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Les flops de 2012
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Introduction
Image 1 sur 22Comme à l’accoutumée (cf. « Les flops de l’année 2011 »), voici un petit récapitulatif de ce qui s’est passé cette année et plus particulièrement une liste des échecs qui ont marqué 2012. Nous avons tenté d’établir une sélection variée. Nous avons inclus des chefs d’entreprises, des consoles, des SSD, des smartphones, des opérateurs et même la guerre des brevets entre Samsung et Apple. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité et vos commentaires sont comme toujours les bienvenus.
Tous les flops de ce classement n’ont pas le même degré d’importance ou la même portée pour le consommateur, mais ils reflètent tous un manquement important à des valeurs précieuses. Nous avons cherché à mettre en avant une ou plusieurs erreurs ou promesses non tenues afin de tenir les acteurs de l’industrie responsables de leurs actes et paroles. C’est aussi et surtout un moment pour prendre du recul par rapport à l’année écoulée et sourire devant les gaffes de ces multinationales qui font la high-tech.
Meg Whitman (HP)
Image 2 sur 22La palme du plus gros flop de l’année revient sans aucun doute à HP et surtout Meg Whitman pour s’être lancée dans un mouvement de restructuration peu convaincant. Elle a pris la tête de la société en septembre 2011 (cf. « HP change encore de P.D.G ») et comme l’a habillement montré Jean-Louis Gassée, elle a suivi le manuel du parfait petit P.D.G. Elle a considérablement abaissé les objectifs, grandement dévalué les actifs de la société (cf. « HP s’est-il fait arnaquer de 9 milliards $ ? ») et licencié presque 10 % des effectifs (cf. « HP licencie, abandonne et dégringole »). En tirant HP aussi bas elle jette le blâme sur ses prédécesseurs, en évitant de rappeler qu’elle faisait partie du comité de direction auparavant, et toute croissance ou dépassement des objectifs sera perçu comme une preuve du succès de sa stratégie.
Le gros problème est que HP n’a rien offert de concret. Personne n’attend un changement fondamental de stratégie, aucune roadmap ne présente de nouveaux produits qui pourraient remonter la pente glissante et il n’y a pas eu un aveu clair et précis d’un désir de transformation à la IBM, malgré tous les signes et les rachats. En un an, HP est toujours le même, c’est-à-dire une société qui vend de moins en moins de machines, qui gagne de moins en moins d’argent et dont l’avenir reste très flou.
DirectX 11.1 sur les GeForce GTX 600
Image 3 sur 22Les dernières cartes graphiques de NVIDIA ne sont pas entièrement compatibles avec DirectX 11.1 et si la portée de ce problème reste minime, la communication de la société à ce sujet a été floue et trop réductrice. AMD a récemment jeté un pavé dans la mare en expliquant qu’il était le seul à complètement gérer les fonctionnalités de DirectX 11.1 qui est disponible sur la dernière version de Windows (cf. « DirectX 11.1 uniquement sur Windows 8 »).
NVIDIA a répondu en affirmant qu’il gère les fonctionnalités DirectX 11.1 qui sont intéressantes pour les joueurs et qui appartiennent au niveau de fonctionnalité 11_0, mais pas celles définies par la norme 11_1. Il rejette ensuite la faute sur Microsoft pour son discours confus. Au final, on attendait la gestion complète de DirectX 11.1 par NVIDIA, ce qui n’est pas le cas. Une collaboration plus étroite avec Microsoft aurait sûrement pallié ces problèmes.
Les SSD OCZ Petrol et Octane SATA II
Image 4 sur 22Les SSD OCZ Petrol et Octane SerialATA II d’OCZ sont loin de battre des records de performances, mais ils ont réussi à se faire remarquer cette année par une accumulation des problèmes. Tout d’abord, un bug au sein du contrôleur Indilinx Everest bloquait le démarrage de Mac OS X 10.8 (Mountain Lion). Après avoir initialement rejeté la faute sur Apple, la firme a publié un correctif sous la forme d’une mise à jour du firmware.
Selon les informations recueillies par Hardware.fr, ces SSD ont aussi un taux de retour catastrophique. Les Petrol 64 Go et 128 Go auraient un taux de panne d'environ 40 %, contre 30 % pour les OctaneSerialATA II de même capacité. Le Vector d’OCZ a amélioré l’image de la société en terme de performance, mais il faudra encore un peu de temps avant de pouvoir juger de sa fiabilité. En attendant, vous pouvez vous rabattre sur notre sélection des meilleurs SSD de 2012.
Les smartphones Intel
Image 5 sur 22Les premiers smartphones Intel ont finalement été commercialisés et si les performances sont au rendez-vous, le fondeur n’a pas créé l’impact qui lui permettrait de menacer l’hégémonie d’ARM. Le Lava XOLO X900 est intéressant (cf. « Lava XOLO X900 : le premier smartphone Intel testé ! »), mais la version européenne connue sous le nom d’Orange avec Intel Inside n’a pas bouleversé les marchés. Le Razr i de Motorola a aussi manqué de marquer les esprits.
La plateforme n’est pas mauvaise, les prix des Orange avec Intel Inside sont séduisants, mais le manque de compatibilité avec certaines applications, l’autonomie très moyenne et l’absence de terminaux convaincants capables de détourner l’attention des iPhone et Galaxy S sont très dommageables. Le fondeur devra faire beaucoup plus l’an prochain s’il espère pénétrer ce marché. Un rachat de NVIDIA pourrait être la solution salvatrice...
Thorsten Heins (RIM)
Image 6 sur 22Thorsten Heins a pris les commandes de RIM en janvier 2012 (cf. « RIM a un nouveau P.D.G ») et on ne peut pas dire qu’il donne confiance. Quelques mois après avoir annoncé les premières pertes de l’histoire de l’entreprise canadienne (cf. « RIM anticipe des pertes : le début de la fin ? »), il s’est fait remarquer en affirmant que RIM n’avait aucun problème.
C’est un message inquiétant pour un meneur qui semble manquer de perspective. Certaines agences gouvernementales américaines, l’un de ses plus gros clients, ont annoncé quitter la plateforme BlackBerry au profit d’iOS ou Android. M. Heins a aussi mis tous les espoirs de la compagnie sur BlackBerry 10 qui a été retardé à l’année prochaine (cf. « BlackBerry 10 ne sortira qu’en 2013 ») et il a manqué de clarté en insinuant cette année qu’il quittait le marché grand public (cf. « La mort annoncée des Blackberry grand public »). Bref, beaucoup de confusions et de pessimisme pour RIM en 2012.
AMD
Image 7 sur 22AMD passe par une période difficile et les choses vont empirer avant de s’améliorer. Les produits que la société a sorti cette année sont intéressants. Les GPU Tahiti ont tenu la couronne des performances pendant plusieurs mois, Piledriver a tenu ses promesses et Trinity n’a pas à rougir de la concurrence.
Le problème est que la firme n’arrive pas à persuader les consommateurs et les fabricants de machines. Ses derniers résultats catastrophiques l’ont poussé à lancer un plan de licenciement important (cf. « AMD perd 160 millions $ et licencie 15 % de ses employés »). Son processeur Z60 Hondo pour tablette demande trop de place pour ce genre de châssis et la firme n’aura de nouvelle architecture processeur majeure avant 2014. Elle est cruellement absente des marchés en pleine extension et cette année a montré qu’elle est de moins en moins compétitive face à Intel qui en profite pour dicter sa loi.
Cartes sur iOS 6
Image 8 sur 22La nouvelle application Cartes d’Apple livrée avec iOS 6 a généré tellement de controverses que Tim Cook a demandé pardon publiquement aux consommateurs. Ce n’est pas la première fois que la firme fait un flop, mais ses excuses montrent l’ampleur de l’embarras. L’échec n’est pas tant dans le programme en lui-même, mais le fait que Cupertino n’a pas su gérer les attentes des consommateurs.
Les démonstrations étaient flamboyantes, elles se concentraient sur certains modes 3D et des détails qui ont été éclipsés par les erreurs importantes du logiciel (nos confrères de Tom’s Guide ont publié une liste amusante des pires ratés d’iOS Maps). Si Apple avait parlé de bêta, comme il l’a fait lors du lancement de Siri, les consommateurs n’auraient pas espéré un service aussi abouti que ce qu’ils avaient auparavant avec l’application de Google.
La PS Vita
Image 9 sur 22Lancée en début d’année, la PS Vita a atteint son plus mauvais niveau de vente au Japon le 5 novembre dernier avec seulement 4 021 consoles écoulées en une semaine, soit moins que la PSP. Selon VG Chartz, Sony n’a écoulé que 3,7 millions de machines. C’est six fois et demie de moins que la Nintendo 3DS.
Il est encore difficile de comprendre les raisons de son échec, mais des bouts de réponses se dessinent. Entre un prix élevé, une configuration trop proche des smartphones et un modèle économique mis à mal par les Store d’applications pour terminaux mobiles, la PS Vita s’annonce être un bide (cf. « 20 consoles qui ont fait un bide »).
Le lancement de la Wii mini
Image 10 sur 22Le prix du « tout ça pour ça » revient à la Wii mini qui a « accidentellement » filtrée sur le site canadien du revendeur Best Buy et a crée un buzz important sur Internet avant d’être finalement officialisée par Nintendo comme une Wii castrée particulièrement décevante. Elle est incompatible avec les jeux et accessoires de la Game Cube et elle ne se connecte même pas à Internet. Elle est pour l’instant limitée au marché canadien et nous sommes prêts à parier qu’elle ne sortira pas du pays de l’érable.
La stratégie de Nintendo était de sortir une console bon marché (99 $) qui lui permettrait de retirer la Wii du marché pour privilégier la Wii U (cf. «Bon démarrage pour la Wii U aux USA ») sans pour autant ralentir la vente de jeux Wii. Au final, on se retrouve avec une machine qui ne fait pas le poids face à une Wii d’occasion et un rouge qui rappelle beaucoup trop le Virtual Boy.
Google Nexus Q
Image 11 sur 22Le Nexus Q est littéralement le point noir de Google en 2012. Cette passerelle multimédia Made in USA devait permettre de facilement lire son contenu Google Play et les vidéos du site YouTube sur son téléviseur. Équipé d’un SoC OMAP 4460, le Nexus Q embarquait Android 4.0.
Quelques mois seulement après son annonce, et en réponse aux très nombreuses critiques des développeurs qui avaient reçu un modèle de test, Google décida d’avorter son projet (cf. « Google suspend son Nexus Q pour l’améliorer »). Il faut dire que la nécessité de disposer d’un terminal Android pour pouvoir faire fonctionner la machine et un prix de 300 $ était très nuisible.
Chrome OS
Image 12 sur 22Chrome OS, qui n’est disponible que sur les Chromebook ou Chromebox (contrairement à Chromium OS qui est téléchargeable), n’est toujours pas à la hauteur de Windows, Mac OS X ou les distributions populaires de Linux. Il reste une plateforme intéressante pour les adeptes des services de Google qui ont déjà toutes leurs données sur le cloud de Mountain View. Néanmoins, pour la grande majorité de la population, cette solution est souvent trop chère et trop restrictive pour un niveau de performance et fonctionnalités bien en deçà de ce que l’on trouve ailleurs.
Google a fait de grandes modifications qui rapprochent son système d’exploitation de ses concurrents avec un bureau et une interface remanié. Néanmoins, les Chromebook restent dans l’ombre des tablettes qui offrent un meilleur rapport qualité/prix. Les Chromebox sont quant à elles trop limitées pour concurrencer un ordinateur de bureau traditionnel ou même un nettop.
Les ventes Ultrabook
Image 13 sur 22Les ventes d’Ultrabook n’ont pas été aussi importantes que prévu et s’il convient de tempérer les avis d’analystes parfois fondés sur des prévisions extravagantes (cf. « Les Ultrabook n’ont-ils vraiment pas de succès ? »), il est clair que la croissance n’était pas toujours au rendez-vous (cf. « Les ventes de PC stagnent, les Ultrabook ne décollent pas »).
Le problème est probablement le manque d’évolution des machines par rapport à l’an dernier. Les prix des Ultrabook sont relativement identiques et les configurations Ivy Bridge sont intéressantes, sans pour autant révolutionner les performances ou la consommation. On imagine que c’est d’ailleurs la raison qui pousse Intel à sortir de nouveaux modèles avec un TDP moins élevé (cf. « Des Ivy Bridge de plus basse consommation avant les Haswell »). Ceux qui sont intéressés par ce genre de machines pourront se rabattre sur notre comparatif d'Ultrabook.
Le Lumia 900
Image 14 sur 22Le Lumia 900 était un symbole important du partenariat entre Nokia et Microsoft. Il devait pallier les défauts du Lumia 800 et offrir une plateforme capable de rivaliser avec iOS et Android. C’est raté. Si le smartphone est solide, il est incompatible avec Windows Phone 8 et dispose d’une configuration très moyenne, comme le montre la plupart des tests.
Au final, il est difficile de juger du nombre exact des ventes, mais elles ne sont pas bonnes. Dans un communiqué officiel présentant les résultats financiers du trimestre dernier, Nokia a annoncé être déficitaire et avoir vendu 1,1 million de Lumia en moins par rapport au trimestre précédent. La firme ne donne pas le chiffre de vente exact du Lumia 900, mais son premier trimestre de vente n’a clairement pas été bénéfique aux chiffres d'affaires, ce qui semble confirmer la dernière étude de Pacific Crest qui affirme que les ventes de Lumia sont très basses, selon les propos rapportés par Forbes.
Joe Mobile
Image 15 sur 22Joe Mobile était une des réponses à Free Mobile et ses forfaits qui ont marqué 2012 (cf. « Free Mobile : un forfait illimité à moins de 20 euros »). Soutenu par SFR, il compte aujourd’hui environ 3 000 abonnés. C’est extrêmement peu. Le buzz généré autour de son lancement a largement dépassé l’intérêt de ses offres qui sont restées dans l’ombre de la concurrence.
L’opérateur a tenté de proposer des tarifs plus intéressants en novembre dernier. Les forfaits à 10 € par mois pour 2 heures de voix et 5 Go de données et surtout un abonnement que l’on peut modifier à la volée sont intéressants. Néanmoins, le fait que la connexion Internet soit coupée dès que l’on atteint la limite prédéfinie et un système de facturation tous les 30 jours au lieu du mois classique sont deux des défauts qui ont contribué à son manque de succès.
La démocratisation du NFC
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Malgré la multiplication des terminaux Android intégrant une puce NFC, la technologie est encore loin d’être populaire. Elle se limite à des niches, comme des fonctionnalités de partage de contenus sur les smartphones ou des compteurs électriques qui sont encore très rares. Il y a un manque cruel d’applications capables d’inciter les consommateurs à choisir le NFC. Ceux qui disposent de cette technologie ont accès à quelques fonctionnalités intéressantes, mais très peu achètent un smartphone pour pouvoir en profiter.
Ce phénomène s’explique principalement par deux facteurs. Le premier est la découverte de failles de sécurité (cf. « Le Galaxy S3 hacké via NFC »). Cette technologie veut jouer le rôle de portefeuille électronique, mais elle reste encore très perfectible. Il y a aussi le fait que le NFC demande aux fournisseurs de services et aux marchands d’acheter de nouvelles machines compatibles. Or, devant le manque de succès du NFC, ils restent souvent réticents.
L'OLED
Image 17 sur 22L’OLED devait connaître deux étapes majeures en 2012, une démocratisation des téléviseurs et la commercialisation des smartphones utilisant une dalle OLED flexible. Les deux rendez-vous ont été manqués. LG et Samsung avaient annoncé leurs téléviseurs durant le CES et ils les avaient promis pour cette année. Il faudra maintenant attendre fin 2013 (cf. « Pas de TV OLED chez LG ou Samsung cette année »).
Les choses sont encore plus incertaines pour les OLED flexibles. Samsung les avait aussi promis pour cette année (cf. « Samsung annonce un smartphone à écran flexible pour 2012 »), mais nous avions raison d’être sceptiques (cf. « Un smartphone à écran OLED flexible en 2012 ? »). Malgré une production qui a commencé en mars dernier (cf. « Samsung produit des OLED flexibles en masse ») les rendements semblent être trop faibles pour satisfaire la demande (cf. « Les OLED flexibles seront aussi en retard »).
Google et les brevets de Motorola
Image 18 sur 22Google a racheté Motorola Mobility pour 12,5 milliards de dollars en août 2011 et le moteur de recherche a fait savoir qu’il continuerait la politique agressive entamée par le fabricant de smartphones qui demandait des redevances élevées. Concrètement, là où des compagnies comme Microsoft récoltent des millions en provenance de la vente de licences permettant d’utiliser ses brevets, Motorola et maintenant Google demandent des milliards (cf. « FRAND : « Google est hypocrite » »). Ces pratiques sont d’ailleurs si controversées que l’Europe a ouvert une enquête.
Avec son célèbre slogan « Don’t be evil » (ne pas être maléfique), Google portait les espoirs d’une communauté qui espérait une gestion honnête et équitable du portefeuille de Motorola. La commission européenne dira si l’attitude de Google est maléfique. Quoi qu’il arrive, elle est aujourd’hui décevante.
La guerre entre Samsung et Apple
Image 19 sur 22La guerre des brevets entre Samsung et Apple a pris des proportions qui ont affecté le moral des consommateurs. Les deux compagnies ont gagné des batailles et s’il faut désigner un vainqueur, Cupertino a clairement pris la main en 2012 grâce à la décision de justice américaine (cf. « Samsung coupable ! »). Samsung a néanmoins interjeté appel et 2013 pourrait lui donner raison.
Au final, la première victime est le consommateur qui cherche un produit sans savoir qu’il a été banni ou qu'il doit subir le retrait de logiciels et le tapage médiatique autour de ces affaires, en raison d’un manque de cohérence et de pertinence des systèmes juridiques qui gouvernent les divers brevets de par le monde. Entre le sentiment d’injustice ressenti par Apple et la culture de Samsung qui estime être dans son droit et voit tout compromis comme une humiliation, un accord à l’amiable semble lointain.
Les prédictions d'Eric Schmidt
Image 20 sur 22En décembre 2011, Eric Schmidt a fait deux grands paris. Il a tout d’abord annoncé que les développeurs d’applications privilégieraient Android d’ici l’été et il a parié que Google TV serait sur la majorité des téléviseurs vendus en magasin à la même période. Nous sommes à la fin de l’année, six mois après les délais, et nous sommes très loin d’une telle réalité. Android a certainement gagné en popularité, mais le fait que le parc iOS soit beaucoup plus restreint réduit considérablement les temps de développement. De plus, il est aujourd’hui avéré que les consommateurs de l’App Store sont plus enclins à payer pour leurs applications. Un logiciel sur iOS est donc souvent plus rentable. Bref, malgré son succès, Android n’a pas bouleversé les habitudes des développeurs qui continuent de privilégier iOS dans de nombreux cas.
En ce qui concerne la deuxième prédiction, il suffit de faire un tour dans une grande surface pour voir que le nombre de téléviseurs intégrant la technologie de Mountain View reste infime. Les modèles qui existent ne sont pas toujours convaincants. La deuxième version de Google TV a connu des améliorations importantes, mais à part LG et Sony, aucun constructeur ne s’y intéresse vraiment.
L'entrée de Facebook en bourse
Image 21 sur 22L’entrée en bourse de Facebook fut l’une des plus grosses déceptions cette année. Avant même le début des transactions le 18 mai 2012, les ordinateurs du NASDAQ ont souffert de bugs qui ont perduré pendant une bonne partie de la journée. Il était souvent difficile de savoir si un ordre avait été enregistré et si il avait été correctement exécuté.
Le prix de vente de l’action était aussi nettement trop élevé à 45 $. Les jours qui ont suivi ont vu ce chiffre dégringoler pour perdre la moitié de sa valeur en quelques mois. Des directeurs de Facebook auraient aussi prévenu un petit groupe que les résultats financiers allaient être moins bons que prévu afin de les encourager à vendre leurs actions à un prix encore intéressant. Morgan Stanley a été condamnée à payer 5 millions de dollars pour avoir influencé le prix de l’action en désavantageant l’investisseur moyen. C’est une broutille pour la compagnie qui a reçu 68 millions de dollars lors de cette opération.
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