Miracle, la Switch 2 ne devrait pas être obsolète dès sa sortie

La Switch 2 aurait une puce NVIDIA gravée en 8 nm voire en 7 nm, plus d’un millier de cœurs GPU, un CPU à 8 cœurs et jusqu’à 12 Go de RAM. Bref, des caractéristiques tout à fait décentes pour une console portable de 2023 / 2024.

Nintendo Switch
© Nintendo

Les caractéristiques de la successeur de la Nintendo Switch agitent les réseaux sociaux et les rédactions depuis plusieurs années, mais ces dernières semaines, les informations fusent de toute part. Et pour cause, nous sommes probablement à quelques mois de l’officialisation et de la sortie d’une nouvelle machine chez Nintendo, appelée Switch 2 – la marque l’aurait d’ailleurs présentée lors de la Gamescon. Bien que l’attrait d’une console ne soit heureusement pas uniquement dicté par la puissance de son hardware, il faut bien admettre que celui de la Switch commence à sérieusement l’handicaper en 2023. Pour la prochaine génération, Nintendo mise donc sur un SoC plus performant. L’option T239 semble de plus en plus crédible.

Avant tout, rappelons deux réalités. La première, on ne peut plus factuelle, est que la Nintendo Switch actuelle mobilise une puce Tegra X1 qui date de 2015. C’est un processeur développé par NVIDIA et gravé en 20 nm (16 nm pour la variante X1+). Il mobilise 256 cœurs GPU sous architecture Maxwell, 4 cœurs Cortex-A57 (CPU) et 4 Go de RAM. Puissance FP32 de cette puce : 393,2 GFLOPS.

Le deuxième point, c’est que la Nintendo Switch 2 semble bien partie pour rester une console hybride, donc avant tout portable. Or, pour de tels dispositifs, le choix du processeur est en très grande partie dicté par des contraintes énergétiques, lesquelles ont une incidence directe sur la puissance, l’autonomie (avec la batterie) et la chauffe (avec le système de refroidissement). Autrement dit, n’espérez pas obtenir la puissance d’une Xbox Series X ou d’une PS5 (plus de 10 TFLOPS FP32) dans un dispositif portable grand public pour le moment. Le Steam Deck par exemple plafonne à 1,6 TFLOPS FP32. C’est la raison pour laquelle de récentes estimations de performances pour la Switch 2 semblent trop belles pour être réelles.

Un processeur gravé en 8 ou en 7 nm

Ces précisions faites, revenons-en à notre puce T239. Le recours à ce processeur paraît acté. En revanche, il reste quelques interrogations sur ses spécifications. Concernant le nœud de gravure déjà, il y a débat chez les leakers : certains évoquent du 8 nm Samsung (SEC8N), d’autres du 7 nm (7LPH).

Le nombre de cœurs fait davantage consensus. Le SoC de la Switch 2 hériterait de 1280 cœurs CUDA sous architecture Ampere. Pour la partie CPU, il est question de 8 cœurs Cortex A78. Enfin, cela ne transparaît pas ici, mais pour la RAM, de précédentes fuites suggéraient 12 Go, soit une hausse considérable par rapport aux 4 Go actuels. En matière de puissance théorique FP32, les estimations étaient d’environ 4 TFLOPS… mais pour 2048 cœurs CUDA.

Pour finir, sachez que l’architecture Ampere du SoC permettrait à la Switch 2 d’exploiter certaines technologies. À savoir une gestion matérielle du ray tracing, et un support du DLSS 3.1. Cette version du DLSS suggèrerait cependant l’implémentation d’un accélérateur Optical Flow, lequel est exclusif aux GPU Ada Lovelace pour le moment.

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