{"id":46173,"date":"2016-01-18T09:15:00","date_gmt":"2016-01-18T08:15:00","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2016\/01\/18\/comparatif-virtualisation-les-solutions-gratuites\/"},"modified":"2023-06-28T12:04:06","modified_gmt":"2023-06-28T10:04:06","slug":"comparatif-virtualisation-les-solutions-gratuites","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/comparatif-virtualisation-les-solutions-gratuites\/","title":{"rendered":"Comparatif virtualisation : les solutions gratuites"},"content":{"rendered":"

Virtualisation, paravirtualisation : comment et pourquoi ?<\/h2>\n

\"Image<\/a><\/span><\/span>La virtualisation n\u2019est pas un concept r\u00e9ellement nouveau : Popek et Goldberg ont d\u00e8s 1974 jet\u00e9 les bases des d\u00e9veloppements futurs. Mais force est de constater que les solutions de virtualisation se sont multipli\u00e9es ces derni\u00e8res ann\u00e9es, la technologie et le mat\u00e9riel \u00e9tant arriv\u00e9s \u00e0 un certain degr\u00e9 de maturit\u00e9. <\/p>\n\n

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Nous allons aujourd\u2019hui nous int\u00e9resser \u00e0 quatre logiciels gratuits destin\u00e9s au march\u00e9 des serveurs\u00a0: Microsoft Hyper-V Server 2012 R2, VMWare vSphere Hypervisor (anciennement ESXi) 6.0 U1, Citrix XenServer 6.5.0 SP1<\/strong> et Proxmox VE 4.0<\/strong>. Voyons ce que ces nouvelles solutions de virtualisation <\/strong>apportent comme am\u00e9liorations par rapport aux pr\u00e9c\u00e9dentes versions – que nous avons \u00e9galement eu l’occasion de tester ces derni\u00e8res ann\u00e9es – et quelles sont leurs diff\u00e9rences en mati\u00e8re de performances et de fonctionnalit\u00e9s…<\/p>\n\n

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Optimisation et r\u00e9duction des co\u00fbts<\/h4>\n\n

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L\u2019id\u00e9e principale du concept de virtualisation est d\u2019ex\u00e9cuter un syst\u00e8me d\u2019exploitation dans une machine virtuelle<\/strong>, chaque machine physique \u2013 chaque serveur \u2013 \u00e9tant capable de faire tourner un certain nombre de machines virtuelles. En pratique, virtualiser les serveurs d\u2019une entreprise<\/a> permet d\u2019utiliser de fa\u00e7on optimale les ressources mat\u00e9rielles<\/strong>, tout en mutualisant la consommation \u00e9lectrique et la maintenance. Cela permet \u00e9galement d\u2019optimiser l\u2019installation, le d\u00e9ploiement et la migration des machines, et de faciliter la mise en production des serveurs. La virtualisation permet enfin de faciliter le dimensionnement des serveurs, la puissance CPU, l\u2019espace de stockage ou la quantit\u00e9 de m\u00e9moire vive pouvant \u00eatre allou\u00e9 dynamiquement entre les serveurs virtuels. En r\u00e9sum\u00e9, la virtualisation permet de faciliter le travail d\u2019administration<\/strong> d\u2019un parc de serveurs, tout en optimisant la gestion des ressources mat\u00e9rielles<\/strong>, et donc le co\u00fbt<\/strong>.<\/p>\n\n

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Comme tout syst\u00e8me d\u2019exploitation, un OS serveur est en charge de g\u00e9rer les ressources mat\u00e9rielles de l\u2019ordinateur (CPU, m\u00e9moire vive, p\u00e9riph\u00e9riques, etc.). Il s\u2019attend donc \u00e0 avoir seul la gestion de toutes les ressources mat\u00e9rielles de l\u2019ordinateur, et \u00e0 pouvoir dialoguer directement avec le CPU. Dans un environnement virtualis\u00e9, il va donc falloir faire croire \u00e0 chaque OS fonctionnant en parall\u00e8le qu\u2019il est le seul \u00e0 \u00eatre install\u00e9 sur la machine. C\u2019est le r\u00f4le de l\u2019hyperviseur<\/strong>, un syst\u00e8me d\u2019exploitation tr\u00e8s simple int\u00e9grant le programme de virtualisation ou VMM<\/strong> (Virtual Machine Monitor). Celui-ci va se charger de simuler autant de machines virtuelles que de syst\u00e8mes d\u2019exploitation.<\/p>\n\n

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Virtualisation, paravirtualisation ou \u00e9mulation ?<\/h4>\n\n

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\"Image<\/a><\/span><\/span>Plusieurs types de virtualisation existent, chacun ayant ses propres avantages et inconv\u00e9nients. Ainsi, il existe des solutions de virtualisation compl\u00e8te<\/strong>, l\u2019hyperviseur se chargeant de cr\u00e9er un environnement virtuel complet en simulant du \u00ab\u00a0faux\u00a0\u00bb mat\u00e9riel<\/strong>. Le syst\u00e8me d\u2019exploitation invit\u00e9 n\u2019aura alors acc\u00e8s qu\u2019\u00e0 ces ressources simul\u00e9es, et non aux ressources mat\u00e9rielles r\u00e9elles. Ce type de virtualisation est toutefois limit\u00e9 aux syst\u00e8mes d\u2019exploitation pr\u00e9vus pour la m\u00eame architecture mat\u00e9rielle<\/strong> (x86, x64, ARM, …) que le processeur physique de la machine h\u00f4te.<\/p>\n\n

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Pour d\u00e9passer cette limite, il faut faire appel \u00e0 l\u2019\u00e9mulation<\/strong>\u00a0: l\u2019hyperviseur cr\u00e9\u00e9 alors un environnement virtuel complet, en allant jusqu\u2019\u00e0 simuler un microprocesseur<\/a><\/strong> qui peut alors avoir une architecture mat\u00e9rielle diff\u00e9rente de celle du CPU h\u00f4te. Le principal inconv\u00e9nient de ce type de solution est alors le niveau de performances, souvent m\u00e9diocre.<\/p>\n\n

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La paravirtualisation<\/strong> est un autre type de solution de virtualisation. Ici, le syst\u00e8me d\u2019exploitation invit\u00e9 est conscient de s\u2019ex\u00e9cuter dans un environnement virtualis\u00e9, ce qui n\u00e9cessite bien entendu certaines modifications logicielles (par exemple l’installation de pilotes ou d’une surcouche logicielle). En contrepartie, il devient capable d\u2019interagir avec l\u2019hyperviseur et de lui demander, le cas \u00e9ch\u00e9ant, de transmettre directement les appels syst\u00e8mes au mat\u00e9riel du serveur h\u00f4te. Les performances \u00ab\u00a0virtuelles\u00a0\u00bb sont alors th\u00e9oriquement proches de celles qu\u2019il serait possible d\u2019atteindre avec le mat\u00e9riel r\u00e9el.<\/p>\n\n

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Les quatre solutions gratuites que nous avons choisi de tester, \u00e0 savoir Microsoft Hyper-V Server 2012 R2, VMWare vSphere Hypervisor 6.0 U1, Citrix XenServer 6.5.0 SP1<\/strong> et Proxmox VE 4.0<\/strong>, font justement partie des hyperviseurs capables de prendre en charge la paravirtualisation, sous certaines conditions.<\/p>\n

Configuration de test : le serveur<\/h2>\n

\"Image<\/a><\/span><\/span>Remercions tout d’abord Fujitsu<\/strong> qui a mis (longuement) \u00e0 notre disposition le mat\u00e9riel indispensable pour r\u00e9aliser ce dossier. Nous avons ainsi pu b\u00e9n\u00e9ficier d’un serveur PRIMERGY TX2540 M1<\/strong>, un mod\u00e8le au format tour bas\u00e9 sur une plateforme Fujitsu D3099-B, avec un chipset Intel C602<\/strong>.<\/p>\n\n

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Ce serveur est \u00e9quip\u00e9 entre autres de deux processeurs Intel Xeon E5-2420<\/strong> (soit 24 cores logiques), de 48 Go<\/strong> de m\u00e9moire vive, de deux ports Ethernet Gigabit (Intel i210), d’un contr\u00f4leur Ethernet Gigabit suppl\u00e9mentaire d\u00e9di\u00e9 \u00e0 la gestion distante (iRMC S4) et d’un contr\u00f4leur de stockage Fujitsu D2607.<\/strong><\/p>\n\n

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Fujitsu PRIMERGY TX2540 M1<\/p>\n\t\t\t\n \n\t\t\t \n

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