{"id":66864,"date":"2010-02-22T09:30:01","date_gmt":"2010-02-22T08:30:01","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2010\/02\/22\/web-semantique-quand-le-web-devient-donnees\/"},"modified":"2023-06-23T11:45:15","modified_gmt":"2023-06-23T09:45:15","slug":"web-semantique-quand-le-web-devient-donnees","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/web-semantique-quand-le-web-devient-donnees\/","title":{"rendered":"Web s\u00e9mantique : quand le Web devient donn\u00e9es"},"content":{"rendered":"
<\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Quand la donn\u00e9e prend le dessus. C\u2019est ainsi que pourrait \u00eatre, tr\u00e8s vulgairement, r\u00e9sum\u00e9 le Web s\u00e9mantique. Un vaste projet qui a \u00e9clat\u00e9 aux yeux de tous suite \u00e0 l\u2018intervention de Tim Berners-Lee, patron du W3C – et \u00e9galement p\u00e8re du Web -, le consortium en charge de d\u00e9finir les standards du Web. Dans un entretien r\u00e9alis\u00e9 par le Courrier Unesco en 2000, il est parvenu \u00e0 transmettre sa vision d\u2019un autre web. Non pas le web 2.0, qui aujourd\u2019hui bouleverse les usages du Web en donnant la parole aux internautes, en rendant le web plus participatif, non pas le Web 3.0 dont les contours restent encore aujourd\u2019hui \u00e0 g\u00e9om\u00e9trie variable – on parle notamment d\u2019Internet des objets. Mais, bien un principe qui doit doter le Web d\u2019une part d\u2019intelligence qui lui fait d\u00e9faut aujourd\u2019hui.\u00a0 <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n \u201cJ\u2019ai un double r\u00eave pour le Web. D\u2019une part, je le vois devenir un moyen tr\u00e8s puissant de coop\u00e9ration entre les \u00eatres humains. Et dans un second temps, j\u2019aimerais que ce soit les ordinateurs qui coop\u00e8rent. […] Quand mon r\u00eave sera r\u00e9alis\u00e9, le Web sera un univers o\u00f9 la fantaisie de l\u2019\u00eatre humain et la logique de la machine pourront coexister pour former un m\u00e9lange id\u00e9al et puissant.<\/em>\u201d<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Une vision un peu magique d\u2019un environnement connect\u00e9 o\u00f9 seul le sens de l\u2019information, de la donn\u00e9e serait pris en compte pour livrer \u00e0 l\u2019internaute une information riche, contextualis\u00e9e et fortement qualifi\u00e9e. Bref logique. Une logique d\u00e9crite informatiquement par des technologies, des standards qui cr\u00e9ent des liaisons entre chaque donn\u00e9e et chaque information pour lui donner du sens. Autrement dit, pousser beaucoup plus loin le concept de l\u2019information comme on le con\u00e7oit aujourd\u2019hui, pour d\u00e9barquer dans un monde contr\u00f4l\u00e9 par des vocabulaires, des th\u00e9saurus. Un monde o\u00f9 la donn\u00e9e n\u2019est pas consid\u00e9r\u00e9e uniquement comme une donn\u00e9e, mais comme une bulle s\u00e9mantique.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Les activit\u00e9s li\u00e9es au Web s\u00e9mantique existent depuis 1998 au sein du W3C, et ont d\u00e9bouch\u00e9 depuis sur l\u2019\u00e9closion d\u2019une s\u00e9rie de technologies qui forment l\u2019ossature de l\u2019ensemble. D\u00e9sormais presque matures, ces standards restent malgr\u00e9 tout peu utilis\u00e9s, tout simplement car les principes du Web s\u00e9mantique demeurent, eux aussi, un peu flous dans l\u2019esprit des internautes et dans celui des entreprises. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Ce dossier vise \u00e0 d\u00e9crypter les m\u00e9canismes du Web s\u00e9mantique, en tentant de livrer une d\u00e9finition aussi claire que possible, de faire un \u00e9tat des lieux des technologies qui orchestrent ce beau concept. Avant de faire un focus sur les usages, puis sur les ouvertures qu\u2019apporte l\u2019approche s\u00e9mantique, notamment au niveau du poste de travail. En route vers le web des donn\u00e9es.<\/p>\n <\/a><\/span><\/span>Donner de l\u2019intelligence aux donn\u00e9es. Si nous avions \u00e0 d\u00e9finir de fa\u00e7on imag\u00e9e ce que peut \u00eatre le Web s\u00e9mantique, c\u2019est ainsi que nous pourrions nous y prendre. Une approche qui pousse alors beaucoup plus loin la conception ainsi que les usages du Web, y compris 2.0.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Pour assimiler le concept du web s\u00e9mantique, il convient d\u2019abord de rappeler comment fonctionne, de fa\u00e7on succincte, le web classique. Le web, comme l\u2019a cr\u00e9\u00e9 Tim Berners-Lee, repose sur deux id\u00e9es fondamentales : fournir un moyen d\u2019\u00e9change de documents pour permettre aux chercheurs – \u00e0 l\u2019\u00e9poque ceux du Cern – de concentrer les r\u00e9sultats de leurs travaux au sein d\u2019un m\u00eame lieu consultable par tous. Tim Berners-Lee cr\u00e9e alors une couche normalis\u00e9e sur TCP\/IP, qu\u2019il baptise HTTP, pour partager des requ\u00eates. Restait ensuite \u00e0 cr\u00e9er un langage structurant, HTML, ind\u00e9pendant du reste, avec une particularit\u00e9 qui aujourd\u2019hui fait la force du Web : le lien hypertexte. Ici, donc, le web prend une couleur tr\u00e8s \u201cdocument\u201d. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Les technologies du Web s\u00e9mantique poussent le concept beaucoup plus loin. Leur objectif : structurer de l\u2019information pour cr\u00e9er informatiquement du sens qui serait compr\u00e9hensible par les machines. On parle alors d\u2019automatisation de la gestion de la connaissance. En structurant et qualifiant tr\u00e8s fortement l\u2019information et donc les donn\u00e9es – par le biais de m\u00e9ta-donn\u00e9es et d\u2019annotations -, on parvient \u00e0 enrichir le p\u00e9rim\u00e8tre d\u2019une donn\u00e9e et de cr\u00e9er ainsi un champ s\u00e9mantique. C\u2019est la premi\u00e8re \u00e9tape. Suit ensuite celle qui va illustrer la puissance du Web s\u00e9mantique : donner de la logique entre toutes ces donn\u00e9es, et ce encore une fois de fa\u00e7on informatique, pour que l\u2019ordinateur puisse livrer une repr\u00e9sentation de la connaissance. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Nous entrons, si on se r\u00e9f\u00e8re \u00e0 la vision de Tim Berners-Lee – bien qu\u2019un peu utopique aujourd\u2019hui -, dans un monde de dictionnaires, th\u00e9saurus, vocabulaires qui connectent et relient ensemble les donn\u00e9es. La valeur s\u00e9mantique de ces derni\u00e8res prime avant tout.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Autre atout du web s\u00e9mantique, les donn\u00e9es, ainsi que le champ s\u00e9mantique qu\u2019on y attribue, sont par d\u00e9finition int\u00e9rop\u00e9rables. Selon le W3C, il s\u2019agit de transformer le Web en une gigantesque base de donn\u00e9es o\u00f9 tout serait partag\u00e9 par tous et chaque bout d\u2019information pourrait dialoguer avec un autre. Le web s\u00e9mantique est donc bien un web de donn\u00e9es – et non pas un web orient\u00e9 document, comme nous le mentionnions pr\u00e9c\u00e9demment. Ce sont les donn\u00e9es qui, qualifi\u00e9es, structur\u00e9es et reli\u00e9es en de multiples endroits puis plac\u00e9es dans un environnement distribu\u00e9 – le Web – forment la logique d\u2019ensemble du web s\u00e9mantique.<\/p>\n Plut\u00f4t que de termes informatiques, le Web s\u00e9mantique emprunte ses termes au domaine de la logique, c\u2019est-\u00e0-dire aux logiciens. Un point \u00e9vident car rappelons le, le Web s\u00e9mantique vise \u00e0 traduire informatiquement une repr\u00e9sentation de la connaissance. L\u2019exemple le plus probrant est le terme \u201cOntologie\u201d, qui constitue une brique fondamentale de l\u2019approche s\u00e9mantique. L\u2019ontologie, dans le cadre du Web s\u00e9mantique, fournit les r\u00e8gles de logiques qui unissent et connectent les donn\u00e9es, qui ont \u00e9t\u00e9 au pr\u00e9alable d\u00e9finies. On parle \u00e9galement de r\u00e8gles d\u2019inf\u00e9rence<\/a>, autre terme \u00e9galement emprunt\u00e9 aux logiciens. <\/p>\n\n Un exemple ? Imaginons les technologies du web s\u00e9mantique appliqu\u00e9es \u00e0 un vaste catalogue d\u2019un site de commerce \u00e9lectronique. En d\u00e9crivant minutieusement chaque produit (en y ajoutant des m\u00e9ta-donn\u00e9es), l\u2019utilisateur dispose d\u2019une vaste somme d\u2019informations riches et logiques, auxquelles il a acc\u00e8s en fonction de sa recherche. Au produit est associ\u00e9 un nombre de donn\u00e9es qui, elles-m\u00eame, sont connect\u00e9es \u00e0 d\u2019autres\u00a0 gr\u00e2ce \u00e0 des r\u00e8gles pr\u00e9-d\u00e9finies. Je recherche une cafeti\u00e8re, l\u2019application m\u2019affichera pour r\u00e9sultat, sa nature, son mat\u00e9riau, un comparatif de prix, sa provenance, mais \u00e9galement des informations sur le caf\u00e9. A chaque information, une autre se d\u00e9clenche, logiquement. Comment \u00e7a marche ? Apr\u00e8s une tentative de d\u00e9finition du web s\u00e9mantique, entrons de plain pied dans les technologies qui coordonnent le concept. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Le web s\u00e9mantique est une fus\u00e9e \u00e0 plusieurs \u00e9tages, dont les premiers (qui servent de socle \u00e0 l\u2019ensemble) ne sont ni plus ni moins que des technologies 100% web, et normalis\u00e9es par le W3C. Et donc consid\u00e9r\u00e9es comme stables. Voici comment le W3C repr\u00e9sente l\u2019architecture du Web s\u00e9mantique. Nous nous contenterons de notre c\u00f4t\u00e9 de n\u2019aborder que les pi\u00e8ces ma\u00eetresses de ce puzzle. Voici le \u201clayercake\u201d du Web S\u00e9mantique, comme le voit le W3C.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n URI : localiser la ressource <\/p>\n\n RDF : la description des relations<\/strong> <\/p>\n\n Dans ce cas, \u201cmammif\u00e8res\u201d, alors objet dans la premi\u00e8re relation, devient sujet dans la seconde. On parle dans ce cas de noeuds. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n C\u2019est ainsi que s\u2019imbriquent les d\u00e9finitions avec RDF, permettant d\u2019\u00e9laborer des graphes de la connaissance, mat\u00e9rialisant des groupes d\u2019objets et les connexions qui les relient. Notons que chaque donn\u00e9e de l\u2019exemple pr\u00e9c\u00e9dent est identifi\u00e9e gr\u00e2ce \u00e0 des URI, qui localisent l\u2019information.<\/p>\n OWL : les logiques qualifiantes<\/strong><\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n RDF, s\u2019il d\u00e9crit la structure, peine en revanche \u00e0 d\u00e9crire les liaisons logiques entre les triplets. C\u2019est l\u00e0 qu\u2019intervient OWL (Web Ontology language), dont la version 2.0 a \u00e9t\u00e9 normalis\u00e9e par le W3C en octobre 2009<\/a>. Son principe : fournir des r\u00e8gles et des contraintes logiques entre les triplets d\u00e9finis en RDF de fa\u00e7on \u00e0 permettre d\u2019assurer un m\u00e9canisme d\u2019interconnexion entre chaque \u00e9l\u00e9ment. Et ce dans une grammaire \u00e9galement XML.<\/p>\n\n <\/p>\n\n Par exemple, et toujours \u00e0 partir de notre premier exemple, OWL va permettre d\u2019\u00e9crire une ontologie qui d\u00e9crira que le sujet reli\u00e9 au pr\u00e9dicat \u201cappartient \u00e0 la famille de\u201d doit obligatoirement \u00eatre un animal. OWL constitue d\u00e8s lors le ciment du web s\u00e9mantique car il donne la coh\u00e9rence n\u00e9cessaire aux imbrications formalis\u00e9es en RDF. OWL fournit ici les inf\u00e9rences.<\/p>\n\n <\/p>\n\n OWL pousse \u00e9galement le raisonnement plus loin, en proposant notamment des relations de transitivit\u00e9. Si le tigre appartient \u00e0 la famille des mammif\u00e8res et qu\u2019un mammif\u00e8re est un vert\u00e9br\u00e9, alors le tigre est un vert\u00e9br\u00e9, pour reprendre notre exemple pr\u00e9c\u00e9dent. Autant dire qu\u2019avec RDF, OWL forme un puissant duo de description, de relations et de logiques qui transmettent aux machines un semblant \u201cd\u2019intelligence\u201d. <\/p>\n\n <\/p>\n\n Pour cette raison, transpos\u00e9e dans le monde des syst\u00e8mes d\u2019entreprise, l\u2019ontologie peut \u00e9galement servir \u00e0 \u00e9noncer des r\u00e8gles m\u00e9tiers, qui viennent d\u00e9crire les m\u00e9canismes d\u2019un processus, propre \u00e0 l\u2019entreprise. Pour automatiser la gestion du savoir en interne, par exemple, surtout dans le cas d\u2019entreprises \u00e0 fort volume de donn\u00e9es. <\/p>\n\n SPARQL : les requ\u00eates sur RDF<\/strong><\/p>\n\n <\/p>\n\n Dernier \u00e9tage cl\u00e9 de la fus\u00e9e du Web s\u00e9mantique, SPARQL<\/a> (Query Language for RDF) est un langage de requ\u00eate RDF, normalis\u00e9 par le W3C en janvier 2008. Ce langage permet d\u2019interroger n\u2019importe quel \u00e9l\u00e9ment du triplet que forme RDF. C\u2019est le maillon essentiel qui permet de manipuler les donn\u00e9es. Il s\u2019apparente quelque peu \u00e0 SQL – \u00e0 qui il emprunte une partie de sa syntaxe -, dans le monde des bases de donn\u00e9es relationnelles. SPARQL permet par exemple d\u2019extraire un sous-graphe \u00e0 partir d\u2019un graphe RDF ou tout simplement d\u2019en former un autre. Bref, SPARQL constitue la brique technologique qui vient compl\u00e9ter l\u2019\u00e9co-syst\u00e8me du Web s\u00e9mantique et le rendre parfaitement exploitable. Le stack est complet.<\/p>\n\n <\/p>\n\n Aussi complexe que cela puisse para\u00eetre, il existe des fa\u00e7ons de faire du web s\u00e9mantique, \u00e0 la port\u00e9e de tous. Une fa\u00e7on d\u2019int\u00e9grer simplement des m\u00e9ta-donn\u00e9es dans une simple page HTML. C\u2019est ce qu\u2019on appelle les microformats. Cela fera l\u2019objet de la troisi\u00e8me partie de notre dossier.<\/p>\n <\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Appliquer les principes du web s\u00e9mantique \u00e0 une simple page HTML. C\u2019est la promesse que tiennent les microformats : permettre d\u2019int\u00e9grer au coeur de simples documents HTML des briques s\u00e9mantiques afin de faciliter l\u2019\u00e9change d\u2019informations entre machines. L\u2019un des avantages des microformats est que leur simplicit\u00e9 d\u2019int\u00e9gration et leur grammaire r\u00e9duite les rendent \u00e9galement lisibles par l\u2019humain.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Il s\u2019agit ainsi d\u2019apporter des marqueurs s\u00e9mantiques dans les attributs HTML classiques – finalement un peu comme on pourrait le faire avec des feuilles de style CSS – de fa\u00e7on \u00e0 qualifier l\u2019information contenue. Ce que ne fait pas HTML, rappelons le, qui se contente quant \u00e0 lui d\u2019afficher le contenu. Les microformats ont pour objectif de se fondre dans les comportements du Web actuel, comme l\u2019indique le site microformats.org.<\/a><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n C\u00f4t\u00e9 usage, les microformats servent aujourd\u2019hui \u00e0 d\u00e9crire des donn\u00e9es li\u00e9es \u00e0 la personne, comme son profil, son carnet d\u2019adresse, l\u2019agenda ou encore les donn\u00e9es li\u00e9es aux coordonn\u00e9es g\u00e9ographiques. Des informations susceptibles d\u2019\u00eatre trait\u00e9es par une autre application en ligne, \u00e9chang\u00e9es, ou tout simplement sauvegard\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Il existe aujourd\u2019hui un certain nombre – quoique assez r\u00e9duit – de microformats, qui fournissent des marquages sp\u00e9cifiques, pr\u00eats \u00e0 \u00eatre ins\u00e9r\u00e9s dans le code HTML. Parmi les plus connus, on retrouve :<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Aujourd\u2019hui, de nombreux sites \u00e0 fort trafic impl\u00e9mentent les microformats, comme Yahoo Local, Flickr, Meet-up, Upcoming, Technorati, Ice Rocket, le .Mac d’Apple.<\/p>\n <\/a><\/span><\/span>Les marqueurs s\u00e9mantiques s\u2019ins\u00e8rent via les attributs \u201cclass\u201d, \u201crel\u201d , propres au (x)HTML. Voici un exemple de code qui utilise hCard. D\u2019abord le code HTML sans marqueur s\u00e9mantique : <\/p>\n\n \u201cgiven-name\u201d, \u201cfamily-name\u201d, \u201ccountry-name\u201d et \u201cfn n\u201d sont des classes d\u00e9finies dans hCard, pour former une vCard. Il faut se r\u00e9f\u00e9rer \u00e0 la documentation officielle pour conna\u00eetre les classes disponibles<\/a>.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Il existe une liste d\u2019outils qui permettent de manipuler les formats ainsi que les impl\u00e9mentations qui en ont \u00e9t\u00e9 faites sur le site microformats.org<\/a>. On remarque notamment que Facebook supporte hCard et qu\u2019il existe certaines extensions pour Firefox, dont le populaire Operator. <\/p>\n\n La s\u00e9mantique int\u00e9gr\u00e9 \u00e0 HTML 5<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Et le concept devrait peu \u00e0 peu se propager au fur et \u00e0 mesure des avanc\u00e9es des travaux du W3C. Le consortium en charge de normaliser les standards du Web a d\u00e9cid\u00e9 d\u2019int\u00e9grer la norme RDFa \u00e0 HTML 5, la prochaine \u00e9volution du langage de structuration de web, qui doit notamment r\u00e9volutionner la conception de pages Web (voir le dossier sur HTML 5<\/a>). Et pour acc\u00e9l\u00e9rer les d\u00e9veloppements, le consortium a r\u00e9-activ\u00e9 d\u00e9but f\u00e9vrier 2010 le groupe de travail sur RDFa, un groupe dissous apr\u00e8s la publication de la version 1.0 du standard, comme il est de coutume au sein du W3C.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n RDFa partage la m\u00eame vision que les microformats : permettre d\u2019int\u00e9grer au sein de documents HTML – via les attributs de ce m\u00eame langage -, des \u00e9l\u00e9ments s\u00e9mantiques destin\u00e9s \u00e0 enrichir la page. Clairement, associer des m\u00e9ta-donn\u00e9es \u00e0 un document HTML de fa\u00e7on \u00e0 automatiser l\u2019\u00e9change d\u2019informations entre machines. Une des particularit\u00e9s des microformats est \u00e9galement d\u2019\u00eatre facilement impl\u00e9mentable et d\u2019\u00eatre lisible par l\u2019humain. Le gros avantage est \u00e9videmment qu\u2019il repose sur RDF, permettant ainsi de cr\u00e9er un stack de normes plus coh\u00e9rent. Notons qu\u2019\u00e0 l\u2019inverse les microformats ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9finis par la communaut\u00e9 de microformats.org. Ce ne sont d\u00e8s lors pas des standards.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Les microformats repr\u00e9sentent ainsi une fa\u00e7on pour le grand public de toucher du doigt la puissance du Web s\u00e9mantique, partant d\u2019un existant comme (x)HTML. Pour autant, ce n\u2019est pas l\u2019unique moyen d\u2019entrer dans cet univers. Depuis plusieurs ann\u00e9es, des laboratoires travaillent \u00e0 transposer ces technologies vers le poste de travail. Donnant alors une autre application au concept. C\u2019est ce que nous allons aborder dans notre derni\u00e8re partie.<\/p>\nStructurer et qualifier la donn\u00e9e…<\/h2>\n
… pour la rendre \u201dintelligente\u201d<\/h2>\n
<\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n
Dans un contexte de recherche d\u2019information, l\u00e0 encore, l\u2019avantage du web s\u00e9mantique est \u00e9vident. Gr\u00e2ce \u00e0 une somme de donn\u00e9es connect\u00e9es entre elles par des liaisons structurantes, les r\u00e9sultats d\u2019une requ\u00eate livre, non plus de seuls documents HTML contenant les termes de la recherche, mais un ensemble d\u2019informations pertinentes et logiques. Les r\u00e9sultats de la recherche ne reposent plus sur les termes que renferment une page Web (comme pourrait le faire Google), mais sur des informations fournies par des donn\u00e9es entrela\u00e7\u00e9es.
Reste alors \u00e0 d\u00e9finir tr\u00e8s pr\u00e9cis\u00e9ment les donn\u00e9es et \u00e0 y ajouter ces logiques qualifiantes qui permettent de cr\u00e9er ce vaste r\u00e9seau de liaisons. C\u2019est ce que nous allons aborder dans la deuxi\u00e8me partie, consacr\u00e9e aux technologies qui soutiennent le m\u00e9canisme du Web s\u00e9mantique. <\/p>\nUne fus\u00e9e Web \u00e0 plusieurs \u00e9tages<\/h2>\n
<\/strong>
C\u2019est le premier pilier de l\u2019\u00e9difice. Et un premier \u00e9lement qui donne la couleur \u00e0 l\u2019ensemble. L\u2019URI (Universal Resource Identifier) permet, comme son nom l\u2019indique, d\u2019identifier la localisation de la donn\u00e9e et la m\u00e9thode pour y parvenir (via HTTP, donc). L\u2019application la plus connue de l\u2019URI est l\u2019URL (Uniform Resource Locator). Dans le web s\u00e9mantique, les donn\u00e9es sont identifi\u00e9es gr\u00e2ce \u00e0 ce processus, qui permet \u00e0 l\u2019agent intelligent qui scanne les donn\u00e9es, d\u2019aller rechercher la donn\u00e9e – et l\u2019information donc – l\u00e0 o\u00f9 elle est stock\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n\n\n
Si XML sert \u00e9galement de fondation au web s\u00e9mantique, en apportant la s\u00e9rialisation – il structure l\u2019information qui doit s\u2019afficher -, le langage ne permet pas de d\u00e9finir les structures de donn\u00e9es. C\u2019est le r\u00f4le de RDF (Resource Definition Framework), qui constitue le pilier central ind\u00e9boulonnable du web s\u00e9mantique, en formant notamment une cartographie par graphe de l\u2019information et de ses m\u00e9ta-donn\u00e9es. C\u2019est le langage qui permet de formuler les d\u00e9finitions propres aux donn\u00e9es, de d\u00e9finir la structure des donn\u00e9es.
Par exemple, pour traduire l\u2019information \u201cle tigre appartient \u00e0 la familles des mammif\u00e8res\u201d, il faut d\u00e9finir comment est connect\u00e9e la donn\u00e9e \u201ctigre\u201d avec la donn\u00e9e \u201cmammif\u00e8res\u201d, et ce via la cr\u00e9ation de cat\u00e9gories et de sous-ensembles dans lesquels sont \u00e9tiquet\u00e9es les informations par propri\u00e9t\u00e9. Comme un th\u00e9saurus (dictionnaire hi\u00e9rarchis\u00e9). C\u2019est la notion de graphe RDF, qui illustre ainsi le classement entre les donn\u00e9es.
Pour formaliser ces d\u00e9finitions, RDF s\u2019appuie sur un sch\u00e9ma que l\u2019on nomme \u201ctriplet\u201d, sur le mod\u00e8le\u00a0 \u201csujet – verbe – compl\u00e9ment\u201d. Chaque donn\u00e9e est d\u00e9crite sur ce type de d\u00e9finition – que l\u2019on nomme pr\u00e9dicat de premier ordre (sujet – pr\u00e9dicat – objet).
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En reprenant notre exemple pr\u00e9c\u00e9dent, \u201cle tigre appartient \u00e0 la famille des mammif\u00e8res\u201d, cela donne : “Le tigre” = sujet ; “mammif\u00e8res” = objet ; “appartient \u00e0 la famille des”\u00a0 = pr\u00e9dicat. Si par exemple, des relations sont partag\u00e9es, on parle de noeuds. Exemple :\u00a0 <\/p>\n\n\n\n\n\nOWL et SPARQL, compl\u00e9ments de RDF<\/h2>\n
<\/strong><\/p>\n\nMicroformats : \u201cs\u00e9mantiser\u201d HTML et xHTML<\/h2>\n
Microformats : comment \u00e7a marche ?<\/h2>\n
<div class=”vcard-ex”>
\u00a0<p><a href=”http:\/\/www.presence-pc.com\/” title=”Tom\u2019s Hardware”>Tom\u2019s Hardware<\/a><\/p>
\u00a0<p>Marc Hypollite<\/p>
\u00a0<p>Puteaux, France<\/p>
\u00a0<p>Mobile : 06.10.09.08.07<\/p>
<\/div>
<\/em>
Le m\u00eame code, int\u00e9grant le microformat hCard :
<div class=”vcard”>
\u00a0<a class=”url” href=”http:\/\/www.presence-pc.com\/”>Tom\u2019s Hardware<\/a>
\u00a0<p class=”fn n”>
\u00a0 <span class=”given-name”>Marc <\/span>
\u00a0 <span class=”family-name”>Hypollite<\/span>
\u00a0<\/p>
\u00a0 <p class=”adr”>
\u00a0\u00a0 <span class=”locality”>Puteaux<\/span>
\u00a0\u00a0 <span class=”country-name”>France<\/span>
\u00a0 <\/p>
\u00a0<p class=”tel”>
\u00a0 <span class=”type”>Mobile :<\/span>
\u00a0 <span class=”value”> 06.10.09.08.07<\/span>
\u00a0<\/p>
<\/div><\/em><\/p>\n\n\n\n\n\n
<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\nLe Web s\u00e9mantique s’\u00e9tend sur le poste de travail<\/h2>\n