{"id":235759,"date":"2016-06-30T11:26:00","date_gmt":"2016-06-30T09:26:00","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2016\/06\/30\/prise-en-mains-de-shadow-le-premier-service-de-cloud-gaming-en-4k-a-60-fps\/"},"modified":"2023-06-22T19:11:28","modified_gmt":"2023-06-22T17:11:28","slug":"prise-en-mains-de-shadow-le-premier-service-de-cloud-gaming-en-4k-a-60-fps","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/prise-en-mains-de-shadow-le-premier-service-de-cloud-gaming-en-4k-a-60-fps\/","title":{"rendered":"Prise en mains de Shadow, le premier service de Cloud Gaming en 4K \u00e0 60 fps"},"content":{"rendered":"

\"ImageNous avons pu d\u00e9tecter aucune latence dans Overwatch.<\/span><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n<\/p>\n

Une box de la taille d’un Raspberry Pi, un \u00e9cran, un clavier, une souris. Rien de plus. Pourtant, sous nos yeux tourne Overwatch en r\u00e9solution QHD avec toutes les options pouss\u00e9es au maximum. Qu’est-ce donc que cette diablerie ? Tout simplement le fruit du travail d’une start-up fran\u00e7aise, Blade. Son service de cloud gaming – Shadow – pourrait bien r\u00e9volutionner la mani\u00e8re dont on joue sur PC.<\/p>\n<\/p>\n

Une GTX 1080 dans un Raspberry Pi<\/h3>\n<\/p>\n

Le principe est on ne peut plus simple : pour le prix d’un abonnement mensuel, on loue une machine h\u00e9berg\u00e9e dans le data center de Shadow. Une vraie machine de guerre : lors de la d\u00e9monstration \u00e0 la presse nous avions \u00e0 disposition dans le cloud un Core i7 5930K et une GeForce GTX 1080<\/strong> ! Les jeux sont ex\u00e9cut\u00e9s sur ce PC distant et le flux vid\u00e9o est envoy\u00e9 via internet au domicile de l’abonn\u00e9, puis d\u00e9cod\u00e9 par une mini box d\u00e9di\u00e9e.<\/p>\n<\/p>\n

\"ImageUne minuscule carte comme celle-ci suffit \u00e0 jouer en 4K<\/span><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n<\/p>\n

\u00c0 ce stade, vous pensez peut-\u00eatre \u00ab bof, d\u00e9j\u00e0 vu tout \u00e7a, d\u00e9j\u00e0 essay\u00e9 et c’\u00e9tait pas terrible \u00bb, et personne ne vous en voudra. Mais par rapport aux services de cloud gaming existants, Shadow innove sur de nombreux points.<\/p>\n<\/p>\n

Tout d’abord, ce n’est pas du cloud gaming. Enfin, pas que. On n’ach\u00e8te pas un abonnement \u00e0 un catalogue de jeux, mais l’acc\u00e8s \u00e0 un PC<\/strong>. Sur ce PC on peut installer des jeux (achet\u00e9s auparavant), mais aussi n’importe quelle application. Besoin de faire un montage vid\u00e9o 4K ? C’est possible. Un gros travail sur Photoshop ou InDesign ? Pas de probl\u00e8me.<\/p>\n<\/p>\n

Streaming en 4K \u00e0 60 fps <\/h3>\n<\/p>\n

\"Image<\/span><\/span><\/p>\n<\/p>\n

Ensuite, Shadow n’a pas \u00e9t\u00e9 pens\u00e9 pour le grand public, mais pour les joueurs passionn\u00e9s et exigeants. Ainsi, quand un service comme Nvidia GeForce Now se limite \u00e0 diffuser les jeux en 1080p, Shadow peut faire du streaming en 4K \u00e0 60 images par seconde<\/strong>. Pas de magie l\u00e0-dedans : lorsque GeForce Now utilise des cartes Grid dont la puissance est partag\u00e9e entre plusieurs utilisateurs, Shadow d\u00e9die une carte graphique \u00e0 chacun de ses clients. Chaque serveur Shadow prend ainsi la forme d’un rack 4U, comptant une dizaine de GeForce GTX. Seuls le CPU et l’espace de stockage sont virtualis\u00e9s et mutualis\u00e9s entre plusieurs clients. La box de d\u00e9codage, elle, ne consommera que 7 W.<\/p>\n<\/p>\n

Autre grande diff\u00e9rence : la latence. Nvidia donne le chiffre de 30 ms, Shadow revendique une latence de seulement 9 ms<\/strong> ! Sur une bonne connexion fibre, dont le ping n’est que de 5 ms environ, la latence totale de moins d’une image (\u00e0 60 i\/s, chaque image reste affich\u00e9e pendant 16 ms). Il n’y a donc th\u00e9oriquement aucune latence perceptible – et nos yeux n’en ont pas per\u00e7u.<\/p>\n<\/p>\n

Uniquement pour les fibr\u00e9s<\/h3>\n<\/p>\n

Oubliez donc l’ADSL, Shadow vise uniquement les abonn\u00e9s \u00e0 une offre fibre optique ou FTTLa \u00e0 haut d\u00e9bit<\/strong>. Les besoins en bande passante ne sont pas tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9s (le flux vid\u00e9o 4K60 ne demande que 15 Mbit\/s environ) mais il est imp\u00e9ratif d’avoir le ping le plus bas et le plus stable possible. Et pour mettre toutes les chances de son c\u00f4t\u00e9, Shadow a plac\u00e9 ses serveurs dans un datacenter reli\u00e9 directement aux r\u00e9seaux des quatre FAI nationaux.<\/p>\n<\/p>\n

\"ImageUn des d\u00e9veloppeurs de Shadow en train de jouer, pardon, de travailler.<\/span><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n<\/p>\n

Reste une grande inconnue : le prix ! Shadow nous a indiqu\u00e9 \u00eatre encore en phase de r\u00e9flexion sur ce point strat\u00e9gique, mais pourrait proposer un abonnement de 30 \u00e0 40 euros mensuels.<\/strong> Une somme cons\u00e9quente, certes, mais qu’il faut comparer \u00e0 l’achat r\u00e9gulier d’une configuration de jeu. L’offre commerciale sera finalis\u00e9e et annonc\u00e9e \u00e0 la fin de l’\u00e9t\u00e9. En attendant, Shadow va entrer dans une premi\u00e8re phase d’alpha-test, puis dans une b\u00eata ferm\u00e9e en juillet, qui sera ouverte \u00e0 un plus grand nombre au mois d’ao\u00fbt.<\/p>\n<\/p>\n