{"id":66656,"date":"2010-02-01T09:30:01","date_gmt":"2010-02-01T08:30:01","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2010\/02\/01\/ecolabels-quels-reperes-pour-guider-lachat-informatique\/"},"modified":"2023-06-22T16:45:29","modified_gmt":"2023-06-22T14:45:29","slug":"ecolabels-quels-reperes-pour-guider-lachat-informatique","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/ecolabels-quels-reperes-pour-guider-lachat-informatique\/","title":{"rendered":"Ecolabels : quels rep\u00e8res pour guider l’achat informatique ?"},"content":{"rendered":"

Introduction<\/h2>\n

Apr\u00e8s le Sommet de Copenhague, les achats de No\u00ebl auront-ils \u00e9t\u00e9 \u00e9co-responsables ? Les consommateurs, emport\u00e9s dans la traditionnelle fr\u00e9n\u00e9sie d\u2019achats, auront-ils s\u00e9lectionn\u00e9 leurs cadeaux en fonction de leurs caract\u00e8res \u00e9cologiques ? Si cette attitude \u00e9co-responsable semble encore presque une utopie chez la plupart des consommateurs, elle devrait pourtant gagner peu \u00e0 peu les habitudes de consommation de tous.<\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n

\"Image<\/a><\/span><\/span>Plus qu\u2019un effet de mode, le sommet de Copenhague a au moins d\u00e9montr\u00e9 que l\u2019heure \u00e9tait \u00e0 la solidarit\u00e9 globale… et \u00e0 la prise de vraies d\u00e9cisions pour enrayer le d\u00e9sastre \u00e9cologique qui pointe \u00e0 l\u2019horizon. Dans cette \u00e9quation, le consommateur, entreprise ou particulier, doit \u00e9galement jouer le r\u00f4le d\u2019une inconnue. Et contribuer \u00e0 cette r\u00e9gulation en orientant ses choix d\u2019achats vers des produits qui r\u00e9pondent \u00e0 des standards plus \u00e9cologiques, plus respectueux de l\u2019environnement.<\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n

Sur ce constat, l\u2019informatique et toute la sph\u00e8re des composants qui l\u2019entoure (des consommables \u00e0 l’in\u00e9narrable ordinateur), de par leur nature intrins\u00e8quement \u201creconstitu\u00e9e\u201d – car \u00e9manant de la construction de composants \u00e9lectroniques – sont directement impliqu\u00e9s dans cette vaste op\u00e9ration. Et pour cause, les chiffres sont \u00e9loquents. A elle seule, l\u2019industrie IT contribue \u00e0 2% du rejet de CO2 dans l\u2019atmosph\u00e8re. L\u2019usage de mat\u00e9riel – du processeur \u00e0 l\u2019\u00e9cran – d\u00e9gagent des quantit\u00e9s d\u2019\u00e9nergie dont la consommation, pour la plupart incontr\u00f4l\u00e9e, se trouvent \u00e0 la source du grand gaspillage. Mais ce n\u2019est pas tout. L\u00e0 o\u00f9 l\u2019informatique reste la plus dangereuse pour l\u2019environnement r\u00e9side dans sa production m\u00eame de composants \u00e9lectroniques polluants, utilis\u00e9s pour la construction d\u2019ordinateurs. Plomb, mercure, cadmium, polybromobiph\u00e9nyles, autant de substances toxiques incrust\u00e9es dans les composants. C\u2019est l\u00e0 que le consommateur a un r\u00f4le \u00e0 jouer : acheter des composants et des ordinateurs qui n\u2019exploitent pas ces m\u00eames substances, et des machines qui r\u00e9pondent aux canons de l\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique.<\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n

Oui, mais comment s\u2019y retrouver ? Quel rep\u00e8re l\u2019acheteur, qu\u2019il soit une entreprise ou un particulier, dispose-t-il pour prendre sa d\u00e9cision ? La r\u00e9ponse : les \u00e9colabels. Leur r\u00f4le : identifier le caract\u00e8re \u00e9co-responsable d\u2019un produit en y apposant un \u201ctampon\u201d cens\u00e9 valider leur conformit\u00e9 \u00e9cologique. Suivre ces rep\u00e8res, aussi en pointill\u00e9s soient-ils, c\u2019est d\u00e9j\u00e0 le point de d\u00e9part d\u2019une attitude \u00e9co-responsable.<\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n

Dans ce dossier, nous allons aborder les diff\u00e9rents th\u00e8mes qui ont amen\u00e9 l\u2019industrie IT ainsi que diff\u00e9rentes organisations \u00e0 cr\u00e9er puis promouvoir ces \u00e9tiquettes vertes, car leur multiplication et leur tr\u00e8s forte segmentation rend la t\u00e2che tr\u00e8s difficile pour le consommateur. Passage en revue des \u00e9colabels, internationaux ou non, officiels et localis\u00e9s pour se frayer un chemin dans la jungle des r\u00e9f\u00e9rences vertes.<\/p>\n

Trois types, trois niveaux de pertinence<\/h2>\n

\"Image<\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n

Un point de d\u00e9part pour le GreenIT. C\u2019est ainsi que l\u2019on pourrait qualifier les \u00e9colabels. Techniquement, un constructeur de composants informatiques soumet les sp\u00e9cifications de son mat\u00e9riel \u00e0 un organisme qui dispense un \u00e9colabel. Ce dernier teste, analyse et statue si oui ou non ces sp\u00e9cifications r\u00e9pondent aux crit\u00e8res du label. Dans la positive, le constructeur pourra ainsi apposer sur son produit une \u00e9tiquette – g\u00e9n\u00e9ralement le logo de l\u2019organisme – qui garantira que son mat\u00e9riel est conforme \u00e0 tel label environnemental. Il pourra par exemple mettre en avant le recours limit\u00e9 – voire nul – aux substances dites toxiques ou \u00e0 un programme de recyclage.<\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n

D\u2019une fa\u00e7on plus imag\u00e9e, pour les entreprises, l\u2019\u00e9colabel repr\u00e9sente un fil rouge \u00e0 suivre. A l\u2019image de ce qu\u2019on peut trouver le long des rayons de supermarch\u00e9 pour identifier les produits meilleur march\u00e9. \u201cUn outil de reconnaissance de la qualit\u00e9 \u00e9cologique d\u2019un produit\u201d, \u2019indique le site www.ecolabels.fr, site cr\u00e9\u00e9 par l\u2019Afnor, organisme de normalisation fran\u00e7ais – \u00e9galement garant de la norme NF Environnement (voir 2e partie). Sur le papier, il s\u2019agit donc d\u2019un formidable guide pour quiconque s\u2019essaie \u00e0 r\u00e9duire son empreinte carbone ou encore consommer plus \u201cvert\u201d.

Dans la pratique, les \u00e9colabels se sont multipli\u00e9s ces derni\u00e8res ann\u00e9es – mouvance GreenIT oblige -, et peuvent aujourd\u2019hui, pour la plupart, pr\u00eater \u00e0 confusion. Pourquoi ? D\u2019une part car leur attribution et leur validation, \u00e0 l\u2019exception de quelques uns, reposent sur des crit\u00e8res et param\u00e8tres fournis par les constructeurs eux-m\u00eames – on parle de mode auto-d\u00e9claratif. Et surtout, ces crit\u00e8res ne sont pas, avant la soumission par le constructeur, certifi\u00e9s et valid\u00e9s par un organisme ind\u00e9pendant, qui pourrait alors faire office de tiers de confiance. <\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n

Cons\u00e9quence majeure, les grilles de lectures sont \u00e0 prendre avec des pincettes au regard de la validit\u00e9 des donn\u00e9es fournies en amont. Pour op\u00e9rer un premier tri, l\u2019organisme de normalisation international ISO (International Standardization Organisation) a class\u00e9 les \u00e9colabels selon trois types<\/a>, chacun permettant d\u2019identifier la m\u00e9thode et la nature de l\u2019organisme qui certifie et attribue le s\u00e9same vert : <\/p>\n\n\n\n\n\n

<\/p>\n\n