{"id":50249,"date":"2015-08-28T08:00:01","date_gmt":"2015-08-28T06:00:01","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2015\/08\/28\/sequence-nostalgie-le-commodore-64\/"},"modified":"2023-12-06T15:19:09","modified_gmt":"2023-12-06T14:19:09","slug":"sequence-nostalgie-le-commodore-64","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/sequence-nostalgie-le-commodore-64\/","title":{"rendered":"S\u00e9quence nostalgie : le Commodore 64"},"content":{"rendered":"\n
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Le v\u00e9n\u00e9rable Commodore 64<\/h2>\n\n

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La marque Commodore est n\u00e9e en 1954. Et Commodore, pour beaucoup, est synonyme de C64. Le Commodore 64 est l’ordinateur qui a r\u00e9v\u00e9l\u00e9 leur vocation \u00e0 beaucoup des experts en informatique d’aujourd’hui. \u00c0 l’\u00e9poque, dans les ann\u00e9es 1980, on pouvait lui adjoindre un nombre incalculable d’accessoires, de p\u00e9riph\u00e9riques. Par exemple, l’un des mod\u00e8les phares de la gamme, le Commodore 128 poss\u00e9dait dans sa version C128D Diesel un lecteur de disquettes 5,25″ int\u00e9gr\u00e9. En plus d’un moniteur couleur 80 colonnes, une imprimante matricielle, et un outrageusement cher disque dur de 20 Mo, on pouvait aussi piocher parmi une pl\u00e9thore de p\u00e9riph\u00e9riques d’entr\u00e9e et de logiciels.

Cet ordinateur a conduit nombre de jeunes passionn\u00e9s \u00e0 n\u00e9gliger leurs \u00e9tudes, et \u00e0 passer des nuits blanches (mais excitantes) sur leur clavier. \u00c0 cette \u00e9poque, les PC x86 essayaient encore maladroitement de rattraper les parts de march\u00e9 de Commodore. \u00c0 cette \u00e9poque l\u2019informatique personnelle balbutiait encore, et l\u2019engouement pour cette technologie nouvelle fut \u00e0 l\u2019origine de nombreuses carri\u00e8res professionnelles dont certains r\u00e9dacteurs de Tom\u2019s Hardware. Tout petits d\u00e9j\u00e0 ils pianotaient sur les premiers PC et leurs pr\u00e9curseurs, tels que le VC20, le C16 ou le C166. Puis ils sont pass\u00e9s \u00e0 l\u2019Amiga 500 ou aux premiers PC 8086. Mais au panth\u00e9on de l\u2019informatique, Commodore garde une place de choix. Alors pour les moins s\u00e9niles d\u2019entre vous, jetons \u00e0 nouveau un oeil sur ce pr\u00e9curseur.<\/p>\n\n

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Les successeurs du ma\u00eetre<\/h2>\n\n

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Le successeur du C64 – la \u201cBreadbox\u201d<\/em> de nos amis anglophones – fut le Commodore C64 II ou C64C, en vente d\u00e8s 1986. Il fut vendu surtout en Allemagne \u00e0 un prix de 400 DM, soit environ 1100 F de l’\u00e9poque ou 270 \u20ac d’aujourd’hui. Le C64 original, lui, coutait \u00e0 sa sortie en mars 1983 la bagatelle de 4000 F, ou environ 1200 \u20ac. C’\u00e9tait tout de m\u00eame une tr\u00e8s grosse somme \u00e0 l’\u00e9poque pour les \u00e9coliers et \u00e9tudiants qui le convoitaient. Et n’oublions pas d’ajouter le co\u00fbt du quasi indispensable lecteur de disquette externe (2900 F ou presque 900 \u20ac) et celui du moniteur couleur. La plupart des amateurs choisissaient d’utiliser leur t\u00e9l\u00e9viseur comme moniteur, en utilisant la sortie antenne HF du C64. La meilleure qualit\u00e9 d’image \u00e9tait cependant obtenue via la liaison composite entre la sortie A\/V du C64 et le t\u00e9l\u00e9viseur.<\/p>\n\n

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Le Commodore C64C<\/h2>\n\n

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Bien que le Commodore C64C eut un boitier plus moderne et soign\u00e9, il ne fut pas aussi populaire aupr\u00e8s des amateurs et bidouilleurs que le vieux C64. Cela a conduit Commodore \u00e0 faire machine arri\u00e8re et \u00e0 revenir au vieux format en 1987. Les bidouilleurs retrouv\u00e8rent alors suffisant de place disponible pour installer des composants additionnels dans le boitier du C64. <\/p>\n\n

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Avec le C64C, c’\u00e9tait aussi la premi\u00e8re fois que le terme “personal computer” (PC) \u00e9tait employ\u00e9 pour les machines \u00e0 destination des particuliers. Malgr\u00e9 une forte concurrence venant des Atari 800 XL et des perc\u00e9es faites par le Sinclair ZX Spectrum, le C64 \u00e9tait le PC pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 de beaucoup d’acheteurs. Gr\u00e2ce \u00e0 un catalogue de programmes augmentant grossissant rapidement, cet ordinateur est devenu extr\u00eamement populaire, et a rencontr\u00e9 un succ\u00e8s plan\u00e9taire, de l’Europe aux \u00c9tats-Unis.<\/p>\n\n

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Le Commodore C64C (suite)<\/h2>\n\n

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On ne voit plus de designs de ce genre aujourd’hui (quoique l’Eee Keyboard d’Asus s’en approche). Le C64 se pr\u00e9sente comme un clavier. Tous les composants sont cach\u00e9s dans le boitier, sous les touches. Par comparaison avec tous les autres PC disponibles \u00e0 l’\u00e9poque, ce clavier \u00e9tait franchement robuste, mais pas vraiment ergonomique. Certaines touches envoyaient jusqu’\u00e0 trois lettres ou commandes diff\u00e9rentes, une cons\u00e9quence de l’utilisation boulimique de lignes de commande par le syst\u00e8me de Commodore.<\/p>\n\n

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Les connectiques du C64<\/h2>\n\n

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Voici \u00e0 quoi ressemblait le dos du C64. De gauche \u00e0 droite on y trouve le port d’extension, dans lequel venait se glisser les cartouches, ou modules d’extension, juste \u00e0 c\u00f4t\u00e9, la prise d’antenne HF pour sortie sur TV (avec pr\u00e9s\u00e9lection du canal), puis un port pour lecteur de disquettes ou imprimante, le port audio\/ vid\u00e9o pour le moniteur externe, le connecteur pour lecteur de cassettes (Datasette), et enfin le “User Port”<\/em>. Tous les possesseurs de C64 un tant soit peu bidouilleurs ouvraient le boitier de l’ordinateur pour pouvoir brancher encore d’autres modules additionnels directement \u00e0 l’int\u00e9rieur.<\/p>\n\n

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Les connectiques du C64 (suite)<\/h2>\n\n

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Sur le c\u00f4t\u00e9 droit du boitier, on trouvait encore deux connecteurs pour joystick ou souris, un interrupteur marche\/arr\u00eat, et la prise pour l’alimentation externe. Ce bloc d’alimentation connu d’ailleurs de nombreuses modifications pendant les 11 ans de production du C64.<\/p>\n\n

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La boite<\/h2>\n\n

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Jeter un oeil \u00e0 l’arri\u00e8re de la bo\u00eete du C64 est comme p\u00e9n\u00e9trer dans un mus\u00e9e de l’\u00e2ge de pierre de l’informatique. Remarquez par exemple le moniteur RVB 1802, l’\u00e9norme lecteur de disquette externe 1541, et l’imprimante matricielle 80 colonnes MPS 801. Aujourd’hui ridicule, ce mat\u00e9riel \u00e9tait tr\u00e8s on\u00e9reux \u00e0 l’\u00e9poque : l’ensemble (C64 compris) revenait \u00e0 environ 8 000 F, soit 2400 \u20ac.<\/p>\n\n

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Un Commodore C64C ouvert (1)<\/h2>\n\n

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Voil\u00e0 le C64C ouvert, pour r\u00e9v\u00e9ler ses modifications. Au cours de sa vie commerciale, de 1982 \u00e0 1992, cet ordinateur a connu d’innombrables \u00e9volutions techniques ou esth\u00e9tiques. Malgr\u00e9 ces changements d’une version du C64 \u00e0 l’autre, il n’y eut jamais aucun probl\u00e8me de compatibilit\u00e9 logicielle notable, pendant ces 10 ann\u00e9es. <\/p>\n\n

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Commodore C64C, ouvert (2)<\/h2>\n\n

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Par rapport \u00e0 la “boite \u00e0 pain” originale, le C64C \u00e9tait \u00e9quip\u00e9 d’une carte m\u00e8re bien plus compacte.<\/p>\n\n

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Un Commodore C64C, les tripes \u00e0 l’air<\/h2>\n\n

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Bien que le premier Commodore 64 fut \u00e9quip\u00e9 d’un processeur MOS 6410, fonctionnant \u00e0 environ 1 MHz, le C64C embarquait un MOS 8500 \u00e0 la place, fonctionnant \u00e0 la m\u00eame fr\u00e9quence. Commodore avait en fait rachet\u00e9 MOS Technology, afin de s’assurer l’exclusivit\u00e9 de la production de ses processeurs. La carte m\u00e8re poss\u00e9dait \u00e9galement une g\u00e9n\u00e9reuse quantit\u00e9 de RAM (64 ko, un luxe \u00e0 l’\u00e9poque), ce qui permettait aux utilisateurs non seulement de jouer \u00e0 des jeux, mais aussi de lancer de vrais programmes. <\/p>\n\n

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Chose unique en ce temps-l\u00e0, la carte m\u00e8re embarquait aussi une puce audio d\u00e9di\u00e9e, une SID 6581, qui pouvait produire trois voix polyphoniques simultan\u00e9es. Cette puce \u00e9tait aussi employ\u00e9e dans des instruments \u00e9lectroniques professionnels. Dans certains jeux, comme Turrican ou Turrican II par exemple, les d\u00e9veloppeurs avaient trouv\u00e9 une astuce pour produire jusqu’\u00e0 cinq voix diff\u00e9rentes simultan\u00e9ment, en mixant de multiples \u00e9chantillons sonores.<\/p>\n\n

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Le lecteur 1541\/1541 II<\/h2>\n\n

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Le lecteur de disquettes externe pour Commodore 64\u00a0 poss\u00e9dait sa propre \u00e9lectronique, y compris un processeur et sa m\u00e9moire locale. Commodore avait charg\u00e9 DOS dans de la m\u00e9moire EPROM dans le lecteur, ce qui \u00e9vitait d’avoir \u00e0 charger ce code sur le C64 lui-m\u00eame. En 1987, ce lecteur 1541-II coutait environ 350 \u20ac ; chaque disquette coutait 70 \u20ac !<\/p>\n\n

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Les programmeurs de l’\u00e9poque avaient invent\u00e9 une technique unique qui consistait \u00e0 charger une partie des calculs demand\u00e9s par leurs programmes sur les lecteurs 1541\/1541 II. Il s’agissait vraiment de “calcul parall\u00e8le” avant l’heure. De nombreux des utilisateurs se souviendra sans doute aussi des programmes qui utilisaient le bruit du mouvement des t\u00eates de lecture\/\u00e9criture pour g\u00e9n\u00e9rer de la musique, ou encore de ceux qui modulaient l’intensit\u00e9 lumineuse des diodes d’activit\u00e9 du lecteur.<\/p>\n\n

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Le lecteur 1541\/1541 II (2)<\/h2>\n\n

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Le lecteur 1541 utilisait des anciennes, mais tr\u00e8s r\u00e9pandues, disquettes 5,25″ doubles faces, double densit\u00e9. Le lecteur ne pouvait cependant enregistrer des donn\u00e9es que d’un seul c\u00f4t\u00e9 des disquettes, pour un maximum de 170 ko. Avec l’aide d’un outil sp\u00e9cial, le “disk notcher”, ou avec un peu d’habilet\u00e9 et un outil tranchant, les utilisateurs pouvaient malgr\u00e9 tout cr\u00e9er des “flippy disks”, soit des disquettes pouvant \u00eatre retourn\u00e9es et enregistr\u00e9es des deux c\u00f4t\u00e9s. Il fallait ensuite faire tr\u00e8s attention \u00e0 garder une trace \u00e9crite de ce qui \u00e9tait enregistr\u00e9 sur chaque face.<\/p>\n\n

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1541\/1541 II : connectique<\/h2>\n\n

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Vue arri\u00e8re du lecteur 1541\/1541 II. De gauche \u00e0 droite on distingue le connecteur s\u00e9rie, reliant le lecteur au C64, le port interface permettant de cha\u00eener un autre lecteur ou encore une imprimante, l’indicateur d’activit\u00e9, la prise d’alimentation et l’interrupteur marche\/arr\u00eat. Le mod\u00e8le 1541 fut remplac\u00e9 par le 1541 II, mis au placard \u00e0 son tour par Commodore lors de la sortie du 1581 qui utilisait des disquettes 3,5″.<\/p>\n\n

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Extension du port d’extension<\/h2>\n\n

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Sur la photo ci-dessus, vous voyez une carte d’extension un peu sp\u00e9ciale branch\u00e9e dans le port d’extension du C64. Elle permettait de brancher trois modules d’extension simultan\u00e9ment \u00e0 l’ext\u00e9rieur du boitier. Cette carte \u00e9tait fabriqu\u00e9e par l’entreprise allemande Rex Datentechnik, et coutait environ l’\u00e9quivalent de 140 \u20ac lors de son introduction en 1987. Sur la gauche, on distingue un bouton reset et l’interrupteur g\u00e9n\u00e9ral de la carte. Il y a \u00e9galement un interrupteur pour chaque port d’extension.<\/p>\n\n

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1 port d’extension pour 3<\/h2>\n\n

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Avec trois cartouches branch\u00e9es dans la carte Rex Datentechnik, on se rend compte de l’\u00e9tendue des possibilit\u00e9s d’utilisation du Commodore. Les cartouches de jeux \u00e9taient de loin les plus courantes, mais d’autres utilisateurs choisissaient des programmes de traitement de texte, de conception de circuits \u00e9lectroniques, de composition musicale, de programmation, ou encore bien d’autres fonctions plus exotiques. Pour une liste exhaustive, reportez-vous \u00e0 cet excellent site Commodore C-64 Cartridge Rarity List.<\/p>\n\n

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Commodore C64 : 15 W<\/h2>\n\n

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Pour son \u00e9poque, le Commodore 64 \u00e9tait tr\u00e8s \u00e9conome en \u00e9nergie : sa consommation totale ne d\u00e9passait pas 15 W. Cet ordinateur personnel \u00e9tait aussi presque totalement silencieux, puisqu’il n’int\u00e9grait aucun ventilateur.<\/p>\n\n

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L’imprimante jet d’encre MPS 1270<\/h2>\n\n

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Rares furent les possesseurs de Commodore qui pouvaient s’offrir ce p\u00e9riph\u00e9rique : l’imprimante jet d’encre MPS 1270 (A) de Commodore. Elle communiquait avec l’ordinateur via le port s\u00e9rie. Soyons francs, la qualit\u00e9 d’impression de la MPS 1270 (A) \u00e9tait mauvaise, m\u00eame pour l’\u00e9poque. Les imprimantes matricielles de HP constituaient un bien meilleur choix, m\u00eame si elles aussi coutaient cher.<\/p>\n\n

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L’imprimante jet d’encre MPS 1270<\/h2>\n\n

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L’imprimante MPS 1270 utilisait aussi une interface Centronics standard (en haut \u00e0 droite). Cela permettait de la connecter \u00e0 un PC conventionnel via un port parall\u00e8le 25 broches.<\/p>\n\n

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Le module Action Replay MK VI<\/h2>\n\n

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Vers la fin des ann\u00e9es 80, de plus en plus de cartouches \u00e9taient disponibles pour le C64. Celle sur la photo ci-dessus \u00e9tait particuli\u00e8re. La Action Replay MK IV se destinait aux hardcore gamers<\/em> de l’\u00e9poque, qui souhaitaient pouvoir sauvegarder une partie en cours, ou \u00e9liminer certains sprites<\/em> dans un jeu. L’Action Replay MK VI a d\u00e9but\u00e9 sa commercialisation \u00e0 environ 140 \u20ac.<\/p>\n\n

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Disk Notcher<\/h2>\n\n

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Quiconque se rappelle du C64 doit se souvenir de cet outil. Ce disk notcher<\/em> permettait de d\u00e9couper tr\u00e8s facilement une encoche dans les disquettes 5,25″ pour qu’elles puissent \u00eatre enregistr\u00e9es sur leurs deux faces par les lecteurs 1541. Cet outil n’\u00e9tait pas indispensable, une bonne paire de ciseaux pouvant faire l’affaire avec un peu d’habitude.<\/p>\n\n

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Mode d’emploi du Commodore C64<\/h2>\n\n

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Pour la vaste majorit\u00e9 des possesseurs de C64, ce mode d’emploi ne fournissait m\u00eame pas le minimum d’informations n\u00e9cessaires. Bien qu’il inclue des rudiments de programmation en BASIC et quelques donn\u00e9es sur l’appareil, tout \u00e9tait trop vague pour \u00eatre utile.<\/p>\n\n

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The Graphical Environment Operating System (GEOS)<\/h2>\n\n

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Un pr\u00e9curseur : \u00e0 la fin 1986, le Commodore C64C \u00e9tait livr\u00e9 avec la version 1.2 du syst\u00e8me d’exploitation \u00e0 interface graphique GEOS (Graphical Environment Operating System). Ce syst\u00e8me incluait des applications telles que GeoWrite (traitement de texte), GeoPaint (dessin et manipulation d’images), qui ressemblait et offrait des fonctions tr\u00e8s similaires aux applications Macintosh du moment. <\/p>\n\n

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Au cr\u00e9puscule du Commodore 64, en 1993, GEOS en \u00e9tait \u00e0 sa version 2.5.<\/p>\n\n

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Datasette<\/h2>\n\n

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La m\u00e9thode la moins ch\u00e8re pour stocker des donn\u00e9es sur un Commodore \u00e9tait le lecteur de magn\u00e9tocassette, le Datasette. Il utilisait des cassettes audio classiques. En notant les indications du compteur de tours int\u00e9gr\u00e9s, les utilisateurs pouvaient retrouver et charger les programmes enregistr\u00e9s. Avec l’aide de divers acc\u00e9l\u00e9rateurs ou autres logiciels turbo, ce lecteur de bandes \u00e9tait presque aussi rapide qu’un lecteur de disquettes, et pouvait stocker beaucoup plus. Mais il n\u00e9cessitait \u00e9galement de constants ajustements de l’azimut des t\u00eates de lecture\/\u00e9criture, \u00e0 l’aide d’un tournevis de pr\u00e9cision et d’un programme de r\u00e9glage sp\u00e9cifique. Ce type de contrainte est \u00e0 des ann\u00e9es-lumi\u00e8re de ce que l’utilisateur moyen accepte aujourd’hui !<\/p>\n\n

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The Final Cartridge III<\/h2>\n\n

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La cartouche pour Commodore 64 qui s’est le mieux vendue fut la Final Cartridge III, produite par Riska B.V Home and Personal Computers. Elle poss\u00e9dait des boutons reset<\/em> et freeze<\/em> qui donnaient la possibilit\u00e9 de relancer, arr\u00eater ou r\u00e9initialiser un programme \u00e0 la demande. Elle int\u00e9grait aussi un lanceur rapide qui acc\u00e9l\u00e9rait le lecteur de disquettes. Enfin, elle permettait de d\u00e9sactiver toutes les extensions et autres modifications pour les programmes qui n\u00e9cessitaient un syst\u00e8me C64 100 % original. Cette cartouche coutait environ 70 \u20ac.<\/p>\n\n

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64’er Magazine<\/h2>\n\n

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En Allemagne, le magazine le plus c\u00e9l\u00e8bre dans la communaut\u00e9 C64 \u00e9tait 64’er Magazine. Il fut pour de nombreuses ann\u00e9es LA source d’informations sur la technique et sur les nouveaut\u00e9s. Aux \u00c9tats-Unis et au Canada, beaucoup de publications existaient, aujourd’hui tomb\u00e9es dans l’oubli. Citons Compute!, Gazette Magazine, Run, Ahoy, Commodore Power Play, ZZap!64, Commodore World, et Die Hard. La Canadian Commodore society a compil\u00e9 une collection de ses journaux sur sa page Commodore Computer Magazine Articles. Certains se sont m\u00eame fait une sp\u00e9cialit\u00e9 de revendre aujourd’hui des num\u00e9ros de ces magazines de l’\u00e8re Commodore.<\/p>\n\n

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Pour l’amour du code<\/h2>\n\n

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En ces temps-l\u00e0, une grande partie des programmes devait \u00eatre entr\u00e9e sous forme de codes, tap\u00e9s \u00e0 la main un par un, en se rep\u00e9rant gr\u00e2ce \u00e0 des tables telles que celle en photo ci-dessus. Ce genre de travail prenait un temps incroyable \u00e0 \u00eatre r\u00e9alis\u00e9, sans erreur. Le niveau de passion, d’effort, n\u00e9cessaire est totalement inimaginable aujourd’hui quand on est plong\u00e9 dans la culture du “toujours connect\u00e9”.<\/p>\n\n

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Commodore C128D<\/h2>\n\n

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\u00c7a c’est du lourd ! Le Commodore C128D (alias Diesel), avec son lecteur de disquettes int\u00e9gr\u00e9 et son clavier externe coutait l’\u00e9quivalent d’environ 700 \u20ac \u00e0 son lancement en 1987.<\/p>\n\n

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Commodore C128D (suite)<\/h2>\n\n

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1985 a vu l’apparition du C128, con\u00e7u au d\u00e9part fort logiquement comme le successeur du C64. Contrairement \u00e0 ce dernier, le C128D pouvait travailler dans trois modes diff\u00e9rents. En plus de son mode C128 natif, il pouvait \u00e9muler un mode C64 et il int\u00e9grait un processeur Z80 \u00e0 4 MHz pour fonctionner en mode CP\/M. Malgr\u00e9 son nom, la plupart des Commodore 128 furent utilis\u00e9s en mode d’\u00e9mulation C64 \u00e0 cause de l’omnipr\u00e9sence des logiciels C64.<\/p>\n\n

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P\u00e9nurie de logiciels pour Commodore C128<\/h2>\n\n

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Le programme Superscript 128 pour Commodore C128. Les logiciels con\u00e7us sp\u00e9cifiquement pour Commodore 128 sont rest\u00e9s rares et difficiles \u00e0 trouver, ce qui explique pourquoi la majorit\u00e9 des utilisateurs faisait tourner leur C128 en mode d’\u00e9mulation C64.<\/p>\n\n

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LOAD “*”,8,1<\/h2>\n\n

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Un grand nombre de programmes C64 se basait sur des adresses m\u00e9moire absolues. Le lecteur de disquettes, 1541, 1541 II ou 1581, devait alors commencer l’ex\u00e9cution par une instruction LOAD “*”,8,1 comme on peut le voir sur cette disquette de Ninja Commando.<\/p>\n\n

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La connectique du C128D<\/h2>\n\n

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Vue sur les ports et connecteurs du C128D. Au contraire du C64, le C128D poss\u00e9dait un v\u00e9ritable port parall\u00e8le.<\/p>\n\n

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Un gros gourmand<\/h2>\n\n

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Oups ! Pr\u00e9curseur des PC qui allaient suivre pendant les ann\u00e9es suivantes, le C128D avait d\u00e9j\u00e0 oubli\u00e9 de faire des \u00e9conomies d’\u00e9nergie. Il pouvait consommer jusqu’\u00e0 60 W, soit quatre fois plus qu’un C64.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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