{"id":99281,"date":"2009-06-19T19:00:00","date_gmt":"2009-06-19T17:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/cms.galaxiemedia.fr\/tomshardware\/2009\/06\/19\/gros-plan-sur-le-stockage-esata-cfast-etc\/"},"modified":"2023-06-22T17:21:42","modified_gmt":"2023-06-22T15:21:42","slug":"gros-plan-sur-le-stockage-esata-cfast-etc","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.tomshardware.fr\/gros-plan-sur-le-stockage-esata-cfast-etc\/","title":{"rendered":"Gros plan sur le stockage : eSATA, CFast, etc."},"content":{"rendered":"

Terminons cette semaine sur les interfaces d\u00e9riv\u00e9es des quatre plus connues (SATA, PATA, SAS et SCSI). On en retrouve plusieurs et elles sont parfois tr\u00e8s utilis\u00e9es : eSATA, Compact Flash, CFast, SSA, FC-AL, iSCSI et m\u00eame FireWire.<\/p>\n<\/p>\n

eSATA, d\u00e9riv\u00e9 du SATA<\/h4>\n<\/p>\n

\"Image<\/span><\/span>L’eSATA est une version externe du SATA. Contrairement au SAS, qui peut \u00eatre directement utilis\u00e9 en externe, l’eSATA est en fait un peu diff\u00e9rent du SATA. En fait, il existe deux versions de l’eSATA, la version passive et la version active. Dans la version passive, l’intensit\u00e9 du courant envoy\u00e9 sur le c\u00e2ble pour la transmission des donn\u00e9es est la m\u00eame qu’en SATA et la longueur du c\u00e2ble est limit\u00e9e \u00e0 un m\u00e8tre. En mode actif, l’intensit\u00e9 est plus forte et les c\u00e2bles peuvent atteindre deux m\u00e8tres. Typiquement, si le SATA est branch\u00e9 sur un port SATA interne (avec un simple c\u00e2ble adaptateur) ou s’il est g\u00e9r\u00e9 par un ICH 7\/8\/9, c’est la version passive qui est utilis\u00e9e. Si la carte m\u00e8re utilise un ICH10 ou un contr\u00f4leur tiers, c’est habituellement la version active. La seule autre diff\u00e9rence entre SATA et eSATA vient de la connectique : alors qu’en SATA, le connecteur est pr\u00e9vu pour une centaine d’utilisations, il est bien plus r\u00e9sistant en eSATA. Une version aliment\u00e9e de la norme est pr\u00e9vue, mais actuellement un c\u00e2ble eSATA ne transporte pas d’\u00e9nergie pour les p\u00e9riph\u00e9riques, sauf si on utilise un connecteur mixte USB\/eSATA.<\/p>\n<\/p>\n

Compact Flash, d\u00e9riv\u00e9 du PATA<\/h4>\n<\/p>\n

La norme Compact Flash, tr\u00e8s connue des photographes, est en fait un d\u00e9riv\u00e9 du PATA. Il existe deux modes de fonctionnement : soit le mode classique soit le mode TrueIDE. Dans ce dernier, une Compact Flash branch\u00e9e sur un PC \u00e0 travers un adaptateur passif (qui fait correspondre la prise PATA et le connecteur de la carte) est reconnue comme un disque dur. Actuellement, les cartes Compact Flash peuvent atteindre la norme Ultra DMA 6 (133 Mo\/s) et 137 Go de capacit\u00e9 et certains utilisent les cartes rapides comme un SSD, dans des PC portables un peu anciens, par exemple. Point int\u00e9ressant, il existe des disques durs qui tirent parti de cette compatibilit\u00e9, les MicroDrive (disques durs 1 pouce).<\/p>\n<\/p>\n

CFast, d\u00e9riv\u00e9 du SATA<\/h4>\n<\/p>\n

\"Image<\/span><\/span>Avec l’av\u00e8nement du SATA, les Compact Flash passent aussi au SATA. Les cartes CFast, attendue cette ann\u00e9e, utilisent le classique connecteur de donn\u00e9es SATA mais \u2014 comme pour le slim SATA ou le microSATA \u2014 le connecteur d’alimentation est diff\u00e9rent. Pour le reste, on a une classique interface SATA 3 gigabits\/s. Attention, le CFast va demander de nouveaux lecteurs de cartes et de nouveaux appareils photo.<\/p>\n<\/p>\n

SSA, d\u00e9riv\u00e9 du SCSI<\/h4>\n<\/p>\n

Le SSA, pour Serial Storage Architecture, est un d\u00e9riv\u00e9 du SCSI qui utilise une interface s\u00e9rie. Destin\u00e9 au monde professionnel et aux serveurs qui ont de gros besoins de stockage en externe, il utilise soit un c\u00e2ble en cuivre, avec une longueur maximale de 25 m\u00e8tres, soit un c\u00e2ble en fibre optique et il est alors possible de d\u00e9porter les disques durs \u00e0 10 km du serveur. M\u00eame si l’interface utilise un transfert en s\u00e9rie, les commandes utilis\u00e9es sont celles du SCSI. Le taux de transfert maximal reste assez faible : 40 Mo\/s par c\u00e2ble. Le SSA a \u00e9t\u00e9 remplac\u00e9 par des normes comme le FC-AL, plus efficace.<\/p>\n<\/p>\n

FC-AL, d\u00e9riv\u00e9 du SCSI<\/h4>\n<\/p>\n

\"Image<\/span><\/span>Le FC-AL est la norme la plus utilis\u00e9e dans les serveurs tr\u00e8s haut de gamme, comme chez des h\u00e9bergeurs ou tous ceux qui ont de tr\u00e8s gros besoins en stockage. Utilisant aussi les commandes SCSI classiques, le FC-AL permet d’atteindre des d\u00e9bits tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9s, la version 20GFC de 2008 plafonnant \u00e0 4,8 Go\/s. Point int\u00e9ressant, malgr\u00e9 son nom, le FC-AL peut utiliser de la fibre optique, mais aussi des c\u00e2bles de cuivre assez classiques.<\/p>\n<\/p>\n

iSCSI, d\u00e9riv\u00e9 du SCSI<\/h4>\n<\/p>\n

Le iSCSI est un peu diff\u00e9rent, dans le sens qu’il utilise bien les commandes SCSI classiques, mais que le m\u00e9dium de transport n’est pas fix\u00e9. Dans la pratique, il s’agit de transporter des commandes SCSI \u00e0 travers un r\u00e9seau de type IP (que ce soit un r\u00e9seau Ethernet, Wi-Fi, \u00e0 travers Internet, etc.). Il est donc possible d’acc\u00e9der \u00e0 un volume iSCSI comme s’il \u00e9tait en interne m\u00eame s’il est situ\u00e9 physiquement dans un autre pays (ou b\u00e2timent, etc.). Dans les serveurs qui doivent se partager des donn\u00e9es ou pour de la redondance, c’est une technologie tr\u00e8s efficace. La majorit\u00e9 des syst\u00e8mes d’exploitation prennent en charge le iSCSI et il existe m\u00eame des NAS pr\u00e9vus pour un usage semi-pro qui utilisent cette norme.<\/p>\n<\/p>\n

FireWire, d\u00e9riv\u00e9 du SCSI<\/h4>\n<\/p>\n

De fa\u00e7on assez \u00e9tonnante, le FireWire (iLink, IEEE 1394) est un d\u00e9riv\u00e9 du SCSI, ce qui explique les bonnes performances des disques durs externes \u00e0 cette norme. Concr\u00e8tement, un bus s\u00e9rie permet de v\u00e9hiculer les commandes SCSI, ce qui simplifie les bridges par rapport \u00e0 ceux utilis\u00e9s en USB et permet d’obtenir des d\u00e9bits proches de la th\u00e9orie (45 Mo\/s en FireWire 400 et entre 90 et 95 Mo\/s en FireWire 800). De plus, le FireWire a remplac\u00e9 le SCSI pour la connexion des imprimantes et des scanners haut de gamme.<\/p>\n<\/p>\n

CE-ATA, d\u00e9riv\u00e9 du PATA<\/h4>\n<\/p>\n

Enfin, terminons par le CE-ATA, une version embarqu\u00e9 du PATA destin\u00e9e aux appareils mobiles. Les commandes utilis\u00e9es sont les m\u00eames que celles envoy\u00e9es \u00e0 un disque dur PATA mais, contrairement aux cartes Compact Flash, le mode de transport est diff\u00e9rent. Le CE-ATA utilise en fait une interface MMC Plus, permettant d’atteindre 52 Mo\/s sur une interface parall\u00e8le (8 bits). Peu utilis\u00e9e, cette interface se retrouve essentiellement dans des MID ou des smartphones.<\/p>\n<\/p>\n

Nous avons termin\u00e9 cette semaine d\u00e9di\u00e9e au stockage, en esp\u00e9rant avoir \u00e9t\u00e9 exhaustif et nous allons nous retrouver la semaine prochaine pour parler des interfaces vid\u00e9os.<\/p>\n<\/p>\n