{"id":67454,"date":"2010-04-06T11:30:01","date_gmt":"2010-04-06T09:30:01","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2010\/04\/06\/velociraptor-600-go-le-chant-du-cygne\/"},"modified":"2023-06-22T17:19:52","modified_gmt":"2023-06-22T15:19:52","slug":"velociraptor-600-go-le-chant-du-cygne","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/velociraptor-600-go-le-chant-du-cygne\/","title":{"rendered":"Velociraptor 600 Go : le chant du cygne !"},"content":{"rendered":"
Chez Western Digital, la gamme Raptor (ou VelociRaptor pour les derniers mod\u00e8les) a tout d\u2019une success story<\/em>. Faute de concurrence, ces disques durs “grand public” tournant \u00e0 10\u00a0000 tr\/min repr\u00e9sentent non seulement un excellent choix pour les amateurs de performances et les serveurs d\u2019entr\u00e9e de gamme, mais sont \u00e9galement parvenus \u00e0 s\u2019imposer sur le march\u00e9 au point de former une cat\u00e9gorie \u00e0 part. Aujourd\u2019hui, le fabricant lance des mod\u00e8les \u00e0 450 et 600\u00a0Go\u00a0; mieux encore, les caract\u00e9ristiques techniques et les performances sont revues \u00e0 la hausse.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Les grandes tendances<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Cela fait plus de dix ans que les fabricants de disques durs acc\u00e9l\u00e8rent leurs produits. Les premiers mod\u00e8les 7200\u00a0tr\/min pour ordinateur de bureau ont d\u00e9barqu\u00e9 en 1997, avec le Seagate Barracuda ATA\u00a0; les autres producteurs n\u2019ont pas tard\u00e9 \u00e0 suivre. L\u2019\u00e9tape suivante \u00e9tait, en toute logique, un disque dur tournant \u00e0 10\u00a0000\u00a0tr\/min. Les mod\u00e8les professionnels fonctionnant \u00e0 cette vitesse depuis le lancement du Seagate Cheetah en 1996, ce n\u2019\u00e9tait fort logiquement qu\u2019une question de temps et de volumes de production avant que cette cadence ne touche le grand public.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Entre 1997 et 1999, Western Digital s\u2019est lanc\u00e9 dans les disques durs SCSI pour entreprises avec la s\u00e9rie WDEnterprise, une initiative qui s\u2019est sold\u00e9e par un \u00e9chec. Le fabricant a toutefois eu de la chance dans son malheur, dans la mesure o\u00f9 c\u2019est dans cette gamme que l\u2019on retrouve l\u2019origine du Raptor, le premier disque dur pour ordinateur de bureau \u00e0 atteindre les 10\u00a0000\u00a0tr\/min\u2026 le premier, et \u00e0 ce jour, le seul. Les autres producteurs ne se sont pas risqu\u00e9s \u00e0 lancer de disques de ce type de peur d\u2019entrer en concurrence avec leurs propres produits pour serveurs et entreprises. WD \u00e9tait le seul \u00e0 ne pas avoir grand-chose \u00e0 perdre \u00e0 tenter l\u2019aventure.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Bien qu\u2019\u00e0 ce jour les disques durs grand public n\u2019aient jamais d\u00e9pass\u00e9 les 10\u00a0000\u00a0tr\/min, nous avons enregistr\u00e9 quelques progr\u00e8s au cours de ces derni\u00e8res ann\u00e9es. La densit\u00e9 de stockage s\u2019est accrue, mais surtout, WD a abandonn\u00e9 le format 3,5″ pour le 2,5″ (et renomm\u00e9 les Raptor en VelociRaptor au passage), une \u00e9volution qui trouve son sens dans le monde des serveurs, o\u00f9 l\u2019espace physique occup\u00e9 par les disques durs est un \u00e9l\u00e9ment important\u00a0: moins de volume, cela signifie plus de densit\u00e9.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n En route pour un nouveau record\u00a0?<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Aussi \u00e9tonnant que cela puisse para\u00eetre, le VelociRaptor est sur le march\u00e9 depuis pr\u00e8s de deux ans\u00a0; une dur\u00e9e de vie exceptionnelle pour un composant informatique de nos jours. Mieux encore\u00a0: le mod\u00e8le 300\u00a0Go s\u2019en sort encore plut\u00f4t bien, seuls quelques disques 3,5″ parvenant \u00e0 afficher un d\u00e9bit sup\u00e9rieur au sien. Bien entendu, les disques durs 7200\u00a0tr\/min r\u00e9cents sont plus recommand\u00e9s \u00e0 l\u2019heure actuelle, dans la mesure o\u00f9 ils offrent six fois plus de capacit\u00e9 pour un prix et des performances comparables. Western Digital s\u2019en est bien rendu compte, raison pour laquelle l\u2019entreprise s\u2019est enfin d\u00e9cid\u00e9e \u00e0 r\u00e9cup\u00e9rer sa couronne avec un nouveau mod\u00e8le plus volumineux et plus performant.<\/p>\n 2003\u00a0: WD360, 36\u00a0Go<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Le premier Raptor, d\u00e9nomm\u00e9 WD360, a \u00e9t\u00e9 lanc\u00e9 en 2003, ann\u00e9e o\u00f9 a \u00e9galement \u00e9t\u00e9 introduite l\u2019interface SATA. Il s\u2019agissait donc d\u2019un produit sp\u00e9cial sous deux rapports\u00a0: non seulement le Raptor \u00e9tait le premier disque dur pour ordinateur de bureau \u00e0 fonctionner \u00e0 10\u00a0000\u00a0tr\/min, mais il \u00e9tait \u00e9galement l\u2019un des premiers mod\u00e8les se connectant en Serial ATA. \u00c0 l\u2019\u00e9poque, cette interface \u00e9tait encore limit\u00e9e \u00e0 1,5\u00a0Gbit\/s (soit 150\u00a0Mo\/s en raison du codage sur 10\u00a0bits), mais les performances et la simplicit\u00e9 de mise en \u0153uvre du WD360 en ont rapidement fait un r\u00e9el concurrent pour certaines solutions professionnelles bien plus ch\u00e8res, malgr\u00e9 son absence de prise en charge du NCQ. Pour info, ce premier mod\u00e8le \u00e9tait \u00e9quip\u00e9 d\u2019une m\u00e9moire cache de 8\u00a0Mo.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Performances\u00a0: 8,3\u00a0ms de temps d\u2019acc\u00e8s moyen en lecture, plus de 60\u00a0Mo\/s de d\u00e9bit.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n 2004\u00a0: WD740, 74\u00a0Go<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Le deuxi\u00e8me Raptor est une simple mise \u00e0 jour du mod\u00e8le initial, \u00e0 la capacit\u00e9 doubl\u00e9e et aux performances am\u00e9lior\u00e9es. Le WD740GD a \u00e9t\u00e9 le premier disque dur \u00e0 prendre en charge le TCQ (Tagged Command Queuing), une fonction de r\u00e9-ordonnancement des requ\u00eates de lecture\/\u00e9criture permettant d\u2019optimiser leur ex\u00e9cution. Tr\u00e8s rare sur les disques SATA, le TCQ n\u00e9cessitait toutefois un contr\u00f4leur compatible.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Il a fallu \u00e0 WD plus de deux ans pour r\u00e9viser ces produits et doubler la capacit\u00e9 du cache (16\u00a0Mo au lieu de 8). Les mod\u00e8les mis \u00e0 jour affichaient les m\u00eames capacit\u00e9s, \u00e0 savoir 36\u00a0Go (WD360ADFD) et 74\u00a0Go (WD740ADFD), mais sur un seul plateau et faisaient appel \u00e0 des roulements hydrodynamiques plut\u00f4t qu\u2019\u00e0 des roulements \u00e0 billes conventionnels, ce qui permettait de r\u00e9duire \u00e0 la fois la consommation et les nuisances sonores (un probl\u00e8me r\u00e9current sur les premi\u00e8res g\u00e9n\u00e9rations de disques 10\u00a0000\u00a0tr\/min). WD a \u00e9galement abandonn\u00e9 le TCQ pour le NCQ (Native Commande Queuing), malheureusement mal impl\u00e9ment\u00e9. Nous n\u2019aborderons pas la s\u00e9rie ADFD en d\u00e9tails\u00a0: la g\u00e9n\u00e9ration suivante n\u2019a en effet pas tard\u00e9 \u00e0 la remplacer.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Performances\u00a0: 7,8\u00a0ms de temps d\u2019acc\u00e8s moyen en lecture, plus de 70\u00a0Mo\/s de d\u00e9bit.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n 2006\u00a0: WD1500, 150\u00a0Go<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Pour sa troisi\u00e8me g\u00e9n\u00e9ration de disques durs \u00e0 haute vitesse, WD a renomm\u00e9 le Raptor en Raptor-X et a fait passer la capacit\u00e9 \u00e0 150\u00a0Go. Petite particularit\u00e9, la version WD1500AHFD disposait d\u2019un bo\u00eetier transparent cens\u00e9 rendre la b\u00eate plus sexy aux yeux des amateurs. Cette petite concession au d\u00e9partement marketing mis \u00e0 part, les donn\u00e9es techniques et les benchmarks ne sont pas d\u00e9cevants\u00a0: le NCQ est pris en charge, le cache est de 16\u00a0Mo et le disque s\u2019interface en SATA 1,5\u00a0Gbit\/s.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Performances\u00a0: 8,0\u00a0ms de temps d\u2019acc\u00e8s moyen en lecture, plus de 87\u00a0Mo\/s de d\u00e9bit.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n 2008\u00a0: WD3000, 300\u00a0Go<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Vient enfin le VelociRaptor, un disque de 150 ou 300\u00a0Go lanc\u00e9 en 2008 et adoptant pour la premi\u00e8re fois le format 2,5″, ce qui permet de le brancher sur un fond de panier<\/a>. Les caract\u00e9ristiques techniques n\u2019\u00e9voluent pas (16\u00a0Mo de cache, NCQ, 10\u00a0000\u00a0tr\/min) mais les performances augmentent n\u00e9anmoins consid\u00e9rablement. Trois versions sont disponibles\u00a0: le WD3000BLFS est un mod\u00e8le 2,5″ nu\u00a0; le WD3000HLFS est pr\u00e9vu pour les fonds de panier (et fourni avec une cage 3,5″)\u00a0; et le WD3000GLFS est le mod\u00e8le le plus courant dans nos ordinateurs de bureau, sa cage 3,5″ servant de refroidissement.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Performances\u00a0: 7,8\u00a0ms de temps d\u2019acc\u00e8s moyen en lecture, plus de 124\u00a0Mo\/s de d\u00e9bit.<\/p>\n <\/a><\/span><\/span><\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Le nouveau VelociRaptor 600\u00a0Go, d\u00e9nomm\u00e9 WD6000 est bas\u00e9 sur le m\u00eame concept que son pr\u00e9d\u00e9cesseur\u00a0: il s\u2019agit d\u2019un disque dur au format 2,5″ d\u2019une \u00e9paisseur de 15\u00a0mm et fonctionnant \u00e0 10\u00a0000\u00a0tr\/min. Une fois de plus, il peut s\u2019acheter nu ou bard\u00e9 de son IcePack, la fameuse cage d\u2019installation pour baie 3,5″ servant \u00e9galement de radiateur. En raison de son \u00e9paisseur, il ne peut \u00eatre mont\u00e9 dans un portable, mais WD a pr\u00e9vu le d\u00e9ploiement sur fond de panier en SATA ou SAS. Les disques durs SAS de 600\u00a0Go \u00e9tant extr\u00eamement on\u00e9reux, il y a de fortes chances pour que le nouveau WD se positionne comme une alternative abordable \u00e0 ceux-ci, du moins pour les applications courantes ne n\u00e9cessitant pas de performances exceptionnelles en E\/S. Son MTBF de 1,4\u00a0millions d\u2019heures en fonctionnement continu le qualifie tr\u00e8s certainement pour une telle utilisation, de m\u00eame que le nombre de cycles d\u2019arr\u00eat\/d\u00e9marrage, qui passe de 50\u00a0000 \u00e0 600\u00a0000.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Autres \u00e9volutions, le cache<\/strong> passe \u00e0 32\u00a0Mo et l\u2019interface est maintenant compatible avec la norme SATA 6\u00a0Gbit\/s<\/strong>. Le temps de recherche de piste \u00e0 piste diminue (0,4\u00a0ms au lieu de 0,75), ce qui, d\u2019apr\u00e8s nos tests, engendre une tr\u00e8s l\u00e9g\u00e8re r\u00e9duction du temps d\u2019acc\u00e8s<\/strong> moyen\u00a0: 7,0\u00a0ms contre 7,1\u00a0ms pour le VelociRaptor 300\u00a0Go.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Les diff\u00e9rences sont nettement plus marqu\u00e9es en termes de d\u00e9bit<\/strong>, le WD6000 atteignant maintenant les 157\u00a0Mo\/s\u00a0; il s\u2019agit donc du disque SATA le plus rapide que nous ayons en labo. La vitesse minimale en lecture et en \u00e9criture, qui reste tout de m\u00eame de 97\u00a0Mo\/s, est particuli\u00e8rement significative dans la mesure o\u00f9 elle d\u00e9montre que le disque dur est capable de maintenir un d\u00e9bit \u00e9lev\u00e9 en permanence, un facteur qui peut avoir son importance dans les applications n\u00e9cessitant des performances en \u00e9criture \u00e9lev\u00e9es\u00a0; par comparaison, les SSD, malgr\u00e9 leurs performances globalement excellentes, sont encore bien souvent incapables de maintenir une vitesse d\u2019\u00e9criture constante.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n Si ces chiffres n\u2019ont rien d\u2019exceptionnel au regard des performances affich\u00e9es par les SSD actuels, on note que la vitesse s\u2019est bien plus accrue dans les tests pratiques que dans les benchmarks synth\u00e9tiques\u00a0: il ne fait aucun doute que le VelociRaptor 600\u00a0Go est le plus rapide de tous les disques durs<\/strong> actuellement disponibles sur le march\u00e9. <\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\n La consommation, quant \u00e0 elle, a \u00e9t\u00e9 revue \u00e0 la baisse. \u00c0 4,1\u00a0watts au repos, elle est inf\u00e9rieure \u00e0 ce que nous mesurons sur la plupart des disques durs 3,5″ de haute capacit\u00e9\u00a0; elle monte \u00e0 6,0\u00a0watts en d\u00e9bit maximal, ce qui est sensationnel\u00a0; et elle atteint les 6,5\u00a0watts en al\u00e9atoire, ce qui constitue une belle avanc\u00e9e. Les performances par watts cr\u00e8vent donc le plafond en lecture s\u00e9quentielle (+51\u00a0% par rapport au WD3000) et s\u2019am\u00e9liorent joliment en al\u00e9atoire. Bien entendu, dans l\u2019ensemble, le VelociRaptor WD6000HLHX n\u2019arrive pas au niveau des SSD r\u00e9cents, ce qui signifie que les vrais amateurs de performances lui pr\u00e9f\u00e9reront la m\u00e9moire flash, mais il n\u2019en reste pas qu\u2019aucun autre p\u00e9riph\u00e9rique de stockage ne combine de mani\u00e8re aussi \u00e9quilibr\u00e9e performances, capacit\u00e9 et co\u00fbt.<\/p>\n\n\n\n\n\n <\/p>\n\nHistorique du Raptor<\/h2>\n
Le petit nouveau : WD6000HLHX (s\u00e9rie V200M)<\/h2>\n