Palit GeForce GTX 1070 Game Rock Premium Edition
Nous avions déjà pu tester la Palit GTX 1080 Game Rock Premium Edition, voici sa petite soeur la GTX 1070.
La carte avec son système de refroidissement massif en impose, sans aucun doute. Dans ce test nous allons voir si cette apparence démesurée produit les vraiment les résultats escomptés ou si Palit ne fait que rejouer la fable de La Fontaine, où une grenouille voulait se faire plus grosse que le bœuf.
Lourde et épaisse pour une 1070
La coque, très épaisse, est en plastique blanc recouvert d’un revêtement bleu métallique sur le haut de la face avant. La carte pèse 1053 grammes et est ainsi 180 grammes plus légère que sa grande sœur. Ses dimensions sont pourtant identiques avec 28,7 cm de long, 12,8 cm de haut et 5,2 cm d’épaisseur, ce qui équivaut à trois slots sur la carte mère.
Deux ventilateurs de 10 cm avec des pales longues de 9,6 cm achèvent de donner à la carte une allure massive.
Le dos de la carte est recouverte d’une plaque dépourvue de trous d’aération portant en gros l’inscription “Game Rock” et qui occupe 5 mm de profondeur. Cette plaque ne sert pas à la dissipation, puisque aucun pad thermique ne la relie à la carte. Avec un peu de bricolage, il est possible d’utiliser la carte sans la plaque arrière, on perd cependant la garantie. À l’emplacement habituel, on retrouve un connecteur d’alimentation PCIe à huit broches orienté à la verticale.
L’extrémité arrière de la carte est fermée. Les lamelles orientées à la verticale orientent le flux vers le bas et le haut de la carte plutôt qu’en avant et en arrière.
L’équerre PCI comporte en tout cinq sorties, dont quatre peuvent être utilisées simultanément dans le cadre d’une configuration multi-écrans. Outre une sortie Dual-Link DVI-D (exclusivement numérique), on retrouve une sortie HDMI 2.0 et trois connecteurs DisplayPort 1.4. L’équerre est très largement ajourée, mais ces ouvertures sont plus esthétiques que pratiques, vue l’orientation des ailettes du radiateur.
Un grand PCB bien propre
Le PCB est plutôt ordonné et ressemble à celui présent sur la GeForce GTX 1080.
Palit utilise de la mémoire vive Samsung, huit puces de GDDR5 K4G80325FB-HC25 dont la tension oscille selon la fréquence entre 1,305 V et 1,597 V.
Prudence est pourtant de mise car certains fabricants ont changé de fournisseur mémoire en cours de route pour des modules Micron, changement confirmé par la version du BIOS 86.04.26.xx.xx (86.04.1E.xx.xx pour des puces Samsung). Dans ce cas de figure, il faut impérativement mettre à jour le BIOS via NVIDIA, sinon, des artefacts pourraient apparaitre.
L’étage d’alimentation à 8+1 phases reprend le contrôleur PWM µP9511P que l’on retrouve aussi sur le design de référence NVIDIA. Celui-ci est placé sur la face arrière du PCB. Alors que la puce est plutôt prévue pour une configuration 6+2, ici, elle est intégralement dédiée à l’alimentation GPU.
La mémoire est quant à elle ravitaillée en courant par un seule phase (sur la grande sœur GTX 1080 il y en a deux).
Les bobines de la série Magic de Foxconn sont des milieu de gamme plus ou moins silencieuses, selon les configurations. Le monitoring du courant est assuré par la bonne vieille INA3221.
Et on retrouve sous le GPU les indispensables condensateurs anti-pics de courant.
Fréquence élevée et stable
En jeu, la fréquence de boost se stabilise entre 2076 et 1974 MHz (ponctuellement un tout petit peu moins), un excellent résultat. On observe un comportement similaire au niveau de la tension qui atteint au début 1,062 V avant de diminuer notablement avec un minimum relevé de 0,901 V.
Pour gagner de la marge en overclocking, Palit remonte la fréquence minimale au repos : la GTX 1070 Game Rock Premium Edition ne descend jamais sous 316 MHz.
Consommation électrique | |
---|---|
Repos | 11 Watt |
Repos multimoniteur | 13 Watt |
Blu-ray | 13 Watt |
Jeux simples | 92 à 110 Watt |
Jeu intense (Metro Last Light 4K) | 173 Watt |
Torture (Furmark) | 174 Watt |
Radiateur surdimensionné = bonnes températures
La plaque arrière n’aidant pas à dissiper la chaleur tout le travail à l’énorme dissipateur avant. C’est le même que celui de la grande sœur GeForce 1080, ce qui peut sembler un peu surdimensionné en raison de la consommation nettement plus faible de la GTX 1070. Mais mieux vaut trop que pas assez.
Le bloc de refroidissement en cuivre absorbe la chaleur émise par le GPU et la transmet aux cinq caloducs (trois de 8 mm de diamètre et deux de 6 mm). Comme Palit a orienté les ailettes de dissipation à la verticale, les caloducs de 8 mm restent courts et relativement droits, ce qui permet d’optimiser le transport de chaleur vers l’extrémité de la carte. Les deux caloducs de 6 mm optimisent quant à eux le transport de la chaleur vers les ailettes au-dessus du bloc de refroidissement.
Avec cette débauche de métal, pas étonnant que les températures demeurent très basses avec 66°C relevés en jeu (68°C boitier fermé) et 66°C lors des stress-tests (70°C boitier fermé). Les ventilateurs restent pour leur part peu sollicités, ce qui devrait donner d’excellents résultats au chapitre nuisances sonores.
Les VRM sont également parfaitement refroidis – ils peuvent remercier les nombreuses ailettes sculptées dans le radiateur.
En test de torture, les convertisseurs de tension s’échauffent un peu, mais cela reste dans les limites du raisonnable et il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
Des ventilateurs silencieux et mal gérés
L’un des aspects les plus importants dans l’impression qu’on se fait de la qualité d’une carte graphique, c’est le bruit qu’elle émet. Ici, avec une vitesse de 1000 tours par minute au maximum, les deux ventilateurs sont loin d’être gênants.
Pourtant, il y a un problème : la gestion de l’hystérésis des ventilateurs est mauvaise. Le passage du mode passif à la ventilation active est chaotique des difficultés avec des ventilateurs qui démarrent pour mieux s’arrêter avant de redémarrer… et ainsi de suite lorsque la carte s’échauffe. Comme les mises à jour du BIOS n’ont pas réellement résolu le problème, nous publions les résultats obtenus. Nous actualiserons notre jugement si Palit fournit enfin une solution qui fonctionne dans une prochaine mise à jour. Rassurez-vous, le résultat à l’oreille est moins pire que ce qu’on pourrait craindre en regardant le graphique.
Une fois lancée, la carte ne génère que 35,1 dB, un excellent résultat vu les températures très basses relevées. La nature du bruit est elle aussi tout à fait acceptable. Finalement, seules les bobines de qualité moyennes se font légèrement entendre lors d’une longue session nocturne de gaming.
Verdict
Palit GTX 1070 Game Rock Premium Ed.
SMs | 15 |
---|---|
Shader Units | 1920 |
Fréquence de base | 1671 |
Fréquence Boost | 1873 |
GFLOPS | 5467 |
Unités de texturing | 120 |
Fillrate (GT/s) | 200,5 |
Mémoire | 8 Go |
Type de RAM | GDDR5 |
Fréquence RAM (MHz) | 2127 |
Bande Passante | 273,3 Go/s |
Cache L2 (Mo) | 2 |
Milliards de transistors | 7.2 |
Système de refroidissement | non-DHE |
Ventilateur(s) | 2x 95 mm, axial |
Lamelles | Verticales |
Caloducs | 3x 8mm, 2x 6 mm |
Dissipateur | radiateur |
Longueur | 28,7 cm |
Largeur | 12,8 cm |
Hauteur | 5,2 cm + 0,5 cm |
Poids | 1053g |
Sorties | DVI-D, HDMI 2.0, 3x DP |
Consommation au repos (W) | 11 |
Consommation en jeu (W) | 173 |
Consommation max (W) | 174 |
Alimentation | 1x 8-Pin |
Sommaire :
- Sélection des meilleures GTX 1080 et 1070
- Performances dans les jeux
- Consommation, température et bruit
- Zotac GeForce GTX 1080 AMP! Extreme
- Gigabyte GeForce GTX 1080 Xtreme
- Gigabyte GeForce GTX 1080 G1 Gaming
- MSI GeForce GTX 1070 Gaming X 8G
- MSI GeForce GTX 1080 Gaming X 8G
- Nvidia GeForce GTX 1070 Founders Edition
- Nvidia GeForce GTX 1080 Founders Edition
- Palit GeForce GTX 1080 GameRock Premium Edition
- EVGA GeForce GTX 1080 FTW
- Gigabyte GeForce GTX 1070 Mini ITX OC
- KFA²/Galax GeForce GTX 1080 HoF (Hall of Fame)
- MSI GeForce GTX 1080 Sea Hawk
- Palit GeForce GTX 1070 Game Rock Premium Edition
- PNY GeForce GTX 1080 XLR8
- KFA²/Galax GeForce GTX 1070 EX
- Asus GeForce GTX 1070 Strix OC
- Gigabyte GeForce GTX 1070 G1 Gaming