[Topic unique] Les infos concernant les mails : logiciels, spam

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orbitalcoil

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L'ambassade britannique envoie 600 adresses mail dans la nature

Vous cherchiez un emploi, vous aurez un spam

600 personnes qui avaient postulé à un poste à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris se retrouvent victimes de spam. Les Britanniques plaident la maladresse dans cette chronique ordinaire de la pollution des boîtes email.

Tout commence début avril par la publication d'une offre d'emploi pour un poste d'éditeur de site web au service de presse de l'ambassade. L'annonce est diffusée sur divers sites de recrutements liés au multimédia, comme Bale.fr, créé par l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et le magazine Télérama. 600 candidatures parviennent aux services consulaires britanniques.

La réponse tombe mercredi 21 mai vers midi. Un email signé Richard Morgan, porte-parole de l'ambassade, avertit les candidats qu'une vingtaine de dossiers ont été retenus et que les heureux élus seront conviés à un entretien.

"Le problème, c'est que les 600 destinataires du mail étaient entrés dans le champ 'To' et non en copie cachée. Les adresses, dont certaines professionnelles, étaient donc visibles de tous", raconte Stéfanie Lespérance, une infographiste de 26 ans en recherche d'emploi.

L'histoire aurait pu en rester là, mais trois heures après l'envoi de l'ambassade, les 600 candidats reçoivent un exemplaire de la newsletter de cubantrip.com, un site d'information sur Cuba animé par le journaliste Olivier Longuepin. La liste des destinataires, là encore laissée en clair, est rigoureusement identique à celle du mail de l'ambassade.

"Ceci est un spam et je m'en excuse par avance si Cuba ne figure pas parmi vos centre d'interêt", indique le journaliste dans son message.

Quelques heures plus tard, rebelote ! Un courrier électronique émanant de Pierre Mangin, du site Futurs.org, arrose la même liste pour annoncer "un projet encore confidentiel" : "Il s'agit de promouvoir l'appropriation par les ONG et associations des technologies internet, comme le mail, les bases de données et l'e-learning."

Chez les spammés, la résistance s'organise. Un forum se crée sur laglande.com. Des explications sont demandées aux services de l'ambassade de Grande-Bretagne.

"Si nos adresses mail se baladaient dans la nature, cela pouvait être aussi le cas de nos cv. Ça constituait un fichier très qualifié concernant des gens diplômés, avec un profil plutôt CSP+", poursuit Stéfanie Lespérance, qui écrit à l'ambassade pour leur rappeler la réglementation française en matière de protection des données personnelles.

Jeudi 22 mai, dans l'après-midi, l'ambassade adresse enfin ses excuses aux malheureux candidats. Le mail, signé d'un employé de la représentation britannique à Paris, plaide une erreur de manipulation.

"Tous les intéressés en ont donc reçu cette liste, explique le texte. Quelqu'un en l'a ensuite copiée et l'a transmise à une agence d'envois non sollicités. Je ne peux que vous présenter toutes mes excuses. Je sais que je n'en sors pas grandi, mais je vous prie de bien vouloir croire en ma bonne foi, et en celle de ceux qui ont participé avec beaucoup de soin et de scrupule au processus de sélection des candidatures."

"Au final, les gens concernés ne semblent pas le prendre trop mal. Mais c'est sûr que ça ne fait pas très pro de la part de l'ambassade, surtout dans le cadre du recrutement d'un webmaster, plaisante Stéfanie, qui ne fait pas partie des candidats retenus. La personne recrutée devra sans doute commencer par leur expliquer comment faire un mail en copie cachée..."

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"Le spam est un mal nécessaire" [Fabrice Halimi]

Poursuivi pour mails indésirables, le "cyberprospecteur" défend sa petite entreprise

Sa société est probablement la plus connue, en France, en matière d'envoi de courriers électroniques "non-sollicités". Elle fait d'ailleurs l'objet d'une plainte transmise au parquet par la Cnil (Commission informatique et libertés).

Mais il persiste et signe dans ses pratiques, considérées comme du spam par ses nombreux détracteurs, et les défend bec et ongles au nom de la survie des PME-PMI et la fameuse "netéconomie". Après avoir reçu nombre de ses "prospections publicitaires", Transfert lui a proposé de s'exprimer à ce propos.

Fabrice Halimi, 32 ans, informaticien de formation, est à la tête d'une société de cinq employés, autrefois connue sous le nom d'Alliance Bureautique Service (ABS) et renommée, la société n'ayant plus rien à voir avec la bureautique, E-Nov (cyberprospection.com) en janvier dernier. Depuis 1998, il crée et vend des sites web, à raison de quatre par jour ces derniers temps, affirme-t-il.

Mais Fabrice Halimi fait l'essentiel, sinon la totalité de son chiffre d'affaires grâce à l'"e-mailing B2B", ou prospection commerciale par courrier électronique non-sollicité, communément appelée spam. Selon sa définition, il préfère y voir "l'arme du pauvre" des petites entreprises et de la netéconomie face aux multinationales.

Fabrice Halimi reconnaît envoyer au moins 5 000 e-mails par semaine. Autrefois intitulés "La Rolls des sites pour 3500 FHT" ou "Découvrez le logiciel qui nous a permis de vous contacter", ces publicités avancent aujourd'hui d'autres slogans : "Votre site clef en main avec son Interface de mise à jour pour 890 euros" ou "Faites décollez votre chiffre d'affaires grâce à l'e-mailing".

Car E-Nov ne vend pas que des sites web, mais aussi un logiciel, Freeprospect, dont l'entreprise se sert abondamment pour elle-même. Ce programme, en fonction de certains critères (secteurs d'activité, zone géographie, mots-clés), permet d'envoyer des e-mails "de prospection".

C'est la prospection qui nous motive
Suite à l'opération "Pour en finir avec le spam !", la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) dénonçait au Parquet, en novembre 2002, les pratiques "illégales, illicites et déloyales" de cinq sociétés, dont ABS.

La société de Fabrice Halimi est en effet accusée par la Cnil d'avoir constitué "des fichiers de prospects en totale opposition avec l'article 25 de la loi Informatique et libertés, qui énonce : 'La collecte de données opérée par tout moyen frauduleux, déloyal ou illicite est interdite'.

La Cnil reproche aussi à ABS de n'avoir pas respecté le droit dit "d'opposition" permettant aux internautes d'être radiés de son fichier. La peine encourrue est de cinq ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende.

Fabrice Halimi affirme avoir, depuis, fait modifier son logiciel avec l'aide d'un cabinet juridique, de sorte de ne plus constituer de fichiers. Le robot informatique qu'il utilise, autrefois un "aspirateur" d'adresses e-mails, travaillerait désormais en flux tendu, en envoyant des courriels au fur et à mesure de ses recherches sur le web. Plus de fichier rassemblant les adresses des prospects dans une base de données, donc. Selon Halimi, tout utilisateur de son logiciel Freeprospect qui tenterait de se constituer un fichier verrait même apparaître une fenêtre "pop-up" le dissuadant d'effectuer une telle collecte déloyale de données.

"Ca permet de cibler sans capturer : la notion de fichiers ne nous intéresse pas, c'est la prospection qui nous motive", explique Fabrice Halimi, qui dit aussi passer une heure par jour à gérer la liste rouge qu'il a depuis créée et interfacée avec son logiciel, de sorte d'arrêter d'importuner les personnes lui ayant demandé de ne plus recevoir ses courriers non-sollicités.

On a fait des conneries. On paye.
Interrogé sur l'efficacité réelle de ses bonnes résolutions, Fabrice Halimi reconnaît cela dit que la méthode employée n'est pas une "science exacte" : "On essaie de limiter la casse et, à 95 %, mon logiciel ne va cibler que des professionnels. Sur le principe, je ne suis pas pour inonder les particuliers, mais la publicité par e-mail est un mal nécessaire, et un outil précieux."

En bon patron de PME en difficulté, Fabrice Halimi défend cette forme de publicité à moindre frais : "C'est aussi une question de survie : 9 boîtes sur 10, dans mon secteur d'activité, la netéconomie, déposent leur bilan. Quand on utilise le spam, on n'est pas un voyou, on recherche nos clients."

Au cours de sa carrière, Fabrice Halimi s'est construit une sale réputation sur le réseau, à l'époque où il spammait à tout va, jusque sur les listes de discussion les plus incongrues : celle des utilisateurs francophones de Debian (l'une des distributions Linux les plus populaires), linux.debian.user.french, la liste des cypherpunks (crypto-libertaires), celle de la fameuse Free Software Foundation France ou encore celle du W3C, le consortium international de régulation technique et juridique du web.

Pour faire oublier le passé, Fabrice Halimi reconnaît aujourd'hui avoir évolué et admet même avoir fait des erreurs : "Quand on a découvert cette technique il y a 5 ans, on n'avait jamais entendu parler de 'spam' ni de la Cnil. C'était une technique efficace, et on tapait à tout va. Elle a des effets pervers et il y a pu y avoir des abus."

Visiblement affecté par la mauvaise publicité que lui a valu la plainte, Fabrice Halimi se rappelle aussi avoir suscité bon nombre de réactions négatives d'internautes excédés : ("Il y a des gens qui voulaient me tuer, ce sont des malades mentaux").

L'ex-serial-spammeur fait aujourd'hui son mea culpa : "On a fait des conneries, je me suis fait taper dessus par tout le monde et on en paie les conséquences. Je le regrette, je ne le ferai plus."

Mais pour ce qui est de ses méthodes, Fabrice Halimi continue à en défendre la pertinence mordicus, au nom de la santé de l'économie nationale. "Je pourrais vous écrire un roman sur le spam, c'est un vaste problème. Ce n'est pas un scoop que le spam ennuie des gens mais ça fait partie du système, justifie-t-il. Je ne cherche pas à me cacher. C'est une cause qu'on défend et c'est devenu une affaire de principe : si demain on interdit aux sociétés françaises de prospecter de cette manière, alors que les sociétés américaines le font, on ne sera plus concurrentiel. Le problème ne sera en rien résolu, ma boîte aux lettre recevra toujours autant de pub et je devrai faire un dépôt de bilan".

"La pub, c'est un droit"
Dans son chant de défense des entrepreneurs, Fabrice Halimi entame le couplet des petits contre les gros : "Mettez-vous à la place de l'entrepreneur au fin fonds d'une campagne, qui doit faire des kilomètres pour démarcher. Pourquoi le priver de cet outil ? Pourquoi pénaliser les PME ? Je n'ai rien contre les multinationales, mais est-il normal que des grosses sociétés inondent nos écrans de publicités, sous prétexte qu'ils ont des moyens ?"

"On est en train d'interdire le droit de recevoir de la publicité, c'est aussi un droit, prenez le problème à l'envers ! Le droit à la vie privée, faut arrêter de délirer, si on met une adresse email sur un site, c'est pour être contacté !", affirme même le spécialiste, en défenseur des libertés.

Pour éloigner la menace, Fabrice Halimi dénonce la focalisation qui est faite sur le spam alors même que le problème de la publicité non sollicitée est loin d'être l'apanage du seul réseau internet : "Qui dispose du plus gros fichier en France ? Wanadoo, qui l'a eu grâce à France Télécom, société monopolistique qui nous contraint à s'abonner chez eux. Je peux bien sûr m'opposer, mais je n'ai jamais demandé à être fiché", tonne-t-il.

"Et quid des fax et des publicités dans les boîtes aux lettres ? L'e-mailing n'est pas plus pénalisant que la prospection téléphonique. Je ne porte préjudice à personne, sans compter que, contrairement aux sites pornos ou de casinos, je ne revends pas de fichiers mails", renchérit Fabrice Halimi, qui se voit en victime bouc émissaire : "Si ça amuse la CNIL de montrer du doigt un petit développeur... c'est tellement plus facile d'emmerder un petit gars de banlieue, c'est ridicule."

Amendement
Son point de vue, Fabrice Halimi dit avoir essayé de le donner à la Cnil, en entrant en contact avec l'autorité avant sa plainte. Il affirme aussi avoir sensibilisé le gouvernement à ce sujet.

Le père de Freeprospect avance ainsi être à l'origine d'un amendement déposé par le gouvernement et adopté au Sénat en février dernier, suite à une rencontre avec un interlocuteur du ministère des PME-PMI d'autant plus réceptif à son problème qu'il avait lui-même créé une start-up.

L'article 12 de la Loi sur l'Economie Numérique, qui prévoyait initialement d'obtenir le consentement préalable des internautes avant toute démarche de prospection commerciale par e-mail (ce qu'on appelle l'"opt-in"), exclut ainsi dorénavant de cette mesure les sociétés inscrites au registre du commerce. En d'autres termes, les courriels publicitaires non-sollicités pourront légalement être envoyés dès lors qu'il s'agit de B2B.

A en croire Fabrice Halimi, "aucun professionnel n'a su se mobiliser" pour l'amendement, pas même la puissante Fédération des Entreprises de Vente à Distance (FEVAD), qui "aurait eu tendance à temporiser".

Contactée par Transfert, la FEVAD, qui connaît visiblement bien son sujet et ne cache pas ses actions de lobbying en la matière, précise avoir été entendue dans le cadre des consultations portant sur l'avant-projet de loi, être intervenue au Sénat. Bref, elle revendique être, en bonne partie, à l'origine de l'amendement dont parle Fabrice Halimi.

Dans tous les cas, l'article de la loi pose toujours des limites qui pourraient poser problème à Freeprospect, le logiciel d'E-Nov : "Est interdite la prospection directe, notamment la publicité, au moyen d'automates d'appel et de télécopieurs utilisant, sous quelque forme que ce soit, les coordonnées de toute personne qui n'a pas exprimé son consentement préalable à recevoir de tels appels", précise le texte.

"Il est également interdit de dissimuler l'identité de la personne pour le compte de laquelle la communication est émise", ajoute la loi.

Les courriels de prospections d'E-Nov se font généralement à partir d'adresses e-mails sans aucun rapport avec la société, telles que ssamantra@aol.com, emailtrader@runbox.com, shaman@europa.com ou encore listerouge@gamebox.net

A quand le logiciel anti-spam ?
Interrogé sur ses pratiques, Fabrice Halimi reconnaît ne pas déclarer ses sites web (faute de temps, et parce que "ce n'est pas une obligation") auprès de la Cnil mais le faire pour ses fichiers. Il affirme insister auprès de ses clients pour qu'ils se conforment à la loi Informatique et Libertés : "Je concois qu'il puisse y avoir des sanctions et des règles. Si on me demande de mettre 'publicité' dans le sujet des mails, je suis d'accord pour le faire. Et si quelqu'un veut se protéger de la pub, il peut le faire. Les solutions sont dans la technique".

Recevant lui-même 400 email de pub "non sollicités" par jour, Fabrice Halimi confie enfin qu'il a été jusqu'à développer un logiciel anti-spam... qu'il n'a pourtant pas encore osé sortir publiquement. "Si je le sors, on va encore en parler, alors que je suis plutôt d'une nature discrète, c'est un problème qui me tient à coeur, mais je n'ai pas envie que l'on pense que je fais ça pour faire amende honorable."

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Palyh, le ver qui utilise la notoriété de Microsoft

Depuis le 18 mai, un virus de type ver se propage par e-mails en se présentant comme un courrier du service support de l'éditeur américain.

Le service support de Microsoft vous envoie un message avec fichier attaché ? Surtout, n'ouvrez pas le mail, ne répondez pas. Apparemment lancé depuis les Pays-Bas, un virus de type ver se propage en effet depuis le 18 mai, sous les noms de Palyh, Mankx ou encore SoBig.B, accompagné d'un fichier en .pif ou .pi, et indiquant comme adresse d'origine support@microsoft.com. Un moyen efficace pour se faire activer par les utilisateurs, dont la méfiance est endormie par le nom rassurant de l'éditeur de leur propre système d'exploitation.

Le virus cible en effet les systèmes Windows. De fait, la semaine dernière, lors de la première journée de sévices de Fizzer, un virus similaire, Symantec France avait enregistré 300 requêtes d'utilisateurs. Pour Palyh/Mankx, le spécialiste de la sécurité en comptait hier, au deuxième jour de propagation, 656 ! Cependant aujourd'hui mardi, en fin d'après-midi, le chiffre est tombé à 41, preuve que le mot est passé et que les correctifs proposés par les éditeurs ont été appliqués.

Le virus va se loger dans les dossiers Windows sous l'intitulé MSCCN32.exe. Il est ensuite activé dès le lancement de la machine et se répand en utilisant les adresses e-mail qu'il repère dans le système en scannant les fichiers.

Comme Fizzer, il permet d'ouvrir une brèche dans l'installation de l'utilisateur, ce qui autorise l'intrusion d'éléments espions. A l'autre bout, le hacker pourra récupérer vos données personnelles, par exemple vos numéros de cartes bancaires et autres mots de passe donnant accès à votre compte sur vos sites marchands favoris.

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Depuis le 8 mai, le ver Fizzer se propage par l'intermédiaire du réseau Kazaa et du courrier électronique. Il est capable d'enregistrer les informations saisies sur le clavier des ordinateurs infectés pour les restituer aux pirates.

Alerte de premier niveau chez les éditeurs de logiciels antivirus. Le ver Fizzer, identifié jeudi 8 mai, se propage à grande vitesse sur le réseau. Originaire d'Asie, ce nouveau virus aurait gagné les Etats-Unis et l'Europe, notamment la France.

« Fizzer a atteint un niveau de diffusion sensiblement inférieur à celui de virus virulents comme Klez ou Bugbear , précise Damase Tricart, chef de produits grand public chez Symantec. On a commencé à le voir en fin de semaine dernière, mais c'est depuis hier que sa diffusion s'est vraiment accélérée. »

Fizzer exploite la messagerie Outlook et le réseau P2P Kazaa pour contaminer les PC fonctionnant sous Windows. Dans ce dernier cas, le ver s'introduit dans plusieurs fichiers choisis au hasard dans le dossier partagé de Kazaa. Les internautes qui téléchargent et lancent ces fichiers sont à leur tour contaminés.

La propagation par courrier électronique est toutefois la plus courante. Elle se fait par le biais d'une pièce jointe, nommée aléatoirement par Fizzer, et comportant l'une des extensions suivantes : .exe, .pif, .scr ou .com. Le virus s'active lors de l'ouverture de cette pièce jointe.

Une batterie de mouchards, d'agents et de backdoors

Fizzer serait toutefois sans danger pour les données stockées sur le disque dur. Mais il est loin d'être inoffensif. Il comprend en effet un mouchard capable d'enregistrer les informations saisies sur le clavier de l'ordinateur infecté.

« Le virus installe un cheval de Troie qui enregistre dans un fichier les frappes clavier et va se connecter à des chatrooms internet, où un hacker peut récupérer ces informations en envoyant des commandes sur la machine », explique Damase Tricart. Attention donc aux données confidentielles, mots de passe et numéros de carte bancaire.

Ce nouveau ver est d'autant plus dangereux qu'il est capable de désactiver les logiciels antivirus sur les PC. Les éditeurs d'antivirus recommandent donc aux internautes de télécharger des correctifs logiciels sur leur site et d'activer leur firewall, afin de détecter les intrusions illégales sur leur machine.

Le correctif F-Secure :


Le correctif Symantec :


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Un projet de loi américain pour interdire le spam

WASHINGTON (Reuters) - Un projet de loi très attendu interdisant l'envoi de messages électroniques non sollicités ou "spam" a été présenté vendredi aux Etats-Unis et devrait être rapidement adopté par le Congrès malgré les critiques des associations de consommateurs qui estiment que son impact sera négligeable.

La proposition de loi, défendue par le représentant de l'Etat de Caroline du Nord, Richard Burr, est le résultat de plusieurs mois de discussions entre les Républicains de la Chambre des représentants qui espèrent réduire le spam tout en permettant aux entreprises de continuer à faire de la publicité sur internet.

La loi, connue sous le nom de Reduction in Distribution of Spam Act (RID), établira des amendes pour les sociétés qui masquent leur identités ou utilisent des techniques de marketing mensongères mais n'interdira pas aux entreprises de contacter les internautes en utilisant le courrier électronique.

La future loi espère faire diminuer le spam en obligeant les entreprises à donner leurs véritables adresses internet et physique et en les forçant à retirer les internautes qui le souhaitent de leurs fichiers.

Les emails pornographiques devront être identifiés comme tels et les sociétés auront l'interdiction de récolter des adresses internet à partir de sites qui s'engagent à ne pas diffuser les informations personnelles.

Les amendes encourues pourront s'élever à 1,5 million de dollars et à des peines de prison allant jusqu'à deux ans. Les fournisseurs d'accès pourront saisir la justice, ainsi que les procureurs généraux, le département de la Justice ou la Federal Trade Commission, mais pas les particuliers.

Les responsables des commissions judiciaire et économique de la Chambre des représentants, James Sensenbrenner et Billy Tauzin ont apporté leur soutien au projet, ce qui devrait grandement faciliter son adoption.

Sensenbrenner espère que la Chambre des représentants votera le projet de loi avant la fin juin.

Cette loi est également soutenue par des industriels comme Microsoft ou des associations professionnelles comme la Direct Marketing Association (Association du marketing direct).

Mais, selon les groupes luttant contre le spam, cette loi ne devrait pas améliorer les choses pour les internautes, dans la mesure où les entreprises seraient toujours autorisées à envoyer autant d'emails qu'elles le souhaitent.

"Nous trouvons incompréhensible qu'alors que les consommateurs demandent avec force qu'on mette fin au spam, la réponse du Congrès soit de protéger les entreprises et de priver les consommateurs de leur droit à être laissé tranquille", a expliqué la Coalition Against Unsolicited Email, qui rassemble 40.000 internautes.

Les messages électroniques non sollicités sont aujourd'hui largement perçus comme une menace pour internet dans son ensemble, saturant les boites aux lettres électroniques des utilisateurs et faisant perdre des milliards de dollars aux entreprises en bande passante.

Selon les fournisseurs d'accès à internet, le spam représenterait entre 40 et 80% du trafic des courriers électronique sur internet.

La Federal Trade Commission estime que deux-tiers des messages contiennent des informations imparfaites, comme une fausse adresse de réponse, un titre trompeur ou de la publicité pour des remèdes miracles et autres produits à l'efficacité contestable. /JBV/LBR

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orbitalcoil

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La société MessageLabs, spécialisée dans le filtrage d’e-mails, révèle qu’au mois de mai 55% des 134 millions de messages qu’elle a traité étaient du courrier non sollicité, mieux connu sous le nom de spam. Il s’agit d’une augmentation de 40% par rapport au mois d’avril.

Une récente enquête menée en Grande-Bretagne révèle que le spam est considéré comme un des aspects les plus irritants et stressants de la vie professionnelle, après les embouteillages et les longues journées de travail.

Les autorités commencent enfin à réagir, il était temps, puisque la communauté européenne devrait adopter en octobre une directive qui rendra illégal l’envoi de courriers électroniques non sollicités. En Angleterre, des lois vont être créées pour éviter l’usage intempestif des données personnelles des internautes, dont fait partie l’adresse e-mail.

Gageons que ces mesures suffiront à réduire cette vague nauséabonde de courriers polluants…

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soft_c_hard

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Le Spam revendique son caractère de cochon
Ne supportant plus d'être confondu avec les e-mails de pub, un fabricant de conserve de porc porte plainte.

«Des douzaines d'entreprises utilisent le mot spam pour leurs noms commerciaux sans que quiconque puisse les confondre avec la viande en conserve.» Le patron de Spam Arrest


pam contre spam, la bataille de l'été. A gauche, le sobriquet en vogue dans le monde pour évoquer ces courriers électroniques pénibles vantant le Viagra pas cher ou le dernier truc pour devenir superriche en trois minutes. A droite, le Spam originel, du porc en conserve très populaire aux Etats-Unis et en rayon depuis presque soixante-dix ans. Hormel Foods, fabricant de ce dernier, a décidé que c'en était assez de cette confusion, et a déposé, il y a quelques jours, une plainte devant l'Office des brevets et des marques aux Etats-Unis pour contester l'usage du mot «Spam» dans le nom d'un logiciel destiné à éradiquer les e-mails indésirables, Spam Arrest. Objectif : en finir avec le dévoiement de sa marque fétiche, devenue synonyme de pub électronique envahissante.
Graille popu. Pour Hormel, il s'agit d'une défense classique de sa marque. Car le spam-e-mail, aussi étrange que cela puisse paraître, tire bien son nom du Spam-jambon. Les plus pointus des historiens de l'Internet s'accordent sur une explication mêlant sketch des Monty Python et hasards de la langue. Le Spam, le vrai, est donc né en 1937. Le mot se veut une contraction de «SPiced hAM» («jambon épicé»). De la graille popu et pas cher, distribuée comme ration de survie jusqu'en URSS pendant la Seconde Guerre mondiale. Un musée à sa gloire a même été érigé à «SpamTown» (Austin, Minnesota) en juillet 2001, et la firme assure en écouler une boîte toutes les trois secondes aux Etats-Unis, pour un total de 6 milliards de boîtes depuis l'origine.

Le Spam est assez répandu dans le monde anglo-saxon pour que les Monty Python en fassent le héros d'un de leurs sketches au début des années 70. Dans une taverne, tous les plats sont à base de Spam : oeufs au Spam, saucisses au Spam... A la plus grande joie d'un groupe de Vikings, qui se mettent à hurler «Spam, spam, spam, spam» de plus en plus vite et de plus en plus fort, jusqu'à couvrir de leurs voix toutes les conversations. Bingo. Quelques années plus tard, ce mot sera utilisé pour évoquer des messages hors sujet postés sur les forums de discussion, puis il va servir à nommer les e-mails de pub qui entravent les discussions sur l'Internet. Avant d'entamer une carrière internationale, et ce même dans les pays où le Spam est quasi introuvable.

Pendant plusieurs années, Hormel n'a pas tiqué contre l'emploi incongru de sa marque phare. Le site Web de la firme pose juste quelques limites à l'usage de l'argot spam, comme «ne pas utiliser l'image de notre produit en association avec ce terme» ou encore «l'écrire avec des lettres minuscules pour le distinguer de notre marque SPAM, qui doit être écrite en majuscules». Autrement dit : le SPAM, c'est du jambon en boîte. Le spam, c'est un e-mail de pub. La réaction soudaine d'Hormel a évidemment surpris. «Spam est un mot usuel décrivant des e-mails non sollicités et des douzaines d'entreprises utilisent ce mot pour leurs noms commerciaux sans que quiconque puisse les confondre avec la viande en conserve d'Hormel», se plaint Brian Cartmell, le patron de Spam Arrest. «Spam est devenu omniprésent dans le monde pour décrire des e-mails commerciaux. Aucune entreprise ne peut prétendre à des droits sur un terme générique», ajoute Derek Newman, l'avocat de la petite entreprise de Seattle.
«Dégénérescence». Pour Hormel qui n'a pas voulu nous parler hier , il s'agit apparemment de lutter contre l'horreur absolue pour un titulaire de marque : la transformation en nom commun, un phénomène appelé «dégénérescence» par les juristes. Avec comme conséquence de faire profiter les concurrents de sa notoriété. Qui se souvient ainsi que la fermeture éclair était à l'origine une marque déposée ? Pour éviter cela, nombre de sociétés multiplient les actions, menant «une lutte de tous les instants», selon Eric Blanc, conseil en propriété industrielle au cabinet Breese et Majerowicz. C'est le cas de Caddie, qui ne manque jamais une occasion d'arroser les journaux de courriers rageurs lorsqu'un journaliste a l'outrecuidance d'utiliser caddie comme synonyme de chariot de supermarché. Ou du pédalo, défendu (plus mollement) par la marque Pédalo.
Coup de pub. Mais le cas «Spam contre spam» est assez inédit, puisqu'il ne s'agit pas d'utiliser spam comme terme générique pour toute viande en boîte. Ainsi, selon Eric Blanc, «la marque Spam est déposée pour un produit alimentaire et ils auront du mal à s'opposer à un terme qui décrit un logiciel». Même avis pour Virginie Simon, avocate au cabinet Chemouli-Dauzier : «Je ne vois pas comment ils pourraient avoir gain de cause.» A moins qu'Hormel ne cherche pas à gagner ce procès, mais seulement à se faire un coup de pub. Ainsi, en râlant contre le spam-e-mail, Hormel fait parler du Spam-jambon pour pas un rond. Et ce jusque dans les pays où il n'est pas vendu.

 

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L'Api-PL attaque les spammeurs au porte-monnaie

La méthode est astucieuse : l'Observatoire national des professions libérales, l'Api-PL, a mis en place un nouveau système de défense pour dérouter les tentatives de spam. Cette association a ajouté sur son site une mention explicite avertissant tout spammeur qu'il encoure le risque de recevoir une facture (symbolique) pour l'envoi d'un message non-sollicité. Quitte à aboutir à des injonctions de payer délivrée par les tribunaux de commerce.

Sur la page contacts du site de l'Api-PL figure une mention explicite sous forme d'avertissement aux spammeurs : "Seront considérés comme courriers non-sollicités les mails adressés en plus de deux exemplaires et contenant exclusivement des propositions commerciales destinées à des adresses domiciliées à Infosud.com et/ou Apipl.org". En cas de réception de ce type de message, le site affiche clairement la sanction encourue : une facturation de 7,62 euros hors taxe pour "traitement administratif".

L'expédition de courriers électroniques suivant cette règle vaut acceptation des modalités de leur traitement, précise l'encart. "C'est une méthode simple et légal pour décourager les sociétés françaises ayant recours aux robots qui aspirent des adresses mails", explique Thierry Bouchard, président de l?Api-PL et directeur de la rédaction Internet Libéral.

All Systems, une société de développement de logiciels BTP, vient d'en faire les frais. En novembre dernier, celle-ci a envoyé un message publicitaire non sollicité sur quatre adresses e-mails de l'association qui étaient clairement proscrites sur le site de l'Api-PL. L'une d'entre elles sert d'ailleurs de "mail appât" : elle est réservée aux spammeurs qui collectent l'adresse directement en ligne sans précaution.

L'Api-Pl dresse alors une facture à l'encontre de la société à l'origine de cet e-mail publicitaire (9,11 euros TTC). Sans nouvelle d'All Systems, l'Observatoire national des professions libérales passe à la deuxième étape. En janvier dernier, l'Api-PL adresse une requête auprès du tribunal de commerce de Grenoble afin d'obtenir une injonction de payer.

Le 4 juin dernier, la justice a validé la démarche de l'association. Par ordonnance, le tribunal de commerce enjoint All Systems à payer la somme de 9,11 euros. S'ajoute à cette facturation le versement de 45 euros par application de l'article 700 du Nouveau code de procédure civile et 24,54 euros en vertu de l'article 701 du Nouveau code de procédure civile.

"Une autre affaire similaire est en cours à Paris. Mais nous allons la régler cette fois-ci en ligne à travers les services Internet du tribunal de commerce de Paris. Ce sera une question de 48 heures", indique Thierry Bouchard.

Contacté par le JDN, la société All Systems déclare ne pas être informée de l'ordonnance délivrée par le tribunal de commerce de Grenoble. Luc Saracino, gérant de la société, reste évasif sur les méthodes qui ont été employées pour cet envoi de message publicitaire mais se déclare prêt à effectuer le règlement. "Je ne vais pas contester cette facturation car nous ne voulons pas dépenser notre énergie sur le sujet, indique-t-il. Le procédé qui consiste à réclamer par lettre recommandée le versement d'une facture aussi modique m'amuse beaucoup." De là à dire que le message est passé...

 

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L'e-mail, source de stress pour les responsables informatiques

Le courrier électronique est indispensable à la bonne marche des entreprises, à tel point que les salariés tolèrent mal la moindre panne. Pour les responsables informatiques, c'est un souci de tous les instants et une source majeure de stress. Mais mettent-ils tout en ?uvre pour s'éviter d'inutiles sueurs froides ?
Les responsables informatiques ont de nombreuses raisons de mal dormir la nuit. Mais si l'on en croit une récente étude, un de leurs pires cauchemars est que le système de courrier électronique dont ils ont la charge tombe en panne pendant plusieurs jours. Si cela leur arrivait dans la réalité, ce serait pour plus d'un tiers d'entre eux une source majeure de stress qu'ils estiment supérieure à celle provoquée par les événements réputés les plus stressants de la vie quotidienne, tels un léger accident de voiture, un déménagement, un mariage ou un divorce. L'étude en question a été réalisée par le britannique Dynamic Markets pour le compte de Veritas, éditeur de logiciels de gestion des ressources de stockage. Elle a été menée auprès de 850 responsables informatiques d'entreprises de tailles diverses, américaines et européennes. Tout en mettant en évidence la pression que le bon fonctionnement au quotidien de l'e-mail fait peser sur les responsables informatiques, l'étude suggère néanmoins que ceux-ci pourraient diminuer cette pression en prenant quelques précautions. L'enquête révèle en effet que seuls 4 % des responsables informatiques ont besoin de moins d'une heure pour restaurer le système de courrier électronique après un plantage ; 15% mettent environ une heure à relancer le système et 41 % ont besoin de plus d'une heure. Parmi ceux-là, pas moins de 9 % estiment qu'il leur faut plus de 24 heures pour dépanner le système. Enfin 39 % des responsables interrogés ne savent pas estimer le temps nécessaire au dépannage. D'où le constat d'une carence, qualifiée d'alarmante par Dynamic Markets, en outils de gestion des systèmes d'e-mail et de procédures et méthodologies de sauvegarde et de rétablissement du système après un incident.

Nouveau défi : l'archivage des e-mails

Cette carence a de quoi étonner car le courrier électronique est devenu au fil du temps indispensable aux entreprises. Il est désormais intégré à tous les aspects de leur activité, à l'instar du téléphone. Et comme ce dernier, il ne souffre pas la moindre défaillance. Ainsi 68 % des responsables interrogés estiment qu'une indisponibilité du système de seulement une demi-heure provoquerait un courroux généralisé chez les salariés. Et pour un cinquième des responsables, une panne d'une durée de 24 heures mettrait en péril leur emploi. Outre la satisfaction des salariés, les responsables informatiques sont confrontés à de nouveaux défis, comme la conservation des e-mails. C'est plus particulièrement vrai aux Etats-Unis où les récentes affaires de trucage des comptes de grandes entreprises (Enron, Worldcom?) est à l'origine d'une nouvelle législation qui contraint les entreprises à archiver une grande masse de documents, dont les courriers électroniques, au cas où elles feraient l'objet d'une enquête judiciaire. Mais là aussi, l'étude met en doute la capacité des responsables informaticiens à s'acquitter de cette nouvelle mission de façon pleinement satisfaisante. Certes, 99 % des responsables interrogés déclarent réaliser régulièrement des sauvegardes des e-mails et de leurs pièces jointes. Mais, parmi eux, 56 % reconnaissent qu'ils ont au moins un poste qui échappe à la procédure de sauvegarde automatique. Autre problème : ils sont 46 % à estimer qu'il leur serait difficile de retrouver en cas de besoin un e-mail bien précis, même si 92 % affirment que ça leur serait néanmoins possible, à un détail près : la date du courrier. Seulement 18 % d'entre eux peuvent retrouver les e-mails échangés depuis un an, mais 30 % n'ont gardé trace que des courriers datés de moins d'un mois et 11 % ne disposent que de l'historique de la semaine passée !

 

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Expert
États-Unis: la "liste rouge" du télémarketing irrite les professionnels du secteur
Par Paul Festa, CNET News.com
Mercredi 30 juillet 2003

Les acteurs du télémarketing ne décolèrent pas depuis que le gouvernement a lancé une liste rouge, pour protéger le public des télévendeurs. Ils ont déposé une plainte, estimant qu'elle porte préjudice à leur activité.

Une liste rouge qui permet depuis fin juin aux Américains de ne plus être harcelés par les télévendeurs, connaît un vif succès. Chacun peut s?inscrire sur le site "Do Not Call", ouvert par le gouvernement, pour demander la suppression de son nom des listes des sociétés de télémarketing. Dès son lancement, il a aussitôt été pris d?assaut, à tel point que ses serveurs n'ont pas résisté à la surcharge (lire notre article du 01/07/2003).

À la date du lundi 28 juillet, plus de 28 millions de personnes se sont déjà inscrites. Et c?est au tour des utilisateurs de messageries électroniques de réclamer un système similaire pour ne plus subir les spams, ces courriers commerciaux non sollicités. Selon une étude réalisée par un éditeur de logiciels antispam, trois quarts des américains y seraient ainsi favorables. Un projet de loi antispam a d?ailleurs été soumis en juin par le sénateur démocrate Charles Schumer.

Mais les sociétés de télémarketing ne comptent pas se laisser faire. L?association qui regroupe les professionnels du "télémarketing", l?ATA (American Teleservices Association), estime que la liste est une atteinte à la liberté d?expression. Conséquence, elle a déposé cette semaine une plainte en justice. Elle concerne le site miroir Do Not Call que la FCC (Federal Communications Commission) envisage de mettre en place, pour pouvoir répondre à toutes les demandes déposées électroniquement. Cette action fait suite à une autre plainte, formulée en janvier dernier auprès d?un cour du Colorado.

Des mesures catastrophiques pour le secteur du télémarketing

«Dans cette affaire, les autorités de régulation se livrent à une extermination», a déclaré Tim Searcy, directeur exécutif de l?ATA (American Teleservices Association). «Malheureusement, la FCC n?a pas tenu compte de l?obligation qu?elle a, selon la loi fédérale et la Constitution, de maintenir un équilibre entre les intérêts des consommateurs concernant leur vie privée, et les droits des télévendeurs légitimes définis par le premier amendement. La loi impose à la FCC d?éviter toute solution pouvant avoir un impact économique négatif; pourtant, cette dernière a choisi les approches les plus restrictives, tout en ignorant les régulations les moins contraignantes».

L?ATA ne mâche pas ses mots. Elle clame que la liste rouge entraînera la suppression de 2 millions de postes dans l'industrie du marketing direct aux États-Unis, soit un tiers des emplois actuels.

Reste à savoir quelle sera la suite de la plainte. Des juristes affirment qu?un jugement en faveur des télévendeurs serait un frein majeur à la création d?une liste permettant d?éviter les spams

 

soft_c_hard

Expert
Le spammer spammé
Un Néo-Zélandais qui envoyait chaque jour des millions de messages non sollicités a dû abandonner son activité après que son nom soit révélé dans un quotidien.
Mis en ligne le 26 août 2003
Shane Atkinson s'était trouvé une manière bien confortable de gagner sa vie. Il envoyait à des inconnus des publicités vantant des pilules censées augmenter la taille de leur pénis, en fait de vagues gélules aux herbes et aux vitamines. Ces publicités, ils les envoyait par courriel, et par millions d'exemplaires ; "les bons jours", avec ses associés, ils en envoyaient "jusqu'à cent millions". Shane Atkinson était un spammer, une de ces bêtes noires de l'Internet qui pourrissent la vie des internautes avec des messages qu'ils n'ont pas sollicités leur vantant des produits dont ils n'ont que faire. Shane Atkinson était, car il a cessé d'envoyer des spams il y a quelques jours.

Dans une enquête sur les spammers, le quotidien New Zealand Herald Tribune était parti à la recherche des personnes qui envoyaient ces messages. Une tâche ardue : Shane Atkinson avait acheté une multitude de noms de domaine auprès de réseaux plus cléments envers les spams et difficiles à attaquer, situés en Pologne ou au Pakistan. Mais grâce à l'aide d'internautes luttant contre les spams, le journal a pu trouver l'identité d'Atkinson, et l'a publiée dans un article.

Très vite, la vie du spammer changea. Les internautes s'empressèrent de publier son adresse mail, son adresse postale et son numéro de téléphone sur les forums. Il se vit à son tour inondé de courriels et de coups de téléphone peu amicaux, si bien qu'il décida de renoncer à son entreprise si lucrative.

Un de ses associés, un adolescent de 15 ans basé aux Etats-Unis, pouvait gagner jusqu'à 500$ par jour. Et les spams avaient rapporté à Atkinson de quoi s'offrir une belle voiture et une maison confortable. S'il a arrêté les spams, il ne regrette cependant rien. Il avait pour principe de ne plus envoyer de messages aux personnes qui le lui demandaient et déclare que le spam fait partie d'Internet : "Si vous ne voulez pas en recevoir, ne vous connectez pas à Internet".

Quelques jours après qu'il eut arrêté ses envois, un internaute expliquait sur slashdot.org que le nombre de spams qu'il recevait quotidiennement avait sensiblement baissé. Un seul homme, sur Internet, peut en ennuyer beaucoup, beaucoup d'autres?
 

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Expert
Une faille de sécurité a permis à des activistes anti-spam d'accéder à une liste de 159 spammeurs. Ceux-ci sont membres du "Bulk Club", un site créé il y a six mois. Ce club propose un abonnement mensuel de 20 dollars permettant d'obtenir, chaque semaine, 300 000 adresses e-mails, ou encore d'accéder à tout un ensemble de ressources utiles aux professionnels du marketing par internet. Y compris des techniques illégales, que le responsable du club dit présenter pour mieux les dénoncer. Parmi les membres du club, on trouve cela dit plusieurs individus connus pour faire partie des 200 principaux spammeurs mondiaux.
A Support Group for Spammers (Wired)
 
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