Comparatif : disques durs externes 1 To

Introduction

Les baisses de tarifs ont été intéressantes ces derniers mois : on trouve déjà des disques durs de 750 Go à moins de 100 € et il ne faudra probablement plus attendre très longtemps pour que les modèles d’1 To soient disponibles au même prix, a priori d’ici les fêtes de fin d’année. Qui plus est, alors que les disques durs externes étaient auparavant nettement plus chers que leurs équivalents internes, ils ont récemment enregistré des baisses de prix significatives depuis que sont arrivés sur le marché des fournisseurs indépendants des fabricants de disques durs. Bien forcés de s’aligner, ces derniers proposent aujourd’hui dans le segment des disques d’un téraoctet d’excellents modèles à des prix raisonnables, de l’ordre de 200 euros en moyenne.

Externes, donc versatiles

Traditionnellement, pour augmenter son espace de stockage, on procède à l’installation d’un disque dur interne supplémentaire ou au remplacement d’un disque existant par un autre de plus grande capacité. Toutefois, la présence d’interface à la fois rapide et bon marché comme le FireWire ou l’eSATA ont rendu obsolètes ces extensions permanentes et permet au consommateur de leur préférer des options plus flexibles : après tout, un disque dur externe peut être partagé entre plusieurs ordinateurs, permet de centraliser le stockage et autorise la sauvegarde de systèmes entiers. Plus important encore, les disques durs externes sont transportables : les données ne sont donc pas enchaînées à l’ordinateur qui héberge le support de stockage. L’interface USB 2.0 est certes la plus courante, mais elle ne constitue plus le meilleur choix dans la mesure où elle limite sérieusement les débits des disques 3,5″ et, de plus en plus souvent, des modèles 2,5″.

De l’importance du débit

Un bon disque dur ne doit pas seulement offrir une capacité de stockage adaptée, mais également un taux de transfert élevé et une consommation aussi réduite que possible. Il se doit également d’être accompagné de logiciels utiles. Le débit est essentiel : après tout, qui a envie de voir ses sauvegardes lui prendre la journée ? Si ce critère pouvait encore passer pour secondaire lorsque les disques n’offraient qu’une capacité limitée, la donne a complètement changé depuis l’arrivée des modèles 1 To (1000 Go) et celle prochaine des modèles 1,5 To (1500 Go).

Les musts

Tout disque dur externe digne de ce nom doit être muni d’une prise USB 2.0 ; la compatibilité avec l’ensemble du parc informatique actuel est à ce prix. L’interface eSATA s’est quant à elle peu à peu imposée, la plupart des ordinateurs modernes étant équipés d’au moins un port à cette norme. De nombreux disques durs externes sont également équipés d’un interrupteur (physique) permettant de les éteindre lorsqu’ils sont inutilisés. Enfin, une fois le reste évalué, il peut être utile de comparer le design et les logiciels fournis.

Pour ce test, nous allons comparer le LaCie Hard Disk, Design by Neil Poulton, le Seagate FreeAgent XTreme, le SimpleTech ProDrive et le Western Digital My Book Home Edition.

LaCie Hard Disk, Design by Neil Poulton

LaCie est devenu l’un des principaux fournisseurs de supports de stockage et propose aujourd’hui une gamme assez variée de disques durs et de périphériques portables. Malheureusement, l’entreprise aurait pu mieux faire lorsqu’elle a choisi le nom du disque dur qu’elle nous a envoyé : « LaCie Hard Disk, Design by Neil Poulton ». Neil Poulton est un design industriel primé à d’assez nombreuses reprises, mais soyons francs : pour le grand public, il s’agit essentiellement d’un inconnu. Quoi qu’il en soit, LaCie propose deux versions de ce disque, la première en USB 2.0, la seconde bénéficiant d’une triple interface USB 2.0 / FireWire 1394a / eSATA. C’est cette dernière que nous avons testée, bien que nous ayons reçu les deux. La version triple interface coûte tout de même 50 euros de plus que le modèle USB.

Design

Le boîtier est d’un aspect particulièrement simple : rectangulaire, il ressemble à une brique. On sent toutefois clairement qu’il a été réalisé par un designer et non un ingénieur. Son revêtement en plastique noir brillant est du plus bel effet (mais sensible aux traces de doigts…), d’autant plus que tous les connecteurs sont sur la face arrière et le logo sur un côté. L’appareil est entièrement noir, donc, à un détail près : un témoin d’activité installé en face avant ou, pour être plus précis, sous la face avant et se reflétant sur la surface sur laquelle le disque dur est posé.

Caractéristiques et performances

C’est essentiellement pour des raisons de performances que nous avons préféré la version triple interface du LaCie : l’USB 2.0 est limité à 32 Mo/s en lecture et moins de 27 Mo/s en écriture, ce qui est acceptable pour un usage occasionnel mais complètement inadapté lorsqu’il s’agit de copier des centaines de gigaoctets de données. Le FireWire 1394a est un peu plus rapide, à 40 Mo/s en lecture et 30 Mo/s en écriture, mais il faut vraiment passer en eSATA pour obtenir des performances correctes, à savoir 85 Mo/s en lecture comme en écriture. Le temps d’accès reste aux alentours de 13,5 ms quelle que soit l’interface utilisée.

Consommation

Parmi les quatre modèles testés, le LaCie Hard Disk affiche la consommation en charge (mesurée à la prise) la plus faible et arrive deuxième en ce qui concerne la consommation en période d’inactivité. Nous apprécions également sa consommation en veille : 2 watts seulement. Son dégagement thermique est donc faible et vous ne risquez pas de le remarquer sur votre facture d’électricité. Autre bon point : le disque dur se désactive lorsqu’on éteint l’ordinateur ; sa consommation tombe alors pratiquement à zéro. Et si vous trouvez toujours que c’est trop, rien ne vous empêche d’utiliser l’interrupteur — une fonction malheureusement trop rare sur les disques durs externes.

LaCie propose 3 capacités différentes pour ce modèle : 500 Go, 750 Go et 1 To. C’est ce dernier que nous avons examiné. Le site du constructeur propose le modèle 500 Go triple interface à 129,90 € et le modèle 1 To à 199,99 €. Petite déception, la garantie offerte n’est que de deux ans (alors que Seagate et Simple offrent respectivement cinq et trois ans).

La lumière du témoin d’activité n’est visible que par son reflet sur la surface sur laquelle est posé le disque dur et ressemble un peu à celle émise par un lecteur de codes-barres.

Logiciels d’accompagnement

Par rapport aux autres fabricants, LaCie ne propose pas grand-chose sur le plan logiciel. Le logiciel LaCie Backup est un simple utilitaire de copie : chaque sauvegarde nécessite la création d’un nouveau dossier, d’un nouveau nom et d’une nouvelle valeur d’index, les sauvegardes incrémentielles ne sont pas prises en charge, de même que la planification ; tout au plus dispose-t-on d’une option permettant de lancer la sauvegarde au démarrage de Windows.

Les images suivantes sont celles de la version USB 2.0 du disque dur.

Seagate FreeAgent XTreme 1 To

La gamme FreeAgent de Seagate n’est plus à présenter, nous avons déjà couvert le FreeAgent Pro 750 Go dans un comparatif précédent et nos amis de Tom’s Hardware US ont déjà fait de même avec le FreeAgent Go 160 Go. Le modèle Pro est un disque dur externe au format 3,5″ doté d’une connectique étendue ; le Go est un modèle portable basé sur un disque dur 2,5″. Cette fois-ci, nous avons testé le modèle haut de gamme, nommé FreeAgent XTreme, que Seagate décline en versions 500 Go, 640 Go, 1 To et 1,5 To. Celui que nous avons reçu est une version 1 To.

Design

De par sa forme, le FreeAgent XTreme ressemble beaucoup aux autres FreeAgent (bien qu’il se distingue de ses petits frères par la couleur et une série de détails) : comme eux, il est en plastique (noir), fait penser à un routeur ou un switch et est équipé d’un pied permettant de le poser à la verticale. Notez toutefois que, bien qu’il soit assez joli dans cette position, le pied en question n’est pas très large, ce qui signifie qu’il suffirait d’un geste brusque pour faire dégringoler le disque dur du bureau… un accident est vite arrivé.

Certaines des LED éclairent la face supérieure de l’intérieur, ce qui donne un côté « glow-in-the-dark » au logo Seagate. Il est toutefois possible de les désactiver si la lumière vous dérange.

Caractéristiques et performances

Toutes les prises sont situées à l’arrière du boîtier. Étant donné qu’il s’agit d’un modèle haut de gamme, on dispose des trois interfaces FireWire 1394a, mini-USB 2.0 et eSATA, ainsi que d’un verrou Kensington. Seagate fournit les câbles USB 2.0 et FireWire, mais pas l’eSATA, ce qui est dommage dans la mesure où il s’agit justement de l’interface la plus rapide… Le FreeAgent XTreme affiche un débit de 105 Mo/s, soit le maximum permis par le Barracuda 7200.11 d’1 To. Le FireWire 1394a autorise quant à lui un débit de 40 Mo/s, tandis que l’USB 2.0 se traîne à 32 Mo/s. Ce lecteur possède le temps d’accès moyen le plus court de ce comparatif, à savoir 13 ms seulement.

Consommation

Nous avons mesuré la consommation en charge, en période d’inactivité, en veille, à ordinateur éteint et enfin lorsque le disque dur est éteint. Bien que le Seagate soit performant, il consomme également nettement plus que ses concurrents : à 14,4 watts, la valeur maximale mesurée est plus de 40 % supérieure à celle du produit suivant. Les consommations en veille et avec PC éteint sont identiques alors que les autres disques durs montrent qu’il est possible de réduire la consommation lorsque l’ordinateur hôte n’est plus en service. Certes, il s’agit d’un produit axé sur les performances, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il soit impossible d’optimiser la consommation…

Très bon point par contre, ce disque dur externe est le seul à être assorti d’une impressionnante garantie de 5 ans.

Seagate Manager

Seagate Manager est un outil gérant les sauvegardes, la synchronisation, le chiffrement et le paramétrage du disque dur. Il permet ainsi de sélectionner la durée d’inactivité avant mise en veille automatique ou d’activer/désactiver les témoins lumineux.

La fonction Simple Backup sauvegarde l’ensemble de votre dossier personnel, tandis que Custom Backup offre plus d’options de paramétrage.
Sauvegarde

Le logiciel accompagnant le FreeAgent Xtreme propose deux méthodes de sauvegarde : Simple Backup effectue une sauvegarde des fichiers personnels tous les jours à 10h00 tandis que Custom Backup permet de sélectionner les fichiers et les dossiers à sauvegarder ainsi que l’heure de la sauvegarde et quelques autres détails. La fonction de synchronisation est organisée de manière similaire, mais ne comprend qu’un seul jeu de sauvegarde, que l’outil synchronise avec les fichiers présents sur le système.

Chiffrement

Seagate n’a pas non plus oublié la sécurité : une fois un mot de passe défini, il est possible de déposer les fichiers que l’on désire chiffrer dans la fenêtre de Seagate Manager, lequel en crée alors une copie au sein d’un fichier conteneur chiffré installé sur le FreeAgent XTreme. Nous n’avons malheureusement trouvé aucune informations concernant la puissance de chiffrement, et il est impossible de déchiffrer les fichiers par simple glisser-déposer : il est nécessaire de sélectionner les fichiers désirés puis de passer par la fonction « Decrypt ». On a vu plus pratique. Il manque également un moyen de travailler sur les fichiers sans devoir manuellement les déchiffrer. Sur ce plan, l’outil de Seagate fait donc pâle figure par rapport à d’autres utilitaires comme TrueCrypt.

Synchronisation

SimpleTech ProDrive 1 To

Le ProDrive de SimpleTech/Fabrik est disponible en version 500 Go, 750 Go et 1 To. C’est cette dernière que le fabricant nous a envoyée.

Design

Le design du ProDrive n’a rien d’exceptionnel, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose : après tout, il se destine aux professionnels. Le boîtier est en plastique bicolore : le haut et le bas sont argentés tandis que les bords sont gris. Les coins sont arrondis, ce qui n’est pas désagréable à regarder, la face avant affiche le nom de l’appareil et les témoins d’activités, et la connectique ainsi que l’interrupteur sont en face arrière. La forme du ProDrive permet d’en empiler plusieurs exemplaires ou de la poser verticalement.

Caractéristiques et performances

Parmi les produits testés, ce disque dur externe est le seul à disposer de quatre interfaces : en effet, sur la face arrière, on trouve non seulement l’interrupteur, les ouvertures de ventilation, la prise d’alimentation et un verrou Kensington, mais également un port USB 2.0, un FireWire 1394a, un FireWire 1394b et un eSATA. On a donc l’embarras du choix.

Petit point noir, le temps d’accès du ProDrive est plutôt long et dépasse les 20 ms, ce qui est plutôt inhabituel pour un disque au format 3,5″. Il ne s’agit toutefois pas d’un élément extrêmement important, à moins que vous n’ayez l’intention de faire fonctionner des applications directement sur le disque. Si c’est votre intention, utilisez l’eSATA. Comme pour compenser, le débit est quant à lui excellent, atteignant 91 Mo/s en lecture comme en écriture avec l’interface eSATA. Le FireWire 1394b est une bonne alternative pour ceux qui disposent du contrôleur adapté : les vitesses sont de 74 Mo/s en lecture et 58 Mo/s en écriture. L’USB 2.0 limite ces valeurs à 32 Mo/s en lecture et 27 Mo/s en écriture, tandis que le FireWire 1394a permet d’obtenir 37 Mo/s et 30 Mo/s respectivement.

SimpleTech est le seul fournisseur à accompagner son produit d’un service de stockage en ligne. Celui-ci est certes limité à 2 Go, mais cela peut suffire pour copier des données importantes et y accéder en déplacement (pour peu que l’on dispose d’un accès à Internet).

Consommation

Le temps d’accès du disque dur SimpleTech est peut-être un peu décevant, mais ce n’est pas le cas de sa consommation. Il n’exige en effet qu’environ les deux-tiers du Seagate FreeAgent XTreme : sa consommation est de 9,5 watts en charge et de 6,6 watts en période lorsqu’il est inactif, ce qui est excellent. La consommation en veille n’est quant à elle que de 3,6 watts ; seul le LaCie fait mieux avec ses 2 watts. Enfin, le ProDrive ne consomme absolument rien lorsqu’on l’éteint à l’aide de l’interrupteur ou quand l’ordinateur hôte est désactivé.

La garantie de trois ans est appréciable, mais notez que vous la payez : en version 1 To, le SimpleTech ProDrive coûte plus de 200 dollars.

Logiciels SimpleTech

SimpleTech Ultimate Backup

SimpleTech Ultimate Backup est un outil développé par Fabrik permettant d’accéder aux 2 Go de stockage en ligne qui accompagnent le disque dur. Par mesure de protection, toutes les données envoyées sur cet espace en ligne sont chiffrées à l’aide d’une clé AES de 256 bits ou Blowfish de 448 bits. Avant toute autre chose, l’utilitaire effectue un test de bande passante afin de vérifier si la copie peut être réalisée en un temps acceptable. Notez qu’il est possible de limiter la bande passante utilisée afin d’éviter de perturber le surf.

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SimpleTech Total Media

ArcSoft Total Media Backup & Record est un utilitaire de sauvegarde assez complet et destiné aux professionnels. Ce logiciel permet de créer des jeux de sauvegarde par type de fichiers ou de support ainsi que de sélectionner les fichiers à sauvegarder. En mode avancé, il octroie à l’utilisateur un contrôle complet sur les paramètres de sauvegarde. Il prend également en charge les sauvegardes complètes et incrémentielles.

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Western Digital My Book Home Edition 1 To

La gamme My Book de Western Digital est probablement l’une des plus connues en matière de disques durs externes. L’un des derniers modèles est le My Book Home Edition, aujourd’hui disponible en versions 320 Go, 500 Go, 750 Go et 1 To. Cette dernière est commercialisée à partir d’environ 165 €.

Design

Tous les My Book 3,5″ ont le même design, à savoir celui d’un livre, et sont prévus pour être posés à la verticale : les ouvertures de ventilation, bien intégrées au boîtier, sont situées sur le dessus. L’extérieur est fait d’un plastique noir à la finition agréable, avec le logo Western Digital imprimé sur un côté. La LED d’activité est quant à elle située en face avant.

Caractéristiques et performances

Comme la plupart des autres disques durs externes de ce comparatif, le My Book Home Edition est équipé de trois interfaces : USB 2.0, FireWire 1394a et eSATA. Le temps d’accès dépend de l’interface utilisée et varie entre 15 et 15,8 ms, ce qui reste acceptable. Le débit, par contre, n’est pas des plus fameux : avec 77 Mo/s en lecture et 76 Mo/s en écriture, le tout en eSATA, il est loin derrière ses trois concurrents. Notons toutefois que les performances en FireWire 1394a et en USB 2.0 sont dans la norme : respectivement 40 et 32 Mo/s en lecture, les performances en écriture étant un peu moindres.

Nous avons particulièrement apprécié la jauge de capacité proposée par Western Digital, composée de segments bleutés en face avant qui indiquent la quantité de données stockée sur le disque : plus la barre est longue, plus le disque est plein.

Consommation

La consommation en charge du My Book Home Edition est de 10,2 watts, ce qui se situe dans la moyenne (supérieure à celle du LaCie et du SimpleTech, inférieure à celle du Seagate), tout comme la consommation en période d’inactivité, qui est de 8 watts. Nous sommes par contre assez déçus de la consommation en veille : 7 watts. Par comparaison, le LaCie ne nécessite que 2 watts et même le Seagate ne consomme que 5,5 watts. Même remarque pour sa consommation lorsque l’ordinateur est éteint, qui reste de 0,4 watts alors que le LaCie et le SimpleTech ne consomment rien. Enfin, il s’agit du seul disque à continuer à consommer (0,3 watts) alors qu’on l’éteint à l’aide de l’interrupteur !

Logiciels WD

Anywhere Backup

Western Digital accompagne le My Book Home Edition du logiciel Anywhere Backup. Celui-ci comporte un assistant de configuration et autorise la sauvegarde non seulement sur un My Book mais également sur un emplacement réseau, une clé USB ou un iPod. Il prend en charge la sauvegarde de versions différentes d’un même fichier et donne à l’utilisateur le choix entre la sélection automatique des fichiers et des dossiers à sauvegarder ou la création d’un jeu de sauvegarde personnalisé. Il gère également le chiffrement, bien que cette fonction ne soit pas expliquée très clairement dans la documentation fournie.

TrueCrypt

TrueCryp est un utilitaire assez répandu (et open source) permettant le chiffrement de fichiers au sein d’un conteneur sécurisé, auquel il est même possible d’attribuer une lettre de lecteur. Le fichier conteneur se comporte donc comme un disque dur sécurisé et permet de travailler sur les fichiers qu’il contient comme s’il s’agissait d’un disque local normal. En outre, chaque partition ainsi créée peut abriter des volumes TrueCrypt normaux ou cachés. Le logiciel permet la sélection de l’algorithme de chiffrement et la limitation de la taille du fichier conteneur (à moins que, autre possibilité, vous ne créiez un volume chiffré sur une partition existante).

Memeo AutoSync

Memeo AutoSync est un utilitaire assez puissant permettant de synchroniser un système et ses sauvegardes. Notez qu’il n’a pas pour objectif de remplacer une sauvegarde régulière, seulement de créer une copie exacte des fichiers sources. La copie en question sera peut-être plus récente que la dernière sauvegarde, ce qui n’est pas très utile si l’on a besoin de restaurer une version antérieure d’un document important. Malheureusement, la version de Memeo AutoSync qui accompagne le My Book Home Edition est limitée à un essai de 30 jours.

Configuration de test

Matériel
Processeur(s) 2 x Intel Xeon (core Nocona)
3,6 GHz, FSB800, 1 Mo de cache L2
Carte-mère Asus NCL-DS (Socket 604)
Chipset Intel E7520, BIOS 1005
RAM Corsair CM72DD512AR-400 (DDR2-400 ECC)
2 x 512 Mo, CL3-3-3-10
Disque dur système Western Digital Caviar WD1200JB
120 Go, 7 200 tpm, 8 Mo de cache, UltraATA/100
Contrôleur(s) de disques Contrôleur Intel 82801EB UltraATA/100 (ICH5)
Promise SATA 300TX4
Promise FastTrak TX4310
Pilote 2.06.1.310
Carte réseau Contrôleur réseau intégré Broadcom BCM5721 Gigabit Ethernet
Circuit graphique Carte graphique intégrée
ATI RageXL (8 Mo)

Benchmarks
Mesure des performances c’t h2benchw 3.6
PCMark05 v1.01
Performances en E/S IOMeter 2003.05.10
Test « Fileserver »
Test « Webserver »
Test « Database »
Test « Workstation »

Logiciels et pilotes
Système d’exploitation Microsoft Windows Server 2003 Enterprise Edition,
Service Pack 1
Pilote de carte-mère Intel Chipset Installation Utility 7.0.0.1025
Pilote de carte graphique Pilote Windows par défaut

Temps d’accès

Côté temps d’accès, le Seagate FreeAgent XTreme sort du lot avec une valeur similaire à celle d’un disque interne, et ce, quelque soit l’interface retenue ! Le modèle LaCie ne peut pas en dire autant puisqu’il faut le connecter en eSATA pour obtenir la meilleure valeur, même si la perte occasionnée par le passage au FireWire ou USB reste négligeable (2 %). Sur le WD My Book, c’est même l’inverse. Quand au Simpletech, sa performance est ici inquiétante même si l’importance du temps d’accès pour l’usage qui est fait d’un disque externe est très largement plus faible que pour un disque système.

Débit en lecture/écriture

Tous les disques durs externes que nous avons testés affichent un débit en lecture atteignent au maximum 32 Mo/s en USB 2.0 et 40 Mo/s en FireWire 1394a. Le FireWire 1394b doit en théorie permettre d’atteindre un débit deux fois plus important (800 Mbits/s au lieu de 400), et nous n’en sommes pas très loin en pratique.

Les tests en eSATA prouvent que ce ne sont en fait pas les disques durs qui constituent le goulot d’étranglement, mais bien l’interface (les débits sont donc limités par l’USB et le FireWire). C’est donc en eSATA que les performances varient le plus. Seagate atteint la limite de son disque dur, un Barracuda 7200.11 1 To, à savoir 107 Mo/s. Western Digital, lui, semble utiliser pour le My Book Home ses disques Green Power : il suffit pour s’en convaincre de comparer le débit de ce disque dur externe aux résultats de notre test du WD Caviar Green Power.

Lecture

Écriture

Taux de transfert : LaCie Hard Disk

USB

FireWire 1394a

eSATA

Taux de transfert : Seagate FreeAgent XTreme

USB

FireWire 1394a

eSATA

Taux de transfert : SimpleTech ProDrive

USB

FireWire 1394a

FireWire 1394b

eSATA

Taux de transfert : WD My Book Home

USB

FireWire 1394a

eSATA

Le diagramme ci-dessus indique un problème concernant l’eSATA sur le Western Digital My Book Home Edition : les performances tombent à environ 40 Mo/s en lecture comme en écriture lors du test de débit sous h2benchw. Nous supposons que l’une des autres interfaces entre en conflit avec l’eSATA car 40 Mo/s rappelle curieusement la vitesse maximale en FireWire 1394a.

Consommation

Les résultats de nos tests de consommation indiquent très clairement qu’il reste encore beaucoup de choses à améliorer sur ce plan : le Seagate FreeAgent XTreme est trop gourmand dans l’ensemble et la consommation du Western Digital My Book Home Edition est trop élevée en veille et ne tombe jamais à zéro, même lorsque l’ordinateur hôte ou le disque lui-même ( !) est éteint. Au final, la palme énergétique revient au SimpleTech, dont la consommation est la plus faible alors que ses performances sont pratiquement aussi élevées que celles du Seagate.

Conclusion

Les quatre disques durs externes testés aujourd’hui constituent tous une solution valable pour qui désire stocker 1 To de données tout en conservant une bonne dose de flexibilité. Leur design extérieur varie considérablement, mais il s’agit là avant tout d’une histoire de goût : le LaCie est sophistiqué, le style du Seagate et du SimpleTech s’adresse plus aux techies et le My Book ressemble à un livre. Peu importe, à vous de choisir.

Les offres varient aussi énormément sur le plan logiciel : LaCie propose un outil de sauvegarde rudimentaire sans aucune fonction avancée, chiffrement ou synchronisation, et les autres accompagnent leurs disques durs d’outils plus complets mais jamais parfaits. Seagate Backup Manager est très adapté à la sauvegarde et à la synchronisation, mais son utilitaire de chiffrement est peu pratique comparé à TrueCrypt, fourni avec le produit de Western Digital (mais qui est open source). Ce dernier nous gratifie également d’un logiciel très pratique (Memeo AutoSync), mais malheureusement en version d’essai limitée à 30 jours d’utilisation. SimpleTech, enfin, ne propose pas la synchronisation mais s’accompagne d’un espace de stockage en ligne d’une capacité de 2 Go — ce qui est finalement notre solution préférée.

Les performances ne sont normalement pas le critère décisif lorsqu’on compare des disques durs externes, mais cette fois-ci, nous avons enregistré d’énormes différences entre les modèles testés. Les amateurs pourront donc choisir d’accorder un peu plus d’importance que d’habitude à ce facteur. Le Seagate FreeAgent XTreme offre le meilleur débit de tous, avec 107 Mo/s en lecture, et est suivi du SimpleTech ProDrive à 91 Mo/s. Le LaCie atteint 85 Mo/s et le Western Digital arrive bon dernier avec 77 Mo/s. Ces chiffres ne valent que pour l’eSATA : le FireWire limite le débit à 40 Mo/s et l’USB 2.0 à 32 Mo/s. Les performances en écriture sont encore plus faibles.

Viennent enfin les garanties : LaCie se contente d’une garantie de deux ans, SimpleTech et Western Digital optent pour trois ans et Seagate couvre son produit durant cinq ans.

Dans l’ensemble, nous recommandons le SimpleTech ProDrive 1 To. Pour un prix à peine supérieur à celui de ces concurrents, ce disque dur externe représente la combinaison gagnante : faible consommation, très bonnes performances, quatre interfaces (au lieu de trois), excellents logiciels et, cerise sur le gâteau, espace de stockage en ligne.

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