Asus CT-479 : Pentium M sur socket 478 !

Introduction

Face aux performances hétérogènes et à la dissipation excessive du Pentium 4 Prescott, deux constructeurs ont récemment eut l’idée géniale de proposer sur le marché des cartes mères µATX capables d’accepter les fameux Pentium M. Processeur à l’origine réservé à la plateforme portable Centrino, son arrivée dans des PC classiques a suscitée un fort engouement tant sa conception à l’opposée de celle du Pentium 4 (IPC faible) lui permettait d’obtenir des performances de très bon niveau pour une dissipation ridicule.

Malheureusement, les cartes mères vendues par Aopen et DFI sont loin d’être idéales : chères (environ 250 €) et très peu disponibles, elles restent basées sur le vieillissant i855GME dont les fonctionnalités sont clairement dépassées (AGP 4X, FSB400, DDR333 single channel au maximum). Asus a donc eut l’idée encore meilleure de développer un adaptateur permettant d’installer un Pentium M (Socket 479) sur une carte mère Socket 478 classique. Que permet réellement de faire cet adaptateur en pratique ?

Présentation

Le CT-479 se présente sous la forme d’une petite boîte en carton. Outre l’adaptateur eu lui-même, on y trouve également une rallonge molex 4 pins -> mini-molex 4 pins, un ventirad et enfin un guide de montage.

La présence du ventirad s’explique par le fait que l’installation de cet adaptateur va modifier la hauteur du processeur, avec en plus la présence du connecteur molex et des cavaliers qui nécessitent donc un espace. Il sera impossible d’installer un ventirad Socket 478. En revanche, il devrait être possible d’installer certains kits watercooling compatibles Socket 478, à condition que le waterblock reste petit et que la fixation soit suffisamment réglable en hauteur. Nous verrons cependant plus loin qu’un kit watercooling n’aura pas grand intérêt ici.


Notez sur la base du ventirad, la présence d’un spacer carré en mousse dense : elle provient du fait qu’à l’instar des Athlon XP, les Pentium M sont exempts de heatspreader. Le die est donc directement en contact avec le ventirad : c’est une bonne nouvelle du point de vue du refroidissement (gain de quelques degrés du fait de la suppression d’une interface inutile), mais il faudra faire attention lors du montage à ne pas écraser ce die, si vous avez deux mains gauches. Pour vous aider, le ventirad est muni d’un pad thermique préinstallé, que tout utilisateur sérieux remplacera avantageusement par de la pâte thermique – dans notre cas de l’Artic Silver 3.

A part cela, ce ventirad est très basique et c’est une déception : il s’agît d’un modèle très basique, entièrement en aluminium et surmonté d’un ventilateur de 7 x 1,5 cm. Certifié à 30 dBA pour 32,5 cfm et 3000 rpm (3300 en pratique), il n’augure rien d’exceptionnel côté silence. On aurait évidemment préféré un modèle avec cœur en cuivre surmonté d’un ventilateur de 8 cm plus épais, sachant que son remplacement est impossible.

L’adaptateur en lui-même est un petit morceau de PCB noir doté d’un côté des 478 pins du Socket 478, et de l’autre d’un vrai Socket mPGA 479M (Foxconn). Une prouesse rendue possible par le fait que Pentium 4 et Pentium M partagent le même bus. Ce PCB intègre notamment un MOS-FET permettant à priori de réajuster la tension d’alimentation provenant du connecteur molex, ou bien simplement de convertir cette tension pour alimenter les composants de la carte. L’alimentation du Pentium M reste en tout cas gérée par l’étage d’alimentation de la carte mère, ce qui est possible dans la mesure où la consommation des Pentium M reste bien inférieure (mais pas trop) à celle des Pentium 4 Northwood et Prescott.

Notez également la présence d’un PLL générateur de fréquence à gauche, mais dont nous n’avons pu trouver les spécifications. Enfin, des deux cavaliers bleus sont présents : ceux-ci permettent de choisir directement le FSB du CPU, soit 400 MHz pour les Banias et Dothan, et 533 MHz pour le Dothan 533.

Installation

Compatibilité

Le CT-479 n’est tout d’abord compatible qu’avec les cartes mères Asus : il s’agît d’un contrôle effectué au niveau du bios qui paraît difficile à outrepasser, mais attendons toujours de voir la suite. Par ailleurs, rien n’interdit les autres fabricants de sortir leurs propres adaptateurs.

Ensuite, au sein des cartes mères Socket 478 d’Asus trois modèles sont d’ores et déjà supportés : les P4C800E Deluxe, P4P800SE et P4P800VM. L’arrivée de la P4GD1 est imminente, et c’est une bonne nouvelle : cette carte a la particularité d’être basée sur l’i915P et supporte donc le PCI Express X16 (un port) et X1 (trois ports), avec en bonus le HD Audio, mais en conservant le dual channel DDR1 ! De quoi se construire une configuration à la fois puissante, évolutive et silencieuse, en conservant ses barrettes mémoire à faible latence. D’autres cartes mères viendront rapidement s’ajouter à cette liste déjà sympathique.

Pour ce test, nous nous sommes procurés la P4P800SE.

Enfin, au niveau des processeurs le CT-479 accepte tous les Pentium M Banias (1.3 GHz – 1,7 GHz), Dothan/Dothan 533 (1.5 GHz – 2.26+ GHz) et Celeron M (1.2 – 1.7+ GHz). Les seuls processeurs non supportés sont les Pentium M Low Voltage et Ultra Low Voltage, du fait d’un voltage nécessaire trop bas.

Procédure

La procédure d’installation du CT-479 est très simple. La première étape consiste à insérer l’adaptateur dans le Socket 478 puis à refermer le levier du ZIF.

Puis, il faut installer le Pentium M sur l’adaptateur, et donner un demi-tour de tournevis plat pour l’y verrouiller.

Il faut alors modifier les cavaliers dans le cas d’un Dothan 533, puis connecter une prise molex à l’adaptateur, et enfin installer le ventirad. Ses deux fixations viennent prendre appui sur la structure en plastique du Socket 478. Pendant leur installation, il faut faire attention de maintenir la pression constante sur le processeur, car lors de la mise en place de la seconde fixation le ventirad risque de s’appuyer sur la tranche du die.

Il ne vous reste alors plus qu’à connecter la prise molex du ventilateur sur une prise de la carte mère. Ou du moins essayer, car sur le P4P800SE le câble est trop court ! L’astuce consiste à dévisser le ventilateur pour le faire pivoter d’un quart de tour vers la droite.


Bios

Etonnamment, le bios d’origine de notre P4P800SE (1007, daté du premier novembre 2004) a reconnu parfaitement nos Pentium M Banias. En revanche, pour le Dothan il faut impérativement passer au dernier bios 1008 (25 février 2005). Nous avons toutefois jonglé avec les deux durant tout le test, pour une raison simple : le bios 1007 est le seul à permettre la modification du Vcore (de 1,15 V à un énorme 1,95 V, par pas de 0,025 V) et du coeficient multiplicateur :

Les bios 1008 lui ne permet que le réglage du FSB (avec verouillage de la fréquence PCI/AGP et sélection du ratio FSB : DRAM), du voltage des barrettes mémoire (entre 2,55 V et 2,85 V) et du voltage AGP.

Si vous achetez une P4P800SE neuve avec un Pentium M Dothan, il faudra donc faire attention puisqu’un Pentium 4 va être obligatoire le temps de flasher le bios.

A noter qu’un bios 1009 devrait bientôt être disponible, et permettre le retour de toutes les fonctionnalités du bios 1007 avec le Dothan. Au final les possibilités offertes par ce bios seront donc excellentes et autoriseront les overclocking les plus fous. Attention toutefois, le niveau maximum qu’il est possible d’atteindre au niveau du voltage (1,95 V) est clairement très dangereux pour un Pentium M. A noter également que comme les Athlon 64, les Pentium M ne supportent le changement du coefficient multiplicateur que dans le sens descendant.

En pratique

Performances

Nous nous sommes déjà penchés sur les performances et l’évolution des Pentium M ; s’agissant par ailleurs du test d’un adaptateur, nous ne ré-exécuteront donc pas de benchmarks (en dehors de Super Pi).

Pour résumer, le Pentium M impressionne surtout par son rapport performances/consommation exceptionnel, son rapport performances/prix n’étant pas plus impressionnant que celui de l’Athlon 64, à fréquence d’origine.

Le Dothan 533 est donc généralement plus performant que l’Athlon 64 S939 de fréquence identique sur les applications photo, compression vidéo, sur le rendu offline et même un peu sous un certain nombre de jeux (ce qui est exceptionnel compte-tenu de sa FPU moyenne et de son absence de contrôleur mémoire intégré). Il reste cependant moins performant dans quelques applications appartenant aux catégories ci-dessus, et pour la compression Winrar. Par ailleurs, dans le domaine du multimedia et de la création 3D/applications de station de travail, il n’est pas exceptionnel et reste généralement inférieur aux Pentium 4 équivalents en termes de prix.

A noter que le fait de pouvoir installer les Pentium M sur le couple i865 (voir i915) / ICH5 améliore bien les performances globales par rapport à l’i855 des cartes mères de DFI et AOpen. Le principal avantage étant bien sûr de débrider la bande passante mémoire.

Overclocking et silence

Logiciels

Si l’overclocking est possible sous le bios, la façon la plus simple et la plus rapide d’overclocker reste la manière logicielle, même si elle ne permet pas de modifier le voltage. Différentes solutions existent à ce niveau, mais le plus simple reste encore d’utiliser le Clockgen correspondant à sa carte mère.

En ce qui concerne le silence avec la gestion de la vitesse de rotation du ventilateur, il est là encore possible d’utiliser le bios via QFan. Cette option permet pour rappel de réduire la vitesse de rotation du ventilateur CPU (d’un tiers au maximum sur la P4P800SE). Mais encore une fois, le plus confortable reste de loin d’utiliser speedfan, qui nous a parfaitement permis de contrôler et d’ajuster la vitesse du ventilateur.

Silence

A 12 V, le ventilateur du CT-479 tourne à 3300 rpm et est malheureusement nettement audible, sans être vraiment bruyant comparativement à ce qui est nécessaire pour refroidir un Prescott. Toutefois, il est possible de réduire sa vitesse de rotation jusqu’à 25 % au minimum via SpeedFan (en-dessous, il s’arrête). La vitesse tombe alors à 950 rpm. Et là, le silence est bien réel ! Pour tenter de l’évaluer plus clairement, nous avons collé un sonomètre à 5 cm du ventilateur, tous les autres éléments de la configuration étant dénués de ventilation. A 12 V, il mesure 54,5 dBA, mais ce niveau tombe à 35,2 dBA à 25 %. En éteignant complètement le ventilateur, le niveau ne descend qu’à 33,7 dBA. Pour vous donner une idée, dites vous que dans une pièce très calme, ce ventilateur à 25 % est inaudible au-delà de 40 cm.

Banias 1.4 GHz

Premier cobaye, un Pentium M Banias 1.4 GHz. Avec le bios 1007, la tension par défaut appliquée est la tension minimum de 1,15 V, soit 1,21 V réels dans notre cas. Dans ces conditions et à une température ambiante de 21°C, ce processeur chauffait à peine avec 33°C en idle et 37°C grand maximum sous Burn P6 (ventilateur en 12 V). Sans augmenter le voltage, nous avons pu monter ce processeur à 1729 MHz. En montant le voltage 1,51 V, nous avons même pu atteindre 1966 MHz : un overclocking impressionnant de 40,4 %, alors que Super PI passe pour sa part de 66 s à 47 s (1 Mo). Le processeur ne dépassait pas 45°C à cette fréquence.

Banias 1.7 GHz

Deuxième Pentium-M, un Banias toujours mais cadencé d’origine à 1.7 GHz (34°C en idle). Celui-ci a pu atteindre un maximum de 2159 MHz à 1,57 V, un voltage supérieur n’amenant rien d’autre qu’une dissipation supérieure. Le gain atteint donc ici 27 %, et 26 % sur SuperPi qui passe de 58 s à 44 s.

Nous avons ensuite orienté les paramètres de façon à favoriser non plus l’overclocking mais le silence. En abaissant le ventilateur à 25 %, le processeur restait stable à 2000 MHz pour 1,37 V. C’est une belle performance : même en restant inaudible, il est toujours possible d’overlocker le Pentium M, à peine moins qu’avec le ventilateur au maximum.

Nous avons terminé en tentant de faire fonctionner le processeur en fanless (sans ventilateur). Afin d’imiter un des cadres d’utilisation les plus intéressants de ce processeur (PCHC et barebones), nous l’avons laissé en position horizontale avec la carte mère posée sur le sol, alors que dans une tour classique les ailettes seront orientées à la verticale. Cela change beaucoup de choses, car la convection naturelle était ainsi fortement limitée. Dans ces conditions, nous avons du baisser la fréquence à 1600 MHz (voltage minimum), pour que le processeur reste stable malgré une montée lente mais très longue de la température jusqu’à 85°C en Burn P6.

Si ce résultat est impressionnant en soit, il est moins intéressant en pratique que le cas où le ventilateur est maintenu à 25 %. Il reste en effet inaudible dans ces conditions tout en permettant une jolie montée en fréquence et une température bien inférieure (bon pour la durée de vie), y compris pour le chipset refroidie passivement et les MOS-FET.

En pratique (suite)

Dothan 533 2 GHz (760)

Nous avons terminé avec le dernier Dothan 533, gravé en .09µ et doté de 2 Mo de cache ainsi que d’un bus de 133 MHz. Malheureusement, cela nous a contraint à utiliser le bios 1008 qui ne permet pas de modifier le voltage, qui atteignait 1,3 V seulement. A 2 GHz, le processeur impressionne toujours avec 35°C en idle et 39°C en charge. Nous avons atteint malgré tout 2536 MHz stables : 27 % d’augmentation, pour un gain de 23 % sur SuperPi qui tombe à 30 s. Toutefois, il est très clair que cette fréquence était limitée par le voltage, la température en charge ne dépassant pas 43°C et le Pentium M étant assez sensible à l’augmentation du voltage. Avec le bios 1009, nous aurions sans doute pu atteindre les 2.7-2.8 GHz, soit un peu plus que la limite d’overclocking des Athlon 64 actuels, dotés de refroidissements bien plus conséquents.

En rendant le ventilateur inaudible à 25 % de sa vitesse, nous avons pu atteindre 2400 MHz pour une température ne dépassant pas les 53°C en Burn P6 !

A noter que le bios présentait un léger problème : il fallait laisser les timings mémoire By SPD, sous peine de ne pas pouvoir augmenter le FSB au-dela de 145 MHz. Aucun problème pour des Crucial Ballistix toutefois, dont le SPD n’est pas très agressif. Il s’agît typiquement du bug qui sera résolu dès le prochain bios.

Enfin, notez pour conclure sur l’overclocking que ce ne sera pas le chipset de la carte mère qui vous limitera : ne serait-ce qu’avec 200 MHz de FSB (autant dire rien), vous obtiendrez 50 % d’augmentation de fréquence sur les Dothan 533, ce qui sera autrement plus difficile à stabiliser. Par ailleurs, il est clair que l’installation d’un système de refroidissement plus agressif ne serait pas d’une grande aide dans l’accession à des fréquences plus élevées, vu la dissipation d’origine très faible des Pentium M et les températures très raisonnables obtenues avec le modeste ventirad d’origine.

Coût et disponibilité

L’adaptateur en lui-même sera rapidement disponible pour une cinquantaine d’euros : un peu cher quand on trouve des cartes mères complètes à partir de 30 €, sachant que le ventirad ne doit pas non plus élever le coût de fabrication de beaucoup. Cela dit, même si vous ne disposez pas d’une carte mère Asus compatible (comptez moins de 100 € pour la P4P800SE), cela reste bien moins cher que les cartes mère Socket 479 natives. Notez d’ailleurs que le modèle AOpen basé sur l’i915GM est du coup mort-né, annoncé entre 250 € et 300 €.

Voyons maintenant les processeurs. Même s’ils commencent à devenir de plus en plus disponibles, la caractéristique des Pentium M est de commencer à un prix de vente élevé. Le minimum sera donc de 200 €, somme pour laquelle vous pourrez vous acquitter d’un Dothan 533 à 1.6 GHz. Le Pentium 740 (1.73 GHz) reste encore « abordable », mais au-delà les prix s’envolent à 300 € et plus. Si le ticket d’entrée est élevé, ce Pentium 730 cadencé d’origine à 1.6 GHz dispose a priori d’un potentiel d’overclocking phénoménal.

Mais cela ne sera pas du luxe, car un simple Athlon 64 3000+ cadencé à 1.8 GHz aura des performances du même ordre voir légèrement supérieures (tout dépendant de l’application encore une fois), pour un tarif de 140 €. De plus, l’Athlon 64 dispose pour lui de cartes mères qui peuvent être moins chères et plus complètes que le couple CT-479 + carte mère Asus Socket 478. Sauf, évidemment, si vous faîtes partis des chanceux qui possédez déjà une telle carte mère. Par ailleurs, le potentiel d’overclocking de cet Athlon Winchester (.09µ) est également loin d’être nul.

En l’état, le choix du Pentium M se recommande donc plutôt pour les utilisateurs ayant tendance à privilégier le silence dans le compromis performances/prix/silence qu’offre chaque processeur aujourd’hui. Si vous désirez avant tout faire taire le système de refroidissement du processeur, sans utiliser de systèmes agressifs type watercooling et tout en bénéficiant d’excellentes performances générales, le Pentium M est de toute évidence le processeur rêvé. Et encore une fois, cela est particulièrement vrai pour ceux qui s’intéressent aux PC Home Cinema haut de gamme. Pour les autres, les premiers Athlon 64 restent plus accessibles et bénéficient d’origine d’un meilleur rapport performances/prix. Nous verrons comment évolue cette situation par la suite.

Conclusion

Peu de produits nous ont laissés une impression de perfection, et le CT-479 ne déroge pas totalement à la règle. Asus s’est en effet contenté de nous fournir un ventirad très basique, qui aurait pu être plus performant ou silencieux d’origine (12 V). Signalons également un prix qui risque d’être un peu élevé dans l’absolu. Mais ne mâchons pas nos mots : l’arrivée du CT-479 est une véritable révolution pour les amateurs de PC silencieux, tant cet adaptateur facilite l’installation d’une configuration à base de Pentium M et réduit son coût d’acquisition. Un grand bravo à Asus pour avoir été le premier (et le seul ?) à comprendre l’intérêt du Pentium M tout en travaillant sur une solution élégante, efficace et compatible avec un parc existant. Même si toutes les cartes Socket 478 ne sont pas encore compatibles et que les bios les plus optimisés ne sont pas encore disponibles, il ne fait aucun doute que la situation n’ira qu’en s’améliorant de ce côté. Asus vient par la même de tuer le marché des quelques cartes mères natives Socket 479.

La montée en puissance du Pentium M est donc réelle, et sa prise en considération par les constructeurs est de plus en plus importante, ce qui s’explique facilement tant ce processeur est l’opposé du Pentium 4 Prescott sur certains points. Il sera intéressant d’observer par la suite jusqu’où cet engouement va aller, et si Intel ne va pas finir par directement et officiellement mettre en avant cette plateforme pour les PC, au moins en tant qu’alternative pour les PC Media Center. Ce qui serait l’occasion d’un nouveau retournement marketing amusant.

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