Enregistrement avec Fraps
Statistiques | Enregistrement avec Fraps |
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Temps écoulé | 27:30 |
Opération de lecture | 8954 |
Opérations d’écriture | 223 582 |
Volume de données lu | 573,76 Mo |
Volume de données écrit | 23,65 Go |
Temps d’occupation du lecteur | 80,96 s |
Débit moyen | 306,20 Mo/s |
Alors que les joueurs console ont besoin d’une carte d’acquisition pour enregistrer leurs parties, les utilisateurs de PC peuvent se contenter de Fraps. Bien entendu, l’enregistrement ajoute une charge de travail très intense au jeu proprement dit, surtout lorsque ce dernier est un titre récent et exigeant, par exemple un FPS : en plus de devoir effectuer les calculs liés à celui-ci, la machine se retrouve à devoir écrire de la vidéo non compressée en arrière-plan.
Rien ne vaut un petit exemple pour se faire une idée de l’intensité de la charge supplémentaire. La mission « Kaffarov » de Battlefield 3 implique normalement la lecture d’environ 500 Mo de données, pour la plupart à une profondeur de file égale à un, avec très peu d’opérations d’écriture. L’enregistrement de cette même partie avec Fraps change complète la donne : d’un coup, les accès disque deviennent principalement des écritures séquentielles effectuées à une profondeur de file supérieure à deux. La quantité de données à stocker est elle aussi stupéfiante : après 27 minutes de jeu, nous nous retrouvons avec près de 24 Go de vidéo brute non compressée.
Nous avons constaté les tendances suivantes en matière d’opérations d’entrée/sortie :
- 25 % des opérations s’effectuent à une profondeur de file égale à un ;
- 59 % des opérations s’effectuent à une profondeur de file comprise entre deux et quatre ;
- 10 % des opérations s’effectuent à une profondeur de file égale à cinq ;
- 97 % des transferts de données sont séquentiels ;
- 84 % des opérations s’effectuent sur des blocs de 128 Ko.