{"id":77442,"date":"2014-04-09T09:00:01","date_gmt":"2014-04-09T07:00:01","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2014\/04\/09\/elder-scrolls-online-22-configurations-comparees\/"},"modified":"2023-09-20T13:28:13","modified_gmt":"2023-09-20T11:28:13","slug":"elder-scrolls-online-22-configurations-comparees","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/elder-scrolls-online-22-configurations-comparees\/","title":{"rendered":"Elder Scrolls Online : 22 configurations compar\u00e9es"},"content":{"rendered":"
La s\u00e9rie Elder Scrolls a d\u00e9fini un standard en mati\u00e8re de RPG solo \u00e0 monde ouvert avec progression libre. The Elder Scrolls III: Morrowind s\u2019est notamment distingu\u00e9 par une carte gigantesque (24 km2<\/sup>) et ses graphismes 3D avanc\u00e9s, de m\u00eame qu\u2019il fut un des premiers jeux \u00e0 utiliser les pixel shader pour le rendu de l\u2019eau ainsi que l\u2019acc\u00e9l\u00e9ration 3D en temps r\u00e9el de la tessellation. The Elder Scrolls IV: Oblivion a plac\u00e9 la barre encore plus haut avec des dialogues int\u00e9gralement parl\u00e9s, une trame narrative soign\u00e9e ainsi que des graphismes largement am\u00e9lior\u00e9s. Dernier volet en date, The Elder Scrolls V: Skyrim<\/a> a permis \u00e0 la s\u00e9rie de proposer l\u2019exp\u00e9rience de jeu la plus aboutie qui soit depuis sa cr\u00e9ation.<\/p>\n\n <\/p>\n\n Si les Elder Scrolls ont toujours eu pour objectif de proposer une exp\u00e9rience solo particuli\u00e8rement accomplie, il semblait in\u00e9vitable que la s\u00e9rie finisse un jour par \u00eatre d\u00e9clin\u00e9e dans un contexte multijoueur. Programmeurs et moddeurs ont certes propos\u00e9 leurs propres solutions afin de permettre aux joueurs de se retrouver dans le monde de Tamriel, mais cette fois, ce sont les d\u00e9veloppeurs de ZeniMax qui proposent une d\u00e9clinaison de la s\u00e9rie massivement multijoueur\u00a0: Elder Scrolls Online (ESO) est officiellement sorti le vendredi 4 avril.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Nous avons pu profiter du jeu durant la phase de test multijoueur finale le mois dernier. L\u2019action se situe 800 ans avant les \u00e9v\u00e8nements de Morrowind et Oblivion, dans une p\u00e9riode de conflit qui voit trois factions s\u2019opposer pour r\u00e9gner sur Tamriel\u00a0: le Pacte de C\u0153ur\u00e9b\u00e8ne (Ebonheart Pact), l\u2019Alliance de Daguefilante (Daggerfall Covenant) et le Domaine Aldmeri (Aldmeri Dominion). Naturellement, ce contexte est une tr\u00e8s bonne excuse pour s\u2019affronter en PvP.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Ceci \u00e9tant dit, le fait que le jeu fasse partie de la s\u00e9rie Elder Scrolls g\u00e9n\u00e8re des attentes en mati\u00e8re de progression solo, laquelle se doit d\u2019\u00eatre tr\u00e8s bien travaill\u00e9e. Durant notre faible temps de jeu, il nous a clairement sembl\u00e9 qu\u2019ESO ne reniait pas son h\u00e9ritage. La pr\u00e9sentation des qu\u00eates s\u2019inscrit bien dans l\u2019univers Elder Scrolls, mais le jeu parait un peu brut de d\u00e9coffrage sur certains aspects. Nous avons quelque part eu l\u2019impression d\u2019imaginer ce qu\u2019aurait \u00e9t\u00e9 Skyrim avec une \u00e9quipe et un temps de d\u00e9veloppement divis\u00e9s par deux. Ce manque de finition et de coh\u00e9rence est d\u2019autant plus notable qu\u2019il tranche avec ce \u00e0 quoi les Elder Scroll nous ont habitu\u00e9s jusqu\u2019ici.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Un membre de la r\u00e9daction a utilis\u00e9 le terme \u00ab\u00a0Elder Scrolls Light\u00a0\u00bb pour qualifier le jeu, ce qui n\u2019a pas suscit\u00e9 de vive opposition parmi nous. Cette situation est en partie naturelle compte tenu de la transition vers un mod\u00e8le MMORPG\u00a0: de nombreuses zones sont aussi vastes que vides, probablement pour y accueillir les batailles entre joueurs en ligne. Les maisons des NPC font plus penser \u00e0 des halls qu\u2019\u00e0 des lieux de vie priv\u00e9e, ce qui a du sens pour un MMO, mais donne l\u2019impression que quelque chose s\u2019est perdu en route.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Dans de nombreux cas, les instances de qu\u00eate communes ne facilitent pas l\u2019immersion. Pour prendre un exemple concret, une qu\u00eate consiste \u00e0 s\u2019\u00e9vader discr\u00e8tement de prison, or une trentaine d\u2019autres joueurs en ligne avaient la m\u00eame qu\u00eate. Une foule de joueurs a ainsi assailli des ennemis apparaissant au compte-goutte\u00a0: ce n\u2019\u00e9tait pas une \u00e9vasion en douce, mais une \u00e9meute balayant tout sur son passage, y compris toute la dynamique narrative qui aurait pu exister. Ceci \u00e9tant dit, il est parfois amusant de coop\u00e9rer avec des inconnus dans un m\u00eame but. A quelques reprises, on appr\u00e9cie l\u2019aide d\u2019un joueur passant par-l\u00e0, ou encore l\u2019occasion de sauver un autre aventurier d\u2019une mort certaine.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Peut-\u00eatre que le principal inconv\u00e9nient du jeu est aussi son meilleur argument\u00a0: on a vraiment l\u2019impression de jouer \u00e0 un Elder Scrolls, d\u2019o\u00f9 une sensation bizarre lorsque la progression solo n\u2019est pas \u00e0 la hauteur des attentes que l\u2019on peut avoir de la s\u00e9rie. D\u2019une mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale, on est en terrain connu au niveau de l\u2019interface\u00a0: on retrouve par exemple le r\u00e9ticule symbolisant un \u0153il ferm\u00e9 lorsque l\u2019on est accroupi et non rep\u00e9r\u00e9. La personnalisation du personnage a \u00e9galement un air familier, mais il faut pr\u00e9ciser qu\u2019elle est particuli\u00e8rement riche pour un MMO. Les conversations se d\u00e9roulent comme on pouvait les attendre. L\u2019ergonomie des combats n\u2019a pas chang\u00e9\u00a0: clic droit pour bloquer, clic gauche pour attaquer. On tue un frelon g\u00e9ant, on r\u00e9cup\u00e8re sa carcasse comme butin \u2026 alors que l\u2019on se laisse g\u00e9n\u00e9ralement une phase d\u2019acclimatation lorsque l\u2019on essaie un nouveau MMO, ESO nous parait si familier que l\u2019on se plonge imm\u00e9diatement dans le jeu. En contrepartie, on a tendance \u00e0 s\u2019agacer lorsque quelque chose d\u2019inattendu se produit, plut\u00f4t que de prendre le temps de r\u00e9apprendre ce que l\u2019on tenait pour acquis.<\/p>\n\n <\/p>\n\n A nos yeux, le meilleur aspect du jeu est l\u2019exploration de Tamriel et les d\u00e9couvertes qui en r\u00e9sultent\u00a0: il est toujours plaisant de trouver un vieux donjon occup\u00e9 par des spectres, une porte au d\u00e9tour d\u2019une grotte ou encore un tr\u00e9sor cach\u00e9 dans un bosquet. Pour la plupart des MMO, l\u2019environnement se r\u00e9sume \u00e0 un chemin jusqu\u2019\u00e0 l\u2019instance suivante. Dans le cas des Elder Scrolls, les environnements jouent un r\u00f4le majeur dans l\u2019exp\u00e9rience.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n A propos d\u2019exploration, la vari\u00e9t\u00e9 des environnements nous rappellent qu\u2019ESO n\u2019est pas Oblivion ni Skyrim, c\u2019est-\u00e0-dire des jeux o\u00f9 le paysage n\u2019\u00e9volue pas vraiment. Durant le peu de temps que nous avons eu avec le jeu, celui-ci nous a fait profiter d\u2019\u00e9tendues d\u00e9sertiques, cit\u00e9s baln\u00e9aires et quelques rares \u00eeles escarp\u00e9es. La diversit\u00e9 est d\u2019autant plus appr\u00e9ciable qu\u2019elle donne envie de poursuivre l\u2019exploration.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Si Oblivion (et Skyrim dans une moindre mesure) s\u2019adaptait en fonction du niveau du joueur, ce n\u2019est absolument pas le cas de The Elder Scrolls Online\u00a0: autant \u00e9viter l\u2019exploration d\u2019une zone lorsque l\u2019on sent ne pas avoir le niveau pour cela. A vrai dire, le test d\u2019ESO nous a fait prendre conscience d\u2019un aspect tr\u00e8s positif de ce syst\u00e8me d\u2019\u00e9chelonnement que nous avons pourtant critiqu\u00e9\u00a0: la libert\u00e9 laiss\u00e9e au joueur de d\u00e9couvrir chaque recoin de Tamriel \u00e0 n\u2019importe quel moment.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n En voici donc pour nos impressions sur cette beta \u00e0 laquelle nous aurions souhait\u00e9 consacrer un peu plus de temps. Pour r\u00e9sumer, ESO nous a paru un peu d\u00e9cousu au d\u00e9marrage, mais s\u2019est av\u00e9r\u00e9 plus plaisant au fur et \u00e0 mesure. Voyons maintenant ce qu\u2019il en est sur un plan technique, \u00e0 commencer par ses graphismes.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n Alors que Skyrim s\u2019appuie sur le Creation Engin, Elder Scrolls Online a droit \u00e0 son propre moteur 3D\u00a0: l\u2019\u00e9quipe de production s\u2019est servi de l\u2019Hero Engine (qui s\u2019est illustr\u00e9 avec Star Wars\u00a0: The Old Republic) comme outil de d\u00e9veloppement rapide, mais ce moteur n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9 pour le jeu en version finale.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Il faut mettre au cr\u00e9dit de Bethesda la capacit\u00e9 de ce moteur \u00e0 pouvoir s\u2019adapter sur un \u00e9ventail de composants impressionnant. Le profil Ultra High est digne du titre du jeu et de sa lign\u00e9e, tandis qu\u2019avec un niveau de d\u00e9tails minimum, on a plut\u00f4t l\u2019impression d\u2019\u00eatre en face d\u2019Everquest premier du nom, sorti en 1999. Loin de nous l\u2019id\u00e9e de vouloir faire du mauvais esprit\u00a0; en voici la preuve par images\u00a0:<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Le jeu est tr\u00e8s agr\u00e9able avec un niveau de d\u00e9tails maximum, mais il est clairement un ton en dessous de Skyrim, ce qui \u00e9tait pr\u00e9visible. Quand bien m\u00eame on ne s\u2019imagine pas avoir envie de jouer avec des r\u00e9glages inf\u00e9rieurs au profil medium, la capacit\u00e9 d\u2019ESO \u00e0 s\u2019adapter aux configurations les plus modestes est appr\u00e9ciable.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n Passons maintenant \u00e0 ses performances avec pas moins de 17 cartes graphiques et 6 processeurs.<\/p>\n Comme toujours, nous cherchons \u00e0 porter un regard aussi complet que possible sur les performances, ce qui se traduit par un large \u00e9ventail de cartes graphiques. Nous partons ainsi de la Radeon HD 6450 et de la GeForce GT 630 GDDR5 pour l\u2019entr\u00e9e de gamme pour aller jusqu\u2019aux R9\u00a0290X, HD 7990, GTX 780 Ti et GTX 690 repr\u00e9sentant le (tr\u00e8s) haut de gamme.<\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\n <\/a><\/span><\/span><\/span><\/span><\/p>\n\n <\/p>\n\nQualit\u00e9 d\u2019image et r\u00e9glages<\/h2>\n
Configuration du test<\/h2>\n