ZIP-650 ?
Fin des années 1990, Iomega a lancé le ZIP-650. Un autre modèle de lecteurs ZIP ? Non, un graveur de CD-R et de CD-RW des plus classiques, sous la marque Iomega, fourni avec un logiciel permettant de se passer de logiciel de gravure (à travers l’UDF). Le ZIP-650 était d’ailleurs compatible avec tous les CD du marché (et heureusement).
Terminons la semaine avec les dispositifs de stockage alternatifs, qu’ils aient été utilisés, qu’ils aient fait un flop ou que vous n’en ayez jamais entendu parler.
Succéder à la disquette
La disquette et ses 1,44 Mo a longtemps eu besoin de successeurs, et beaucoup se sont lancés dans la course. Le CD-R n’a jamais été aussi souple que la bonne vieille disquette et les clés USB ont eu besoin de systèmes adaptés pour être utilisables par tout un chacun (soit, chez Microsoft, réellement à partir de 2001 avec Windows XP). Trois successeurs ont été attendus, aucun n’a survécu. Premier sorti, le Floptical. Cette disquette apparue en 1991 utilise un mélange de technologie magnétique (pour l’enregistrement) avec un système optique à base de laser pour l’alignement des têtes. La capacité formatée est de 21 Mo, avec un débit pratique de 1,6 mégabit/s (200 ko/s). Le Floptical a été supporté en natif jusqu’à Windows 2000 et a été peu diffusé en pratique. Le LS-120 (Superdisk), apparu plus tard, offre une capacité de 120 Mo. Comme le Floptical, il combien un système qui travaille avec un enregistrement magnétique et des têtes de lecture guidée par un laser. Les lecteurs LS-120 sont capables de lire les disquettes classiques et la version 240 Mo (LS-240) apparue en 2003, permet même de reformater les disquettes classiques pour qu’elles contiennent 32 Mo. Enfin, Sony a essayé de réitérer le succès de la disquette avec le HiFD. Cette technologie, apparue en 1998, proposait des disques de 150 Mo (200 Mo en 1999) et une compatibilité directe avec les disquettes classiques. En pratique, les trois formats ont surtout comme point commun de garder le format physique de la disquette 3,5 pouces et d’utiliser une technologie proche, même si améliorée, et surtout d’avoir été des échecs.
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Sony et le MiniDisc
Sony, qui avait réussi à imposer le MiniDisc dans les baladeurs avant l’apparition du MP3, a proposé des lecteurs pour les PC. Le MD Data offrait une capacité de 140 Mo dans un format compact, mais il avait deux défauts : les lecteurs étaient lents et les MD Data étaient incompatibles avec les MiniDisc musicaux en natif, il fallait passer le lecteur en mode musique et perdre l’accès depuis le PC. En 2004, la société a essayé de revenir sur ce marché avec le HiMD, un disque contenant 1 Go de données. Point intéressant, le HiMD est utilisable pour accéder à la musique directement et il est possible d’utiliser les anciens MiniDisc en mode HiMD (avec une capacité de 340 Mo) mais le problème principal, la vitesse, reste présent. En pratique, les technologies basées sur le MiniDisc ont été abandonnées et Sony ne propose plus de produits utilisant cette dernière.
Iomega, ZIP, JAZ and co.

Au final, le seul véritable successeur de la disquette est l’USB et sa technologie UMS (Universal Mass Storage). Depuis l’intégration de cette technologie dans les OS de Microsoft (dès Windows Me et 2000), les clés USB et autres disques durs externes sont devenus très populaires, surtout depuis l’avènement de l’USB 2.0, et les autres technologies ont été peu à peu remplacées par les appareils à base de mémoire flash ou par les disques durs.
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