{"id":66656,"date":"2010-02-01T09:30:01","date_gmt":"2010-02-01T08:30:01","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2010\/02\/01\/ecolabels-quels-reperes-pour-guider-lachat-informatique\/"},"modified":"2023-06-22T16:45:29","modified_gmt":"2023-06-22T14:45:29","slug":"ecolabels-quels-reperes-pour-guider-lachat-informatique","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/ecolabels-quels-reperes-pour-guider-lachat-informatique\/","title":{"rendered":"Ecolabels : quels rep\u00e8res pour guider l’achat informatique ?"},"content":{"rendered":"
Apr\u00e8s le Sommet de Copenhague, les achats de No\u00ebl auront-ils \u00e9t\u00e9 \u00e9co-responsables ? Les consommateurs, emport\u00e9s dans la traditionnelle fr\u00e9n\u00e9sie d\u2019achats, auront-ils s\u00e9lectionn\u00e9 leurs cadeaux en fonction de leurs caract\u00e8res \u00e9cologiques ? Si cette attitude \u00e9co-responsable semble encore presque une utopie chez la plupart des consommateurs, elle devrait pourtant gagner peu \u00e0 peu les habitudes de consommation de tous.<\/p>\n\n\n\n\n\n
<\/p>\n\n
<\/a><\/span><\/span>Plus qu\u2019un effet de mode, le sommet de Copenhague a au moins d\u00e9montr\u00e9 que l\u2019heure \u00e9tait \u00e0 la solidarit\u00e9 globale… et \u00e0 la prise de vraies d\u00e9cisions pour enrayer le d\u00e9sastre \u00e9cologique qui pointe \u00e0 l\u2019horizon. Dans cette \u00e9quation, le consommateur, entreprise ou particulier, doit \u00e9galement jouer le r\u00f4le d\u2019une inconnue. Et contribuer \u00e0 cette r\u00e9gulation en orientant ses choix d\u2019achats vers des produits qui r\u00e9pondent \u00e0 des standards plus \u00e9cologiques, plus respectueux de l\u2019environnement.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Sur ce constat, l\u2019informatique et toute la sph\u00e8re des composants qui l\u2019entoure (des consommables \u00e0 l’in\u00e9narrable ordinateur), de par leur nature intrins\u00e8quement \u201creconstitu\u00e9e\u201d – car \u00e9manant de la construction de composants \u00e9lectroniques – sont directement impliqu\u00e9s dans cette vaste op\u00e9ration. Et pour cause, les chiffres sont \u00e9loquents. A elle seule, l\u2019industrie IT contribue \u00e0 2% du rejet de CO2 dans l\u2019atmosph\u00e8re. L\u2019usage de mat\u00e9riel – du processeur \u00e0 l\u2019\u00e9cran – d\u00e9gagent des quantit\u00e9s d\u2019\u00e9nergie dont la consommation, pour la plupart incontr\u00f4l\u00e9e, se trouvent \u00e0 la source du grand gaspillage. Mais ce n\u2019est pas tout. L\u00e0 o\u00f9 l\u2019informatique reste la plus dangereuse pour l\u2019environnement r\u00e9side dans sa production m\u00eame de composants \u00e9lectroniques polluants, utilis\u00e9s pour la construction d\u2019ordinateurs. Plomb, mercure, cadmium, polybromobiph\u00e9nyles, autant de substances toxiques incrust\u00e9es dans les composants. C\u2019est l\u00e0 que le consommateur a un r\u00f4le \u00e0 jouer : acheter des composants et des ordinateurs qui n\u2019exploitent pas ces m\u00eames substances, et des machines qui r\u00e9pondent aux canons de l\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Oui, mais comment s\u2019y retrouver ? Quel rep\u00e8re l\u2019acheteur, qu\u2019il soit une entreprise ou un particulier, dispose-t-il pour prendre sa d\u00e9cision ? La r\u00e9ponse : les \u00e9colabels. Leur r\u00f4le : identifier le caract\u00e8re \u00e9co-responsable d\u2019un produit en y apposant un \u201ctampon\u201d cens\u00e9 valider leur conformit\u00e9 \u00e9cologique. Suivre ces rep\u00e8res, aussi en pointill\u00e9s soient-ils, c\u2019est d\u00e9j\u00e0 le point de d\u00e9part d\u2019une attitude \u00e9co-responsable.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Dans ce dossier, nous allons aborder les diff\u00e9rents th\u00e8mes qui ont amen\u00e9 l\u2019industrie IT ainsi que diff\u00e9rentes organisations \u00e0 cr\u00e9er puis promouvoir ces \u00e9tiquettes vertes, car leur multiplication et leur tr\u00e8s forte segmentation rend la t\u00e2che tr\u00e8s difficile pour le consommateur. Passage en revue des \u00e9colabels, internationaux ou non, officiels et localis\u00e9s pour se frayer un chemin dans la jungle des r\u00e9f\u00e9rences vertes.<\/p>\n <\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Un point de d\u00e9part pour le GreenIT. C\u2019est ainsi que l\u2019on pourrait qualifier les \u00e9colabels. Techniquement, un constructeur de composants informatiques soumet les sp\u00e9cifications de son mat\u00e9riel \u00e0 un organisme qui dispense un \u00e9colabel. Ce dernier teste, analyse et statue si oui ou non ces sp\u00e9cifications r\u00e9pondent aux crit\u00e8res du label. Dans la positive, le constructeur pourra ainsi apposer sur son produit une \u00e9tiquette – g\u00e9n\u00e9ralement le logo de l\u2019organisme – qui garantira que son mat\u00e9riel est conforme \u00e0 tel label environnemental. Il pourra par exemple mettre en avant le recours limit\u00e9 – voire nul – aux substances dites toxiques ou \u00e0 un programme de recyclage.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n D\u2019une fa\u00e7on plus imag\u00e9e, pour les entreprises, l\u2019\u00e9colabel repr\u00e9sente un fil rouge \u00e0 suivre. A l\u2019image de ce qu\u2019on peut trouver le long des rayons de supermarch\u00e9 pour identifier les produits meilleur march\u00e9. \u201cUn outil de reconnaissance de la qualit\u00e9 \u00e9cologique d\u2019un produit\u201d, \u2019indique le site www.ecolabels.fr, site cr\u00e9\u00e9 par l\u2019Afnor, organisme de normalisation fran\u00e7ais – \u00e9galement garant de la norme NF Environnement (voir 2e partie). Sur le papier, il s\u2019agit donc d\u2019un formidable guide pour quiconque s\u2019essaie \u00e0 r\u00e9duire son empreinte carbone ou encore consommer plus \u201cvert\u201d. <\/p>\n\n Cons\u00e9quence majeure, les grilles de lectures sont \u00e0 prendre avec des pincettes au regard de la validit\u00e9 des donn\u00e9es fournies en amont. Pour op\u00e9rer un premier tri, l\u2019organisme de normalisation international ISO (International Standardization Organisation) a class\u00e9 les \u00e9colabels selon trois types<\/a>, chacun permettant d\u2019identifier la m\u00e9thode et la nature de l\u2019organisme qui certifie et attribue le s\u00e9same vert : <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/p>\n\n Combien \u00e7a co\u00fbte de se faire labelliser ?<\/strong> Trop nombreux et trop segment\u00e9s. C\u2019est le premier constat op\u00e9r\u00e9 lorsqu\u2019on observe un peu plus minutieusement le nombre et la cat\u00e9gorisation des \u00e9colabels dans le monde. Le probl\u00e8me est double : primo, leur multiplicit\u00e9 complique l\u2019affaire des consommateurs qui, en \u00e9tant confront\u00e9 \u00e0 un nombre \u00e9lev\u00e9 d\u2019\u00e9tiquettes, demeurent dubitatifs quant \u00e0 leur pertinence. Deuxio, leur segmentation pouss\u00e9e rend difficile la compr\u00e9hension du p\u00e9rim\u00e8tre d\u2019action de chaque label. Quels crit\u00e8res valident ces \u00e9colabels, quel segment analysent-ils ? S\u2019agit-il d\u2019imprimantes, d\u2019\u00e9crans, de serveurs, de portables ? Sur quel type de composants portent-ils ? Mais plus encore, ont-ils une quelconque valeur sur le sol fran\u00e7ais ou en Europe ? Autant d\u2019interrogations qui, si on ne peut que saluer la pr\u00e9sence de telles initiatives \u00e9cologiques – encore une fois -, nuisent quelque peu \u00e0 l\u2019effort premier de s\u00e9lection de produits informatiques, que l\u2019on soit un particulier ou une entreprise. <\/p>\n\n EuP et ROHS, pour une fabrication \u00e9colo<\/strong> <\/p>\n\n Autrement dit, l\u2019\u00e9co-conception, si elle engage la responsabilit\u00e9 du seul constructeur, constitue le point de d\u00e9part d\u2019un acte d\u2019achat – c\u00f4t\u00e9 consommateur – \u00e9co-responsable. Elle vient certifier la politique du constructeur en mati\u00e8re de respect environnemental. Il existe deux directives europ\u00e9ennes li\u00e9es \u00e0 l\u2019\u00e9co-conception cens\u00e9es r\u00e9glementer \u00e0 la fois le cycle de vie du mat\u00e9riel et sa fabrication. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Bref, vous l\u2019aurez compris, l\u2019\u00e9co-conception et ses normes permettent de cataloguer un constructeur en mettant en avant ses politiques de fabrication et leur caract\u00e8re \u00e9cologique. A condition encore une fois que ces normes soient affich\u00e9es.<\/p>\n Si l\u2019\u00e9co-conception symbolise la partie cach\u00e9e de l\u2019iceberg, les \u00e9colabels illustrent une attitude volontaire d\u2019un constructeur de montrer son engagement. Tout en gardant \u00e0 l\u2019esprit les diff\u00e9rents types d\u2019\u00e9tiquettes vertes et leur pertinence (qu\u2019elles soient de type I, II, ou III – voir la partie pr\u00e9c\u00e9dente). Mais, encore une fois, leur multiplicit\u00e9 et leur p\u00e9rim\u00e8tre d\u2019action plongent le consommateur dans le flou le plus trouble. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Certains labels qualifient la cha\u00eene de bout en bout – on les appelle \u00e9colabels globaux -, c\u2019est-\u00e0-dire qu\u2019ils couvrent l\u2019ensemble du cycle de vie du mat\u00e9riel informatique, de l\u2019\u00e9co-conception au recyclage. D\u2019autres adressent la probl\u00e9matique de la consommation d\u2019\u00e9nergie et enfin d\u2019autres encore couvrent l\u2019ensemble du spectre environnemental, mais peuvent \u00e9galement s\u2019appliquer \u00e0 l\u2019informatique.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span>Les officiels en France : NF Environnement et Eco-label europ\u00e9en<\/strong> <\/p>\n\n NF Environnement, vis\u00e9 \u00e9galement par le minist\u00e8re de l\u2019Ecologie et du d\u00e9veloppement durable, s\u2019il prend en compte nombre de produits non-informatiques, couvre les cartouches d\u2019encre des imprimantes. Il s\u2019int\u00e9resse aux produits dont l\u2019impact environnemental est r\u00e9duit. De son c\u00f4t\u00e9, l\u2019Ecolabel europ\u00e9en s\u2019appuie sur des crit\u00e8res d\u2019\u00e9co-conception, de consommation d\u2019\u00e9nergie et de mode veille, de recyclage et bien s\u00fbr sur le taux de substances toxiques (celles r\u00e9pertori\u00e9es dans la directive RoHS) contenu dans le produit. Il adresse les ordinateurs portables et les ordinateurs de bureau. Il fournit une importante base de donn\u00e9es en ligne.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Les Ecolabels dits globaux<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n \u00a0EnergyStar (Type II) et 80 Plus (Type II) : l\u2019efficacit\u00e9 avant tout<\/strong> <\/p>\n\n EnergyStar et 80 Plus<\/a>, deux labels n\u00e9s aux Etats-Unis couvrent le spectre unique de la consommation \u00e9nerg\u00e9tique des produits.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n EnergyStar est certainement le point de r\u00e9f\u00e9rence le plus connu dans le monde. Cr\u00e9\u00e9 en 1998 en Etats-Unis par l\u2019EPA (Environment Protection Agency), il a \u00e9t\u00e9 import\u00e9 en Europe par la Commission europ\u00e9enne en 2001. Il couvre un large \u00e9ventail de produits informatiques : les moniteurs, les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables et tablettes, les syst\u00e8mes informatiques int\u00e9gr\u00e9s, les serveurs, les stations de travail, les consoles de jeu et les appareils de traitement d\u2019images.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Le label 80 Plus, n\u00e9 en 2004 d\u2019une initiative de 34 industriels du secteur de l\u2019informatique, s\u2019int\u00e9resse quant \u00e0 lui \u00e0 l\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique des alimentations \u00e9lectriques des ordinateurs. Pour \u00eatre certifi\u00e9e 80 Plus, une alimentation \u00e9lectrique doit d\u00e9livrer au minimum une efficacit\u00e9 de 80 % sur une certaine plage de fonctionnement. Depuis le 20 juillet 2007, EnergyStar 4.0 s\u2019appuie sur les crit\u00e8res du programme 80 Plus pour \u00e9valuer l\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique des PC et des serveurs. <\/p>\n\n Comme le label NF Environnement, ces programmes ne sont pas limit\u00e9s \u00e0 l\u2019informatique, mais entrent dans des initiatives \u00e9tendues de d\u00e9veloppements durables. Malheureusement, les labels ci-dessous ne b\u00e9n\u00e9ficient que d\u2019une faible notori\u00e9t\u00e9 en France. Peu d\u2019entreprises (voire aucune) hexagonales sont r\u00e9f\u00e9renc\u00e9es dans les bases de donn\u00e9es de ces initiatives. Leur port\u00e9e reste limit\u00e9e \u00e0 leur pays d\u2019origine, o\u00f9 ils connaissent pour la plupart une reconnaissance \u00e0 la fois des particuliers et des entreprises. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Nous l\u2019avons vu dans la pr\u00e9c\u00e9dente partie : une partie du message \u00e9cologique et d\u2019\u00e9co-responsabilit\u00e9 se retrouve noy\u00e9 dans la multitude d\u2019\u00e9colabels pr\u00e9sents sur le march\u00e9 mondial. A cela viennent \u00e9galement s\u2019ajouter des initiatives propres \u00e0 certains constructeurs informatiques qui ont d\u00e9cid\u00e9 de d\u00e9velopper et de \u201cmarketer\u201d leur propre label vert qui \u00e9tiquette leur propre mat\u00e9riel. Si l\u2019initiative reste louable d\u2019un point de vue environnemental, on peut toutefois se demander pourquoi ces constructeurs contribuent \u00e0 l\u2019allongement de la liste d\u00e9j\u00e0 tr\u00e8s longue des \u00e9colabels. D\u2019autant que selon eux, leur propre \u00e9tiquette verte reste conforme aux labels existants EnergyStar et Epeat.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n C\u2019est notamment le cas de HP, l\u2019un des plus grands constructeurs d\u2019informatique au monde (tant sur les serveurs que sur les PC), qui via son programme Eco Solutions propose son label Eco Highights. Comme son nom l\u2019indique, il s\u2019agit de proposer aux entreprises souhaitant investir dans le mat\u00e9riel du groupe un guide parmi l\u2019important catalogue des produits du constructeur. HP commercialise des serveurs, des imprimantes, des PC, des \u00e9crans, des accessoires et \u00e9galement des services qui adressent le segment du datacenter, l\u2019un des \u00e9l\u00e9ments cl\u00e9s du tr\u00e8s tendance Cloud Computing.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Via ce label, le constructeur montre \u00e9galement son engagement \u00e0 suivre une politique \u00e9co-responsable et, dans la foul\u00e9e, \u00e0 diminuer la facture \u00e9lectrique des entreprises en proposant des produits plus efficaces. Un point qui constitue l\u2019argument cl\u00e9 du GreenIT aupr\u00e8s des entreprises. Eco Highlights, qui apparait dans la description du produit HP, adresse les probl\u00e9matiques d\u2019\u00e9co-conception, de r\u00e9duction d\u2019\u00e9nergie et d\u2019innovations techniques pour limiter l\u2019usage de consommable (pour les imprimantes notamment), mais \u00e9galement d\u00e9voile les intentions du constructeur \u00e0 limiter son empreinte carbone. Rappelons une nouvelle fois que cet \u00e9colabel \u201cpropri\u00e9taire\u201d int\u00e8gre dans la description du produit d\u2019autres ecolabels ind\u00e9pendants, comme l\u2019Epeat ou EnergyStar.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Dell, autre g\u00e9ant de l\u2019informatique, d\u00e9veloppe pareille initiative via son programme Energy Smart, qui selon lui vient compl\u00e9ter EnergyStar.<\/p>\n <\/a><\/span><\/span>Qui de mieux placer que l\u2019ONG symbole n\u00b01 de l\u2019\u00e9cologie dans le monde, pour porter la bonne parole \u00e9co-responsable aupr\u00e8s des constructeurs informatiques ? C\u2019est la mission que Greenpeace s\u2019est fix\u00e9e en 2006. Face \u00e0 la mont\u00e9e en puissance de l\u2019informatique dans le quotidien, et la progression du taux d\u2019\u00e9quipement des m\u00e9nages dans le monde, l\u2019ONG a d\u00e9cid\u00e9 de se concentrer sur les constructeurs informatiques et ceux de la t\u00e9l\u00e9phonie, et de livrer aux yeux du monde son propre barom\u00e8tre. Objectif : noter (sur 10) les constructeurs en fonction des politiques \u00e9co-responsables mises en place. Greenpeace base son analyse sur l\u2019usage de substances et mat\u00e9riaux toxiques, sur l\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique et bien s\u00fbr sur le recyclage.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Devenu tr\u00e8s m\u00e9diatique, le rapport Greenpeace constitue un point de rep\u00e8re important pour les consommateurs, m\u00eame si l\u2019analyse de l\u2019ONG repose sur des donn\u00e9es transmises par les constructeurs. Des donn\u00e9es qui n\u2019ont en rien \u00e9t\u00e9 v\u00e9rifi\u00e9es au pr\u00e9alable. Un probl\u00e8me de m\u00e9thologie, certes, mais des bons et mauvais points qui font toutefois office de lobbying aupr\u00e8s des constructeurs, qui se voient point\u00e9s publiquement du doigt, ou tout simplement f\u00e9licit\u00e9s. Autant dire que cela peut influer sur l\u2019image d\u2019une marque, en bien ou mauvais, surtout en plein contexte propice \u00e0 la prise de conscience \u00e9cologique. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Greenpeace a profit\u00e9 de l\u2019\u00e9dition 2010 du Consumer Electronic Show de Las Vegas – la grande messe de l\u2019\u00e9lectronique grand public – pour publier la 14e \u00e9dition de son barom\u00e8tre. Nokia et Sony Ericsson obtiennent aujourd\u2019hui les meilleures notes avec respectivement 7,3 et 6,9 sur 10. Ces deux nordistes poss\u00e8dent une belle longueur d\u2019avance sur les autres constructeurs qui demeurent dans le ventre mou du classement, entre 5 et 6 sur 10. On y retrouve notamment Apple, Sony, Motorola, Samsung, Philips et Toshiba. Le plus mauvais \u00e9l\u00e8ve, Nintendo, obtient la note de 1,4 lors de ce classement. Bref, si Greenpeace ne propose pas \u00e0 proprement dit un \u00e9colabel, son barom\u00e8tre offre toutefois aux consommateurs, entreprises ou particuliers, un guide des marques et de leur politique \u00e9cologique. <\/p>\n <\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Voici quelques sites qui vous permettrons d\u2019en savoir plus :<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Si l\u2019heure est \u00e0 la prise de vraies d\u00e9cisions pour enrayer le d\u00e9sastre \u00e9cologique qui pointe \u00e0 l\u2019horizon, quels rep\u00e8res l\u2019acheteur, qu\u2019il soit une entreprise ou un particulier, dispose-t-il pour prendre sa d\u00e9cision dans le\u2026<\/p>","protected":false},"author":82,"featured_media":66657,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"ep_exclude_from_search":false,"footnotes":""},"categories":[597,4069],"tags":[],"hubs":[],"acf":{"post_show_excerpt":false,"post_source":{"title":"Tom's Hardware FR","url":"http:\/\/www.presence-pc.com\/","target":""}},"yoast_head":"\nTrois types, trois niveaux de pertinence<\/h2>\n
Dans la pratique, les \u00e9colabels se sont multipli\u00e9s ces derni\u00e8res ann\u00e9es – mouvance GreenIT oblige -, et peuvent aujourd\u2019hui, pour la plupart, pr\u00eater \u00e0 confusion. Pourquoi ? D\u2019une part car leur attribution et leur validation, \u00e0 l\u2019exception de quelques uns, reposent sur des crit\u00e8res et param\u00e8tres fournis par les constructeurs eux-m\u00eames – on parle de mode auto-d\u00e9claratif. Et surtout, ces crit\u00e8res ne sont pas, avant la soumission par le constructeur, certifi\u00e9s et valid\u00e9s par un organisme ind\u00e9pendant, qui pourrait alors faire office de tiers de confiance. <\/p>\n\n\n\n\n\n
Gage de fiabilit\u00e9 pour certains, se faire labelliser n\u2019est pas gratuit. En Europe, les demandes d’attribution du label \u00e9cologique sont soumises au paiement d’une redevance. L’utilisation du label est \u00e9galement soumise au paiement d’une redevance annuelle par l’utilisateur : le montant minimal de la redevance pour les frais de traitement de la demande est fix\u00e9 \u00e0 300 euros et le montant maximal \u00e0 1 300 euros.
En France, la visite d\u2019audit et les frais de dossier s\u2019\u00e9l\u00e8vent \u00e0 1825 euros. La redevance annuelle correspond \u00e0 0,15 % du chiffre d\u2019affaires des produits certifi\u00e9s. La redevance annuelle minimale est fix\u00e9e, par groupe de produits et par demandeur, \u00e0 500 euros et la redevance annuelle maximale \u00e0 25 000 euros. En France, elle varie de 800 euros \u00e0 25 000 euros (une r\u00e9duction de 25% sera accord\u00e9e aux PME). Pour les \u00e9colabels de type II, les organismes peuvent monnayer la soumission, les tests (s\u2019il y en a) et l\u2019attribution de l\u2019\u00e9tiquette. Les prix sont fix\u00e9s par ce m\u00eame organisme qui d\u00e9cide par ailleurs de la dur\u00e9e de validit\u00e9 de son label. <\/p>\nL\u2019\u00e9co-conception, comme point de d\u00e9part<\/h2>\n
<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n
Et le d\u00e9cryptage est d\u2019autant plus difficile si on y ajoute le principe d\u2019\u00e9co-conception, lui-m\u00eame encadr\u00e9 par des normes rigoureuses. L\u2019\u00e9co-conception, c\u2019est le <\/a><\/span><\/span>point de d\u00e9part d\u2019une chaine GreenIT pour un constructeur informatique dans la mesure o\u00f9 cela repr\u00e9sente le cycle de vie du produit. En aposant un sceau d\u2019\u00e9co-conception normalis\u00e9 sur un produit, le constructeur montre son engagement \u00e0 respecter l\u2019environnement, \u201cde l\u2019extraction des mati\u00e8res \u00e0 la gestion de la fin de la vie du mat\u00e9riel, avec le recyclage de la plupart des composants\u201d, comme l\u2019indique l\u2019Afnor, l\u2018organisme de normalisation fran\u00e7ais, qui a permis de d\u00e9finir un peu plus finement l\u2019\u00e9co-conception. D\u00e8s le commencement de la fabrication, en somme.<\/p>\n\n\n\n\n\nLa p\u00e9taudi\u00e8re des \u00e9colabels<\/h2>\n
En France, ces deux labels, NF Environnement et l\u2019Eco-label europ\u00e9en, tous deux de type I, sont les deux seuls \u00e0 \u00eatre officiels. Ils sont tous deux valid\u00e9s et certifi\u00e9s par l\u2019organisme de normalisation fran\u00e7ais Afnor.<\/p>\n\n\n\n\n\nLa p\u00e9taudi\u00e8re des \u00e9colabels (suite)<\/h2>\n
<\/p>\n\n\n\n\n\n
Programmes non-sp\u00e9cifiques \u00e0 l\u2019informatique<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\nDes \u00e9tiquettes propres aux constructeurs<\/h2>\n
Le cas Greenpeace <\/h2>\n
Quelques liens pour en savoir plus<\/h2>\n