Test : NVIDIA Shield TV 3.2, profiter de Plex et jouer à tout-va !

Plex, la solution multimédia ultime ?

Présenté par NVIDIA comme LE lecteur multimédia par excellence, la Shield Android TV se veut le parfait compagnon de votre télévision, l’ami de votre réseau domestique et votre partenaire de tous les jours. Pour ce faire, NVIDIA se repose sur la puissance du processeur Tegra X1 intégré à la machine, et sur sa capacité à décoder à peu près tous les signaux vidéos jusqu’à la très exigeante 4K, notamment pour Netflix.

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NVIDIA Shield TV – 16 Go

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NVIDIA Shield TV – 500 Go

Centrale multimédia ultra-compatible

La NVIDIA Shield Android TV se caractérise d’abord par sa très grande polyvalence. En effet, l’un des principaux problèmes qui se posent lorsque l’on souhaite lire des fichiers multimédias vient de la variété des formats disponibles. De nombreuses télévisions sont ainsi capables de lire un DivX, mais comment gèrent-elles le MKV ? Sont-elles à l’aise avec plusieurs pistes audio ? Peuvent-elles afficher des sous-titres ? La Shield Android TV est, elle, capable de tout lire.

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NVIDIA n’a pas lésiné sur la puissance embarquée. Son Tegra X1 est ce qui se fait de plus costaud dans le petit monde des box et boîtiers multimédia. Au-delà des benchmarks (évoqués à la page suivante), soulignons la présence de huit coeurs 64 bits (quatre Cortex-A53 et quatre Cortex-A57), avec 3 Go de mémoire vive très rapide pour épauler le circuit graphique : de la LPDDR4 à 3200 MHz ! NVIDIA évoque une puissance plus de 2 fois supérieure à celle de l’Apple TV de 2015. Dans la pratique, cette puissance permet toutes les fantaisies.

Nous avons pu expérimenter la chose et tous les formats que nous avons essayés ont été reconnus : MKV bien sûr, mais aussi MP4, DivX, MOV, WMV, AVC, M2TS, TS et quantités d’AVI différents. Vous vous en doutez, les codecs H.264 et H.265 ont été décodés sans aucun souci et il en est allé de même avec les flux VC-1 et VP9. Qu’il s’agisse de Full HD ou même d’Ultra HD ou 4K, la Shield Android TV a accepté tous les extraits que nous lui avons proposés. Sur le plan audio, il faudra faire sans la présence de sortie optique – dommage – NVIDIA faisant passer le son par l’HDMI.

En dehors de cette remarque qui en gênera certains, le bilan est tout à fait convaincant. Il n’y a évidemment aucun souci pour décoder des pistes DTS ou Dolby, et ce, peu importe qu’elles soient en format standard ou HD. Aucune crainte à avoir non plus si vous devez lire des pistes dans les classiques MP3, AAC, OGG ou WMA, la Shield les lit sans sourciller. Mieux, elle est aussi capable de décoder les formats lossless tels APE, FLAC, LPCM ou WMA Lossless. Notez enfin que NVIDIA prend en charge des normes comme le Dolby Atmos via le pass-through. Il faudra donc disposer d’un amplificateur compatible.

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KODI et Plex sont dans un bateau

Depuis la sortie de la Shield Android TV, la plupart des utilisateurs exploitent le sympathique KODI. Il s’agit d’un logiciel multimédia capable de gérer toutes vos photos, vos vidéos et vos morceaux de musique. Son interface est largement personnalisable et les options disponibles particulièrement nombreuses. Reste que malgré ses mises à jour régulières, le logiciel nécessite une phase d’apprentissage pour être correctement maîtrisé. C’est plus particulièrement vrai pour tout ce qui concerne le stockage distant et le partage des contenus sur le réseau.

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L’interface de KODI
Au travers de la mise à jour v3.2 de sa Shield, NVIDIA a décidé de promouvoir un autre logiciel bien connu des amateurs de partage multimédia, Plex. Grâce à lui, de simple client capable d’aller fouiner sur le réseau pour trouver des contenus, la Shield devient un serveur à part entière. La box du fabricant se transforme en véritable centrale multimédia de votre domicile, et ce, le plus simplement du monde. En premier lieu, il s’agit évidemment d’installer Plex sur la Shield, une opération de quelques secondes. Ensuite, il est nécessaire de se créer un compte chez Plex, mais rassurez-vous, tout cela est entièrement gratuit.

À partir de là, vous devrez préciser au serveur Plex de la Shield l’emplacement des diverses bibliothèques de données que vous souhaitez partager. Plex est plutôt bien fichu et propose quelques grandes rubriques afin de classer les choses : films, séries TV, musique, photos et vidéos personnelles. Il propose surtout de pointer vers différents supports. Bien sûr, il peut s’agir de la Shield elle-même, mais aussi de périphériques très variés. À ce niveau, NVIDIA a sensiblement amélioré les choses avec la mise à jour v3.2.

Variété des supports de stockage

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En effet, il est maintenant possible de monter un support de stockage réseau comme un NAS afin qu’il soit vu de manière transparente par la Shield. Une option qui rend moins indispensable l’acquisition d’une Shield Pro (le modèle de 500 Go facturé 300 euros) et permet d’en rester à la version basique (moins de 200 euros avec 16 Go de stockage). Notez qu’il est possible de connecter une carte mémoire micro SD, une clef USB ou un disque dur externe lui aussi au format USB. Là, il y a tout de même quelques petites contraintes et nous avons notamment été surpris de constater que la Shield ne reconnaît pas les partitions GPT pour les disques durs, par exemple.

À la manière de ce que propose KODI, Plex est aussi capable d’afficher quantité d’informations autour de votre bibliothèque de films ou de morceaux. Affiche, année de production, distribution, formats audio / vidéo… Hélas, ces informations impliquent que le logiciel ait correctement reconnu le fichier or, malgré la qualité de notre arborescence, le résultat n’a pas toujours été à la hauteur : sur plus de 800 vidéos, environ 60% ont été correctement reconnues. Si vous souhaitez exploiter le meilleur de Plex, ne soyez pas trop fantaisiste dans le nom de vos fichiers, et évitez des arborescences trop nombreuses ou trop bordéliques. S’il ne s’y retrouve pas, Plex se contentera d’extraire une image du film pour illustrer le fichier. Un moindre mal.

Partout et sur tous les supports

En plus de sa simplicité d’utilisation, Plex l’emporte sur KODI grâce à sa polyvalence. Il ne s’agit pas seulement de diffuser du contenu sur le téléviseur du salon, mais bel et bien de pouvoir répondre à toutes les exigences. Il existe effectivement des applications Plex sur tous les supports ou presque. Depuis votre PC, il suffit de vous connecter à la Web App de Plex et de rentrer vos identifiants pour accéder à toutes les bibliothèques que vous avez paramétrées.

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La démarche est pour ainsi dire aussi simple si vous souhaitez accéder à votre contenu depuis un téléphone portable ou une tablette. Plex propose là encore différentes applications en fonction de votre système d’exploitation, mais les principaux sont reconnus : Android, iOS et Windows Phone. Enfin, de très nombreux autres systèmes peuvent être utilisés pour streamer le contenu partagé par la Shield Android TV. En effet, Plex dispose par exemple d’applications à destination de la Xbox One ou de la PlayStation 4.

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Plex sur Android
Cette polyvalence de Plex permet de profiter de ses contenus à peu près partout, à condition de disposer d’une connexion de qualité honorable. Nous précisons honorable, mais cela dépend en fait évidemment de ce que vous cherchez à diffuser. Ainsi, une connexion ADSL à plus de 5 km du DSLAM permettait encore de streamer de la vidéo sur notre téléphone. Notez à ce niveau que Plex dispose de très nombreuses fonctions pour transmettre dans des formats plus acceptables : on gardera le 20 Mbit/s pour le réseau de la maison et on passera par exemple en 720 kbit/s “loin de la civilisation”. À ce niveau, on peut compter sur la puissance du Tegra X1 pour faire du bon travail : il encode la vidéo à la volée avant l’envoi.

La perfection n’est pas de ce monde

Au moment de parler de la gestion de nos bibliothèques de contenus, nous avions déjà évoqué le manque d’à-propos de certaines informations récoltées par Plex. Nous avons également parlé de l’absence fort regrettable d’une sortie audio optique sur la Shield. Autant de défauts qui ne sont certes pas rédhibitoires, mais qui nous laissent à penser que NVIDIA a encore une certaine marge de progression. Le constructeur pourrait aussi en profiter pour éviter que sa machine ne force l’upscaling des vidéos en fonction du support sur lequel elle est connectée.

Si vous décidez de la brancher à un téléviseur 4K par exemple, elle va d’elle-même et sans qu’on puisse l’en empêcher tenter un upscaling afin que les vidéos soient diffusées en 4K. Nous ne critiquons pas la qualité de l’upscaling – tout à fait convenable compte tenu du prix de la Shield – mais bien son caractère forcé. Il ne semble pourtant pas bien compliqué de proposer une option dans les réglages pour que l’on puisse garder le format d’origine et ensuite passer pas une solution externe. Notez bien qu’un bon téléviseur ou le filtre MadVR sur PC offrent un upscaling bien plus poussé que celui de la Shield (tout ses lecteurs logiciels confondus).

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Nous le disions, NVIDIA a encore moyen d’améliorer certains aspects de sa Shield, mais en l’état actuel des choses, la petite box est un couteau suisse fort bien pensé de la diffusion multimédia. Les plus experts auront sans doute déjà une solution plus efficace, mais pour l’immense majorité des utilisateurs le compromis performance / accessibilité de la Shield Android TV est un vrai bonheur.

Mille et une manières de jouer sur la Shield

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La Shield TV n’est pas seulement un lecteur multimédia, c’est aussi et surtout une console de jeu. Une console bien particulière, puisqu’elle permet de jouer de nombreuses manières différentes. Voici un inventaire complet de toutes les possibilités de la Shield en matière de jeux vidéo, avec notre jugement sur chaque méthode de jeu :

Jouer sur la Shield TV

Quelques benchmarks d’abord

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Il ne fait aucun doute que la Shield TV et son processeur Tegra X1 est l’appareil Android sur processeur ARM le plus puissant du moment… en 3D seulement. Car ses coeurs A57 et A53 sont déjà surpassés par ceux du processeur HiSilicon Kirin 955 du smartphone Huawei P9, particulièrement performant.

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En revanche, il n’est pas question de throttling (ralentissement du processeur en cas de surchauffe). Et pour cause, la console est équipée d’un refroidissement actif : son ventilateur s’active en cas de chauffe. Rassurez-vous, il est virtuellement inaudible : il faut vraiment coller l’oreille à la console pour l’entendre. Seul bémol : avec le temps, cette ventilation va s’encrasser de poussière… Attention, la console consomme environ 4 W en veille, ce qui est un peu trop, selon nous.

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Les jeux Android classiques

C’est clairement l’exercice le plus simple pour la Shield TV. Le processeur Tegra X1 fera tourner tous les jeux sans aucun problème, à 60 images par seconde, si le jeu peut monter à cette cadence (beaucoup de jeux Android sont limités artificiellement à 30 ips). Pour la définition, la console va gérer sans aucun problème le Full HD, sauf si le jeu est encore limité en 720 de ce côté (c’est rare). Nous n’avons, en revanche, pas pu tester de jeux 3D en 4K.

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Les émulateurs

La question est plus épineuse, mais la Shield TV peut profiter des émulateurs portés sur son système d’exploitation Android TV. Ils sont disponibles sur le Play Store de Google, beaucoup sont toutefois payants. Nous ne les avons pas testés, mais ils sont bien présents pour faire tourner des jeux PlayStation (FPSE, ePSXe), Nintendo GameBoy, SNES, Neo Geo, etc. Même le fameux multi-émulateur RetroArch est bien de la partie, et gratuit ! Notez qu’on peut aussi brancher une manette PlayStation sur cette console, moyennant l’installation d’un logiciel… d’émulation.

Les jeux spéciaux Shield Hub

C’est déjà plus compliqué, mais certains jeux Shield Hub sont une petite prouesse pour la console Shield TV. Ce sont des portages de jeux PC, aux graphismes bien supérieurs et à l’environnement bien plus vaste que les jeux Android classiques. Doom 3, Borderlands, Borderlands 2, Resident Evil 5… Attention, ce dernier souffre de bugs (force close).

Borderlands 2 Shield TV

Ils sont impressionnants et sont les seuls à vraiment pousser la Shield TV dans ses retranchements, provoquant l’activation de son ventilateur. Difficile d’offrir 60 ips constants cependant. Ça reste jouable, mais pas au niveau d’une expérience PC. On regrette que la console ne puisse pas se configurer sur une sortie à 30 Hz pour offrir 30 ips constant dans ces jeux, plutôt que 60 ips parsemées de petites saccades trop fréquentes. Attention aussi, chacun de ces jeux nécessite environ 5 Go de stockage : il faudra se munir d’un stockage supplémentaire (rapide de préférence, USB 3.0 ou microSD Classe 10), ou acheter la Shield TV 500 Go (un disque hybride SSHD pour ne rien gâcher).

Le streaming depuis un PC : GameStream

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GameStream permet de jouer aux jeux de son puissant PC gaming (muni d’une GeForce) sur la console Shield TV. C’est du streaming qui fonctionne à merveille à condition d’avoir un réseau local correct. C’est très simple à utiliser et ça marche parfaitement (latence imperceptible), mais nécessite la création d’un compte auprès de NVIDIA. Il est ainsi possible de profiter de toute la puissance de la carte graphique de son PC, sans aucune perte. Seul bémol : on perd les vibrations sur le gamepad de la Shield (ce qui est aussi le cas pour toutes les autres solutions de streaming similaires).

Le cloud gaming : GeForce Now

GeForce Now, c’est un peu le NetFlix des jeux vidéo par NVIDIA. Le système fonctionne aussi de la plus simple des manières, et pourrait bien nous faire craquer : jouer à de gros jeux sur une plateforme qui ne consomme qu’une dizaine de Watts dans cette discipline, c’est très tentant. À condition d’avoir une grosse, voire très grosse, connexion (fibre), il est possible de jouer en Full HD à 60 images par seconde.

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Seulement voilà, la puissance GPU offerte pour chaque utilisateur n’est pas à la hauteur de nos espérances : seulement l’équivalent d’une GeForce GTX 960, nous a-t-on expliqué ! Et ça se ressent sur les très beaux jeux : The Witcher 3, par exemple, qui rame beaucoup si on pousse les options graphiques (ce qu’IL est parfaitement possible de faire à distance). NVIDIA explique avoir réglé aux petits oignons les options graphiques de chaque jeu. Ironie du sort, dans The Witcher 3, l’option HairWorks, exclusive NVIDIA, est… désactivée ! Il est possible de l’activer sans trop perdre en fluidité, mais comprenez notre légère frustration !

Pour GeForce Now, nous serions donc prêts à sauter le pas : s’y abonner. Mais seulement à condition d’avoir la garantie que tous les jeux y tourneront avec toutes leurs options graphiques au maximum.

Verdict

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NVIDIA Shield TV – 16 Go

On aime
  • Petite, puissante, silencieuse
  • Manette de qualité
  • Extension mémoire possible
  • GeForce Now au point
  • Excellent Plex gratuit
  • Faible consommation en marche
On n’aime pas
  • Consommation en veille (4 W)
  • Autonomie de la manette
  • Upscaling moyen
  • Quelques bugs
  • Pas de réglage du rafraichissement en fonction des applications
Verdict :

Oui, la Shield TV de NVIDIA est parvenue à nous faire oublier le puissant HTPC qui trône sous le téléviseur de notre salon. Cette machine est réactive à souhait, facile à utiliser (la manette est mieux que la télécommande), et regroupe toutes les fonctionnalités que l’on exige d’une machine de salon… Les utilisateurs exigeants, habitués aux PC, n’auront que très peu de frustrations : quelques légers bugs, la latence avec clavier-souris USB, et l’upscaling vidéo de qualité moyenne (et même mauvais dans Netflix). Pour les joueurs, oui, cette console est une solution qui vaut le coup (avec gamepad), et nous serions même prêts à adopter le cloud gaming GeForce Now dès que la puissance délivrée à chaque utilisateur sera celle d’un PC gaming très haut de gamme (ce qui devrait bientôt arriver, nous assure NVIDIA).

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NVIDIA Shield TV – 500 Go

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