Tous les écrans OLED finissent par brûler, mais pas à la même vitesse

En général, les écrans OLED sont appréciés pour leur légèreté et leur qualité d’affichage. Cependant ils sont également sujet à la brûlure d’écran qui peut dégrader leur affichage de manière définitive.

Brûlure d'écran OLED
©RTINGS

Cette technologie OLED pour laquelle optent de nombreux écrans n’est pas confinée aux téléviseurs ou aux futurs MacBook Pro d’Apple, puisque les consoles portables semblent, également, en faire leur nouvelle évolution. 

On peut prendre l’exemple de la Nintendo Switch OLED ou encore de la nouvelle version de la console portable de Valve, le Steam Deck OLED qui adoptent cette technologie pour leurs écrans. Cette technologie fonctionne avec des diodes électroluminescentes organiques qui s’allument quand elles sont stimulées par un courant électrique. Cependant, comme leur nom l’indique, les diodes sont organiques et peuvent donc se dégrader avec le temps.

On appelle ce phénomène la brûlure d’écran, et certains appareils, comme les écrans QD-OLED de Samsung, seraient très sensibles à ce problème. Ce phénomène intervient lorsque les pixels de l’écran sont exposés trop longtemps à une image statique, ce qui entraîne une dégradation parfois irréversible de l’écran.

Heureusement, la technologie OLED a bien progressé et la brûlure d’écran serait beaucoup plus rare qu’auparavant. C’est en tout cas ce que laisse penser la vidéo de test de RTINGS qui a, pendant dix mois, éprouvé la durabilité de plusieurs écrans OLED du marché.

La technologie OLED est moins susceptible à la brûlure d’écran mais le problème persiste

Selon leurs résultats, il semblerait, finalement, que la plupart des écrans actuellement sur le marché (qu’ils soient OLED ou QD-OLED) soient bien moins susceptibles de rencontrer le problème et qu’ils seraient beaucoup plus résistants que prévus.

Dell Alenware AW3423DWF
Dell Alenware AW3423DWF ©RTINGS

Si les résultats des tests sont très encourageants pour l’avenir des écrans OLED, il faut garder en tête que ce ne sont que des résultats préliminaires et que certains modèles récents sont tout de même touchés. Des tests supplémentaires pourrait donc être nécessaires pour s’assurer de la fiabilité à long terme de cette technologie.

Cette amélioration de la technologie ne concernerait que certains écrans récents et les modèles plus anciens comme le Sony A8H restent particulièrement touchés par le phénomène de brûlure d’écran. Malheureusement, cela implique que pour s’assurer de la qualité d’un écran sur le long terme, il ne suffirait pas de privilégier les produits les plus récents.