequel regroupe les réglages les plus simples comme la séquence de démarrage des périphériques de stockage, la gestion des ventilateurs ainsi que la fonctionnalité d’optimisation « Ez System Tuning ». Ce dernier a défini un coefficient multiplicateur de 46 x 100 MHz pour 1,32 Volts avec notre configuration de test, réglage assez agressif qui s’est d’ailleurs révélé instable. En parallèle, il est possible de choisir un mode d’économie d’énergie qui limite fréquences et tensions CPU pour atteindre son but. Le fait d’appuyer sur F7 donne accès au mode avancé dont la plupart d’entre nous auront besoin.

Contrairement à des produits comparables comme l’ASRock Z97M OC Formula, la Z97M-Plus ne propose pas d’afficher son UEFI en full HD ni le choix de la page de démarrage au sein de l’UEFI. Ce dernier manque se fait sentir, tout comme l’absence d’utilitaire permettant de redémarrer directement sur l’UEFI : il faut impérativement repasser par l’EZ Mode avant d’accéder aux réglages avancés. Précisons toutefois que ce désagrément est particulièrement pénible lorsque l’on multiplie les allers-retours dans le BIOS dans le cadre d’un test, mais probablement assez négligeable dans un cadre d’utilisation normal, sous réserve de ne pas passer des heures dans l’UEFI pour ensuite vérifier les conséquences de chaque modification une fois arrivé sur le bureau Windows.

Joliment agencé, le mode avancé propose notamment des relevés de tensions/fréquences en temps réel sur son volet droit. Le panneau inférieur agit comme une aide permanente pour expliciter le réglage sélectionné au préalable. Précisons que ces deux éléments sont systématiquement affichés quelle que soit la page/section sur laquelle on se situe. L’UEFI propose également l’habituel « Quick Note » d’Asus ainsi qu’une page de confirmation listant tous les changements apportés par l’utilisateur avant de les appliquer. Bien qu’un peu moins simple que l’équivalent chez ASRock, la fonctionnalité « MyFavorite » est cependant plus poussée puisqu’elle permet de naviguer sur l’ensemble des menus tout en nous laissant mettre des marques-pages sur chaque réglage.

L’ajustement proposé pour les tensions est d’une finesse probablement excessive pour un overclocking rapide, mais très appréciable dès lors que l’on souhaite gérer très précisément la tension CPU. Notons par ailleurs les huit profils d’overclocking disponibles (lesquels peuvent être importés/exportés via une clé USB), la gestion des ventilateurs grâce à une courbe à trois points (par PWM ou tension au choix), l’« EZ Tuning Wizard » pour un overclocking automatique un peu plus détaillé que celui proposé dans l’EZ Mode. Dans le cas de notre Core i7-6700K, l’utilitaire a défini une fréquence de 44 x 102 MHz sur tension automatique avec mémoire configurée en DDR3-2720 (sur la base des coefficients DDR3-2666). La RAM était instable à cette fréquence, tandis que le processeur était parfaitement à l’aise.

Image 8 : Asus Z97M-Plus : tout d'une grande ?

Overclocking

Image 8 : Asus Z97M-Plus : tout d'une grande ?

L’overclocking manuel n’a pas posé de problème majeur. Dans un premier temps, nous avons pu constater que notre processeur pouvait atteindre un maximum de 45 x 101 MHz. Le contrôle fin des tensions compense en partie le modeste étage d’alimentation ainsi que son dissipateur compact, sans pour autant faire des miracles avec notre processeur de test. Toujours au chapitre de l’overclocking, c’est surtout le BLCK de la Z97M-Plus qui impressionne : nous avons pu grimper jusqu’à 111 MHz avant de constater que la carte mère change automatiquement de strap pour compenser. Même en définissant ce dernier, nous sommes tout de même parvenus à 108 Mhz en 1:1. Avec des ratios de 1,25 et 1,67, nous avons respectivement atteint 144 et 189 MHz (ce qui correspond à un DMI de 115 et 113 MHz).

La Z97M-Plus gère en revanche le Turbo Boost de manière un peu curieuse. En principe, le Core i7-4790K plafonne à 4,4 GHz en monothread et 4,2 GHz avec quatre cores en charge. Avec les réglages par défaut, la carte mère d’Asus enclenchait le Turbo Boost lorsqu’un seul thread était actif, tandis que la fréquence retombait à 4 GHz dès lors que deux cores ou plus étaient sollicités. Après quelques manipulations dans le gestionnaire d’overclocking manuel, le Turbo Boost semblait fonctionner comme d’habitude. Ceci ne devrait pas poser problème dans la mesure où l’on n’achète vraisemblablement pas cette carte mère pour laisser le coefficient multiplicateur CPU en gestion automatique.

L’overclocking mémoire s’est avéré décevant : nous n’avons pas pu aller au-delà de DDR3-2814 (avec coefficients 2800 et un BLCK de 100,5 MHz). Impossible de démarrer avec quatre barrettes en DDR3-2800, tandis que ces dernières étaient instables en DDR3-2666. Nous avons par contre pu atteindre un overclocking correct à DDR3-2508 (2800 pour un BLCK de 104,5 MHz).

Parmi les utilitaires fournis, l’habituel HomeCloud est un logiciel visant à partager fichiers et médias entre ses différents appareils, tandis qu’AI Suite III est centré sur l’overclocking. Ce dernier permet de surveiller tensions/fréquences/températures tout en laissant la liberté de modifier les profils de ventilation et d’alimentation, le coefficient multiplicateur CPU, les tensions et le BLCK. Il est également possible de modifier la tension DRAM, mais pas les timings ni la fréquence (réglages nécessitant de passer par l’UEFI).

Fréquences et tensions UEFI pour overclocking

Base Clock80-300 MHz (0,1 MHz)
Coefficient multiplicateur CPU
8x-800x (1x)
Fréquences DRAM800-3400 (200/266,6 MHz)
Vcore CPU
0,001-1,920V (1 mV)
VCCIN0,80-2,70V (10 mV)
Tension PCH (1,05V)0,735-1,5V (5 mV)
Tension PCH (1,5V)1,185-2,135V (5 mV)
Tension DRAM1,185-1,8V (5 mV)
CAS
1-31 cycles
tRCD1-31 cycles
tRP1-31 cycles
tRAS1-63 cycles

Configuration du test

Composants

Benchmarks

Jeux
Battlefield 4Version 1.0.0.1, DirectX 11, 100 secondes sous Fraps, “Tashgar”
Test 1: profil Medium, sans AA, AF 4x, SSAO
Test 2: profil Ultra, MSAA 4x, AF 16x, HBAO
Grid 2Version 1.0.85.8679, Direct X 11, benchmark intégré
Test 1: profil High, sans AA
Test 2: profil Ultra, MSAA 8x
Arma 3Version 1.08.113494, secondes sous Fraps, “Infantry Showcase”
Test 1: profil Standard, sans AA, AF standard
Test 2: profil Ultra, FSAA 8x, AF Ultra
Far Cry 3V. 1.04, DirectX 11, secondes sous Fraps, “Amanaki Outpost”
Test 1: profil High, No AA, ATC standard, SSAO
Test 2: profil Ultra, MSAA 4x, ATC amélioré, HDAO
Adobe Creative Suite
Adobe After Effects CCVersion 12.0.0.404: création d’une vidéo à partir de 3 flux, 210 images, rendu de multiples images en simultané
Adobe Photoshop CCVersion 14.0 64 bits : Filtrage d’une image TIF de 16 Mo (15000×7266)
Filtres: flou radial, flou de forme, médiane, coordonnées polaires
Adobe Premiere Pro CCVersion 7.0.0 (342), projet MFX de 6,61 Go MXF transcodé de H.264 vers H.264 Blu-ray, sortie en 1920×1080, qualité maximale
Transcodage Audio/Vidéo
iTunesVersion 11.0.4.4 x64: CD audio (“Terminator II” SE), 53 min.
Conversion au format par défaut (AAC)
Lame MP3Version 3.98.3: CD audio “Terminator II SE”, 53 min, conversion de WAV à MP3, commande: -b 160 –nores (160 kb/s)
Handbrake CLIVersion 0.99: vidéo issue d’un Canon Eos 7D (1920×1080, 25 ips), 1 minute 22 secondes
Audio: PCM-S16, 48000 Hz, 2 canaux, conversion en AVC1 & AAC (profil élevé)
TotalCodeStudio 2.5Version 2.5.0.10677: MPEG-2 vers H.264, codec H.264/AVC MainConcept, 28 secondes de TVHD 1920×1080 (MPEG-2), audio MPEG-2 (44.1 kHz, 2 canaux, 16 bits, 224 kb/s), codec H.264 Pro, mode PAL 50i (25 ips), Profil: H.264 BD HDMV
Tests pratiques
ABBYY FineReaderVersion 10.0.102.95: importation d’un .pdf en .doc, source: Political Economy (J. Broadhurst 1842) 111 pages
Adobe Acrobat 11Version 11.0.0.379: impression PDF depuis un diaporama PowerPoint, chiffrage 128 bits RC4
Autodesk 3ds Max 2013Version 15.0 64 bits: Space Flyby Mentalray, 248 images, 1440×1080
BlenderVersion 2.68A, Cycles Engine, lignes de commande blender -b thg.blend -f 1, 1920×1080, AA 8x, rendu THG.blend frame 1
Visual Studio 2010Version 10.0, compilation de Google Chrome, scripté
Compression de fichiers
WinZipVersion 18.0 Pro: compression d’un dossier THG-Workload (464 Mo) en .ZIP, lignes de commande “-a -ez -p -r”
WinRARVersion 5.0: compression d’un dossier THG-Workload (464 Mo) en .RAR, lignes de commande “winrar a -r -m3”
7-ZipVersion 9.30 alpha (64 bits): compression d’un dossier THG-Workload (464 Mo) en .7z, lignes de commande “a -t7z -r -m0=LZMA2 -mx=5”
Tests synthétiques
3DMark 11Version 1.0.5.0, benchmark seul
3DMark ProfessionalVersion 1.2.250.0 (64 bits), benchmark Fire Strike
PCMark 8Version 1.0.0 64 bits, test complet
SiSoftware SandraVersion 2014.02.20.10, Test CPU = arithmétique / multimédia / chiffrement, bande passante mémoire

Chacune des cartes mères est paramétrée pour restituer les fréquences d’origine, Speed Step et économies énergétiques activés, tandis que le ventilateur processeur est réglé au maximum. Au niveau de Windows, nous utilisons le profil Performances élevées pour conduire l’ensemble des tests exception faite des mesures au repos, lesquelles sont effectuées avec le profil Utilisation normale.

Au niveau des tests synthétiques, nous surveillons particulièrement les résultats qui sortiraient du lot, signe qu’une carte mère triche sur ses fréquences lorsqu’elle affiche une avance significative sur ses concurrentes, ou bien qu’elle souffre d’un problème de configuration lorsqu’elle est à la traine. Le fait d’avoir des résultats en tir groupé sur les tests synthétiques est donc une bonne chose.

Précisons enfin que le panel de test pour aujourd’hui est exclusivement composé de cartes mères au format Micro-ATX.

Benchmarks et conclusion

Tests synthétiques

La carte mère d’Asus dispose d’une petite avance sur ses deux concurrentes au niveau du test en calculs physiques sous 3DMark 11, mais les résultats sont très serrés par ailleurs. Ceci s’explique probablement par la gestion atypique du Turbo Boost.

Sandra Multimedia nous donne l’occasion de relever une autre anomalie, mais dans le sens inverse : l’Asus Z97M-Plus accuse un léger déficit de performances en matière de calculs à virgule flottante/double précision. En y regardant de plus près, on peut constater que ce déficit frise les 5 % dans les deux cas, ce qui est cohérent avec ce que l’on observe au niveau du Turbo Boost : la carte mère d’Asus plafonne à 4 GHz contre 4,2 GHz pour ses deux concurrentes.

Jeux

Le constat est assez simple en matière de jeux : les écarts entre les trois cartes mères sont anecdotiques. A défaut d’être passionnant, ce résultat est conforme à ce que l’on attendait.

Tests pratiques

Les écarts d’environ une seconde que l’on note sur ces quatre benchmarks sont presque systématiquement dus aux arrondis. La Z97M-Plus propose donc des performances très régulières à l’image de ses deux rivales.

Consommation et températures

Asus à l’habitude de proposer une bonne maitrise de la consommation sur ces cartes mères, ce qui se vérifie à nouveau. Une bonne gestion électrique au niveau du BIOS permet de minimiser la consommation du processeur et donc d’atténuer sa dissipation thermique. En parallèle, le modeste radiateur sur l’étage d’alimentation de la Z97M-Plus se traduit par des températures plus élevées.

Performances et rendement

La carte mère d’Asus s’illustre par un rendement supérieur de 5,11 %  par rapport à la concurrence.

Overclocking

La Z97M-Plus propose un meilleur overclocking BLCK que ses concurrentes et fait jeu égal en termes de fréquence CPU. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant pour l’overclocking mémoire : les deux cartes mères ASRock sont capables d’aller plus loin en fréquence avec deux comme quatre barrettes, de même  qu’elles atteignent une bande passante plus élevée avec les straps DDR3-2666 et 2800. Ceci étant dit, la carte mère d’Asus les surpasse pour ce qui est de la bande passante en DDR3-2400, démontrant par la même occasion que ses timings automatiques sont bien plus serrés à cette fréquence.

Conclusion

Les trois cartes mères du panel de test ont notamment été choisies de par leur positionnement tarifaire : l’ASRock Z97M Pro4 est la plus accessible à 120 euros, suivie par l’Asus Z97M-Plus à 137 euros et enfin l’ASRock Z97M OC Formula à 161 euros. Quel est le verdict ?

En termes d’overclocking CPU, la carte mère d’Asus propose une approche plus fine en donnant à l’utilisateur un meilleur contrôle sur la tension processeur. En comparaison, ASRock est plutôt sur la force brute avec un étage d’alimentation plus conséquent. Le résultat est à peu près le même à l’arrivée, mais le fait est que la Z97M-Plus est susceptible de mieux gérer les processeurs capricieux que ses concurrentes. La gestion singulière du Turbo Boost pourrait par contre en effrayer certains, mais elle ne pose aucun problème à partir du moment où l’on règle manuellement les paramètres processeur au sein de l’UEFI.

La carte mère d’Asus est nettement moins brillante en overclocking mémoire. Excellente en DDR3-2400, elle s’avère incapable d’aller au-delà. Pour autant, ceci est presque anecdotique si l’on ne possède pas de barrettes pouvant dépasser ce seuil.

A vrai dire, c’est dans les « détails » que la Z97M-Plus nous déçoit quelque peu : l’ASRock Z97M OC Formula est certes 24 euros plus chère, mais elle propose une meilleure puce audio, une puce réseau Atheros Killer E2200, une connectique E/S plus riche, plus de prises ventilateur et enfin la compatibilité SLI. En termes de fonctionnalités, la carte mère d’Asus se rapproche donc plus de l’ASRock Z97M Pro4, laquelle est vendue 17 euros de moins, mais fait l’impasse sur le port M.2 et propose un moins bon contrôle au niveau UEFI.

On aime : Excellent contrôle des tensions CPU et rendement, bon overclocking CPU, port M.2, bouton MemOK.

On n’aime pas : Pas de compatibilité SLI, overclocking DRAM limité, gestion Turbo Boost capricieuse, seulement trois prises ventilateur, dimensions légèrement inférieure au standard mATX qui l’empêcheront d’être parfaitement vissée (au niveau de la tranche droite) dans un boitier.

Verdict : L’Asus Z97M-Plus est donc une carte mère proposant un rapport performances/prix satisfaisant à l’heure actuelle, lequel deviendrait excellent si l’on pouvait la trouver aux alentours de 120 €.

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