Mini Test : la souris Speedlink Orios RGB fait le job, mais sans éclat

Spécialiste des périphériques à petit prix, Speedlink élargit de plus en plus ses gammes afin de proposer des modèles à tous les tarifs et destinés à tous les publics. La Orios constitue un produit intermédiaire qui dispose d’atouts intéressants, mais souffre aussi de défauts gênants à ce niveau de prix. Nous ne critiquerons pas trop le capteur optique – un « vieux » Pixart 3235 – qui se limite certes à 5000 dpi (10000 dpi via interpolation), mais qui offre surtout une précision plus qu’acceptable même dans les situations les plus tendues. Aucune critique non plus à formuler à l’encontre des boutons : le cliquetis inspire confiance, la réactivité est au rendez-vous et le positionnement excellent. Un petit reproche tout de même, les deux boutons centraux, un peu trop sur l’arrière de la souris, ne sont pas toujours évidents à atteindre. Autre reproche, la molette se montre peut-être un peu trop souple à l’usage, mais le plus gênant reste sans doute le manque d’ambition de Speedlink : la Orios fait le job, mais sans éclat. Problème, à ce niveau de prix on trouve d’autres souris plus efficaces. Pour justifier l’écart de prix, Speedlink compte sans doute sur les LED RGB. Hélas, nous trouvons cette débauche de lumière plus agaçante qu’autre chose, mais il y a sans doute un public.