Introduction
A l’image du NF200 de NVIDIA, le Lucid Hydra 200 offre 32 lignes PCIe 2.0 permettant ainsi de relier deux cartes graphiques tout en n’utilisant que 16 lignes du contrôleur PCIe primaire au niveau chipset grâce au multiplexage. Les similarités entre ces puces s’arrêtent toutefois à leur rôle de pont : côté NVIDIA, les données sont répétées à l’identique sur chaque carte au sein d’un SLI tandis que côté Lucid, le contrôleur doit déterminer quelle carte traitera telle donnée. Concrètement, l’HydraLogix décompose la charge de travail en plusieurs sous-tâches qu’elle tente d’assigner en tenant compte des capacités de chaque GPU.
En théorie, l’utilisation d’un contrôleur supplémentaire est un avantage dans la mesure où la charge de travail peut être ajustée sur une configuration à deux cartes différentes. Chez NVIDIA, le SLI est particulièrement rigide à ce niveau puisqu’il faut des cartes graphiques identiques (ce qui s’applique également à la quantité de DRAM). Le CrossFire d’ATI est plus souple dans la mesure où l’on peut faire cohabiter différentes cartes d’une même génération, sachant tout de même que la carte la plus puissante sera exploitée au niveau de la seconde. Lucid a donc un autre avantage à ce niveau puisque deux cartes très différentes peuvent être pleinement exploitées.
Prenons l’exemple des GTS 450 et HD 5770 qui affichent environ 50 % des performances des GTX 460 et HD 5870 : en équilibrant la charge de travail, une des deux premières cartes pourrait donc gérer 1/3 des calculs et laisser le gros morceau à plus puissante qu’elle.
Au-delà des associations de cartes issues de gammes différentes sans pénalité de performance, la possibilité d’associer différentes marques est très séduisante. Si l’association HD 5870 + HD 5770 ou encore GTX 460 + GTS 450 est potentiellement intéressante, nous étions surtout curieux de voir ce que donnait l’association HD 5850 + GTX 460.