Quelle interface pour un disque externe ?

Introduction

Par le passé, si vous vouliez augmenter votre capacité de stockage, la seule possibilité était d’acheter un disque dur supplémentaire (ou de remplacer celui que vous aviez déjà). Aujourd’hui, heureusement, il existe une multitude d’options disponibles, la plus simple consistant sans doute à acheter un disque dur externe. Les modèles 2,5 pouces atteignent maintenant 640 Go et devrait prochainement passer la barre du téraoctet ; les modèles 3,5 pouces, quant à eux, montent actuellement jusqu’à 2 To, et il existe des boîtiers logeant plusieurs disques, en RAID ou non. Les performances, toutefois, dépendent toujours de l’interface, raison pour laquelle nous allons passer en revue les options les plus populaires en la matière : l’USB 2.0 et les interfaces combinées, à savoir FireWire 400, FireWire 800 et eSATA.

Image 1 : Quelle interface pour un disque externe ?

2,5″ contre 3,5″

Tout ce que nous allons étudier dans cet article vaut tant pour les périphériques 2,5 pouces comme pour les modèles 3,5 pouces. En USB 2.0, les deux formats affichent en effet des performances similaires, la principale différence résidant dans le fait que les modèles 2,5 pouces n’ont généralement pas besoin d’alimentation externe. Il existe cependant un nombre restreint de disques durs 2,5 pouces faisant appel à l’interface eSATA ; ceux-ci ont d’ordinaire un débit inférieur à celui de leurs équivalents 3,5 pouces.

USB VS tout le reste

L’USB 2.0 règne en maître depuis de nombreuses années et on peut sans exagération affirmer que cette interface est aujourd’hui disponible sur tous les ordinateurs, qu’il s’agisse de PC de bureau, de portables, de serveurs, d’ordinateurs Windows, Apple ou autre. Et pourtant, malgré tous ses avantages (disponibilité, fiabilité, compatibilité, simplicité d’emploi), il a un inconvénient qui a amené les constructeurs à aller plus loin : l’USB 2.0 dispose d’une bande passante théorique limitée à 480 Mbit/s, ce qui se traduit par un débit de 30 à 35 Mo/s dans la réalité. Plus qu’assez pour la plupart des appareils utilisés de manière occasionnelle, mais insuffisant lorsqu’il devient nécessaire de faire transiter de manière régulière des gigaoctets de données.

Le FireWire, également connu sous le nom d’IEEE 1394, existe également depuis de nombreuses années (une vingtaine, en fait, soit plus longtemps que l’USB). La norme initiale, dénommée FireWire 400 ou IEEE 1394a, prévoit un débit de 400 Mbit/s en mode isochrone, ce qui est indispensable pour le transfert de données en temps réel, par exemple pour la vidéo numérique. Le FireWire 800, ou IEEE 1394b, a quant à lui doublé le débit, qui atteint donc 800 Mbit/s. Bien que le FireWire soit relativement répandu, aucune de ses deux spécifications n’est jamais devenue aussi populaire que l’USB, qui est de très loin l’interface la plus courante de nos jours.

Il reste enfin l’eSATA (le « Serial ATA externe »), une modification de l’interface SATA utilisée pour le branchement des disques durs et lecteurs optiques internes dans la plupart des ordinateurs modernes, mais dont les spécifications électriques ont été adaptées afin de permettre l’utilisation de câbles plus longs et donc la connexion de périphériques externes et dont les connecteurs sont différents afin d’éviter toute erreur. La longueur maximale des câbles, à savoir 2 m, est quelque peu limitée par rapport au FireWire et à l’USB, qui autorisent respectivement des longueurs de 4,5 et 5 m, mais elle suffit la plupart du temps ; le gros avantage de l’eSATA réside surtout dans son débit, aussi rapide que celui du SATA interne, ce qui correspond à 300 Mo/s pour les liaisons à 3 Gbit/s.

Pour ce qui est de l’avenir, le FireWire continue à évoluer et devrait atteindre 6,4 Gbit/s de débit en version 1394d, mais il y a de fortes chances pour que celle-ci reste assez confidentielle. L’USB 3.0 (également appelé USB SuperSpeed) est prévu à 4,8 Gbit/s, ce qui devrait lui conférer un débit d’environ 400 Mo/s en conditions réelles ; bien que les premiers contrôleurs additionnels soient déjà disponibles, il faudra probablement attendre au minimum une génération de chipsets (c’est-à-dire un an ou plus) avant que l’on ne puisse réellement la considérer comme « populaire ». L’eSATA vient de passer à 6 Gbit/s, ce qui lui donne une bande potentielle plus élevée, mais il ne fait aucun doute que ce sera l’USB 3.0 qui dominera le marché.

Face à ces trois possibilités, que choisir ?

Les disques durs à interfaces multiples

On trouve sur le marché des centaines de disques durs externes faisant appel à l’interface USB 2.0. La plupart d’entre eux affichent des performances similaires, raison pour laquelle il est relativement difficile de faire un mauvais achat. Si vous optez pour un disque de grande capacité, vous devez toutefois être bien conscient du fait qu’il vous faudra de nombreuses heures pour y transférer vos centaines de gigaoctets de données.

Les disques associant l’USB 2.0 à d’autres interfaces peuvent dès lors apparaître comme une bonne idée : le FireWire 800 possède un débit plus élevé et l’eSATA affiche les mêmes performances qu’un disque dur interne, sans les ralentissements que connaissent les autres produits de stockage externe actuels.

Pour cet article, nous avons donc comparé les performances de deux disques durs externes de marque Hitachi : le premier fait 2 To et fonctionne uniquement en USB 2.0, tandis que le second est un modèle « G-Technology » d’1 To équipé de quatre interfaces.

USB 2.0 : Hitachi SimpleDrive III 2 To

Image 2 : Quelle interface pour un disque externe ?

« SimpleDrive » est une marque dont Hitachi a hérité lors de l’acquisition de la société SimpleTech. Sa dernière déclinaison en date, le SimpleDrive III, est disponible en versions 500 Go, 1 To et 2 To (c’est cette capacité que nous utiliserons pour cet article). Tous les modèles sont assortis d’une garantie de 3 ans, se branchent en USB 2.0 et ont le même design, à savoir une tour en aluminium brossé portant le logo « Hitachi » des deux côtés et solidement posée sur un pied en plastique massif.

Image 3 : Quelle interface pour un disque externe ?

Hitachi met l’accent sur la simplicité d’emploi de ce disque dur, c’est-à-dire sur le fait qu’il s’allume et s’éteint automatiquement avec l’ordinateur. Outre l’appareil proprement dit, l’emballage contient également un verrou Kensington, une série d’adaptateurs secteurs (États-Unis, Grande-Bretagne, Australie et Europe), ce que les globe-trotters apprécieront sans nul doute, et un logiciel de sauvegarde nommé Hitachi Backup. Le boîtier pèse 1,0 kg, auquel il faut ajouter 300 g pour les câbles et l’alimentation.

Les performances en lecture varient entre 23 et 27 Mo/s en fonction du type de fichiers transférés : elles diminuent lorsque ceux-ci sont plus petits (par exemple lors de notre test avec des photos et des MP3 pesant entre 1 et 4 Mo pièce) et augmentent avec la taille. Nous avons atteint les 27 Mo/s avec des fichiers vidéo issus de DVD (.vob). Les performances en écriture sont légèrement plus élevées (de quelques mégaoctets par seconde). Côté débit, notre diagramme indique que le SimpleDrive III reste au-delà des 30 Mo/s sur toute sa surface (2000 Go de capacité, pour rappel). Les 13,1 ms de temps d’accès moyen constituent également un bon résultat. Dans l’ensemble, ce produit affiche des performances tout à fait normales pour un disque dur branché en USB 2.0. À 160 € environ, il n’est pas exactement donné, mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un modèle de 2 To, ce qui fait tout de suite relativiser son prix. Passons maintenant au modèle multi-interfaces.

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eSATA/FireWire/USB 2.0 : G-Drive 1 To

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G-Technology est une marque passée dans l’escarcelle d’Hitachi il y a près d’un an ; formatés en HFS+ et ciblant de ce fait le marché Mac, ses produits peuvent bien entendu être reformatés en NTFS ou en FAT afin d’être utilisables sur PC. Là où les SimpleDrive sont destinés aux particuliers, les G-Drive visent les professionnels et sont conçus pour « le stockage intensif », un pitch commercial confirmé par le grand nombre d’interface dont il est équipé : il est en effet possible de brancher ce disque dur externe en USB 2.0, en FireWire 400, en FireWire 800 ou encore en eSATA 3 Gbit/s.

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Plus tape-à-l’œil que celui du SimpleDrive III, le design du G-Drive correspond néanmoins selon nous à ce qu’un professionnel souhaiterait voir trôner sur son bureau : entouré d’une coque entièrement composée d’aluminium brossé dont la face inférieure fait également fonction de dissipateur thermique, il est en outre équipé d’un petit ventilateur (silencieux) qui assure le bon refroidissement de l’ensemble. G-Technology livre son appareil avec les quatre câbles correspondant aux interfaces fournies ainsi qu’avec un CD contenant quelques utilitaires, parmi lesquels on ne trouve aucun logiciel de sauvegarde. Peu importe : il s’agit en effet d’un périphérique axé sur les performances, non sur la sauvegarde ou l’archivage. Côté poids, nous arrivons à 1,2 kg hors câbles et alimentation, ce qui est légèrement supérieur aux spécifications du SimpleDrive III. On appréciera toutefois la garantie de 3 ans.

D’après le site web de G-Technology, les performances du G-Drive en eSATA devraient atteindre 113 Mo/s ; dans la pratique, nous ne sommes parvenus qu’à un maximum de 93,5 Mo/s lors de nos tests avec HD Tach 3.01, mais ce résultat reste honorable : après tout, c’est encore trois fois plus que ce que ferait un disque dur connecté en USB 2.0 Nous avons également testé les performances en FireWire 400 et 800 et avons mesuré un débit maximal en lecture de 40,1 et 76,8 Mo/s respectivement. Les débits en écriture chutent considérablement en FireWire comme en USB 2.0, mais ils restent assez constants en eSATA.

Nos tests en situation réelle, par contre, montrent que ce lecteur peut en fait afficher des débits supérieurs à ceux indiqués sur le site du fabricant, selon la taille des fichiers transférés. En eSATA, les grands fichiers se lisent à 108 Mo/s maximum, contre 80 Mo/s pour les photos et MP3. Les performances en écriture semblent bénéficier du cache : nous avons en effet mesuré 99,6 Mo/s lors du transfert de fichiers .vob (DVD vidéo) et plus de 125 Mo/s pour les photos et fichiers MP3. Ce dernier chiffre s’explique sans doute par le fait que leur taille leur permet normalement de tenir dans les 32 Mo du cache. Quoi qu’il en soit, il semble que les débits minimaux du G-Drive soient supérieurs aux débits maximaux du SimpleDrive III. Les performances ont toutefois un prix : 180 $ pour un disque d’1 To alors que le SimpleDrive III 2 To coûte à peine plus cher.

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Configuration de test et courbes de débit

Matériel
ComposantsDétails
ProcesseurIntel Core i7-920 (45 nm, 2,66 GHz, 8 Mo de cache L2)
Carte-mère
(Socket 1366)
Supermicro X8SAX
éevision : 1.1
Chipset : Intel X58 + ICH10R
BIOS : 1.0B
RAM
3 x 1 Go de DDR3-1333 Corsair CM3X1024-1333C9DHX
Disque dur
Seagate NL35 400 Go
ST3400832NS
7200 tr/min, SATA/150, 8 Mo de cache
Carte graphique

ATI Radeon HD 3450
256 Mo de mémoire DDR2

AlimentationOCZ EliteXstream 800 watts
OCZ800EXS-EU
Benchmarks
Mesure des performances
HD Tach 3.01
Logiciels et pilotes
PiloteDétails
OSWindows Vista Édition Intégrale SP1
Chipset Intel
Intel Chipset Installation Utility 9.1.0.1007
Carte graphique AMD Radeon 8.12
Intel Matrix Storage8.7.0.1007


Hitachi SimpleDrive III 2 To (USB 2.0)

Image 10 : Quelle interface pour un disque externe ?

Sur le SimpleDrive III, le diagramme montrant l’évolution du débit en fonction de la capacité est typique d’une connexion en USB 2.0, c’est-à-dire constant à un peu plus de 30 Mo/s (rouge vif = débit en lecture, rouge foncé = débit en écriture)

G-Technology G-Drive 1 To (USB 2.0)

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Comme son concurrent, le G-Drive prend en charge l’USB 2.0, mais il se montre légèrement plus rapide que celui-ci.

G-Technology G-Drive 1 To (FireWire 400)

Image 12 : Quelle interface pour un disque externe ?

Les débits augmentent lorsque nous passons en FireWire 400 : environ 40 Mo/s en lecture et un peu plus de 30 Mo/s en écriture.

G-Technology G-Drive 1 To (FireWire 800)

Image 13 : Quelle interface pour un disque externe ?

Le FireWire 800 ne déçoit pas : près de 80 Mo/s en lecture et un peu plus de 60 Mo/s en écriture. Pour la première fois, le diagramme montre clairement que les performances du disque diminuent légèrement lorsqu’on arrive au bout du support.

G-Technology G-Drive 1 To (eSATA)

Image 14 : Quelle interface pour un disque externe ?

Assez impressionnant, ce diagramme montre que l’eSATA est la seule interface à ne pas constituer un goulot d’étranglement pour le disque dur. Là où tous les autres diagrammes montrent une ligne horizontale, celui-ci révèle les performances réelles du disque Hitachi que contient le G-Drive.

Temps d’accès et débits

Temps d’accès

Image 15 : Quelle interface pour un disque externe ?

Le temps d’accès n’a généralement que très peu d’importance sur les périphériques de stockage externes, à moins que vous ne comptiez y exécuter des applications. Il reste cependant parfaitement acceptable dans tous les cas.

Débit en lecture

Image 16 : Quelle interface pour un disque externe ?

Ce diagramme ne donne pas le débit maximal, mais moyen, qui constitue en pratique un indicateur bien plus utile. Il apparaît clairement que l’eSATA domine, suivi du FireWire 800 ; même en USB 2.0, toutefois, on note une différence de performances entre les deux appareils.

Débit en écriture

Image 17 : Quelle interface pour un disque externe ?

Le débit en écriture est limité à environ 30 Mo/s en USB comme en FireWire 400, mais l’eSATA et, dans une moindre mesure, le FireWire 800, continuent à afficher des performances plus que correctes.

Lecture vidéo, photo et fichiers divers

Vous trouverez sur cette page les résultats de nos tests de copie en situation réelle.À chaque fois, le premier diagramme représente le débit en Mo/s (au plus élevé, au mieux) et le second représente la durée du test (au plus court, au mieux).

Lecture de fichiers DVD : débit

Image 18 : Quelle interface pour un disque externe ?

Lecture de fichiers DVD : durée du test

Image 19 : Quelle interface pour un disque externe ?

Celui-ci est intéressant : si vous copiez depuis nos deux concurrents une image de DVD composée de plusieurs fichiers pesant chaque plusieurs gigaoctets, vous devez attendre environ 1 minute en USB 2.0, mais seulement 15 secondes en eSATA.

Lecture de fichiers images : débit

Image 20 : Quelle interface pour un disque externe ?

Lecture de fichiers images : durée du test

Image 21 : Quelle interface pour un disque externe ?

Lecture de fichiers MP3 : débit

Image 22 : Quelle interface pour un disque externe ?

Lecture de fichiers MP3 : durée du test

Image 23 : Quelle interface pour un disque externe ?

Ecriture vidéo, photo et fichiers divers

Écriture de fichiers DVD : débit

Image 24 : Quelle interface pour un disque externe ?

Écriture de fichiers DVD : durée du test

Image 25 : Quelle interface pour un disque externe ?

Écriture de fichiers images : débit

Image 26 : Quelle interface pour un disque externe ?

Écriture de fichiers images : durée du test

Image 27 : Quelle interface pour un disque externe ?

Impressionnant : il ne nous a fallu que 8 secondes pour écrire 1 Go de photos sur le G-Drive en eSATA, contre 26 à 29 secondes en FireWire 400 ou en USB 2.0.

Écriture de fichiers MP3 : débit

Image 28 : Quelle interface pour un disque externe ?

Écriture de fichiers MP3 : durée du test

Image 29 : Quelle interface pour un disque externe ?

Conclusion

Les résultats des tests ne laissent place à aucune ambiguïté : si vous voulez vraiment un disque dur externe avec de bonnes performances, pas d’autre choix que d’opter pour l’eSATA. Certes, le FireWire 800 affiche des performances bien supérieures à celles de l’USB 2.0 ou du FireWire 400, mais il reste encore à des lieues de notre premier de classe. Nous avons trouvé nos benchmarks de lecture et écriture en temps réel particulièrement intéressants dans la mesure où ils illustrent très clairement les différences de vitesse entre les quatre interfaces : il faut environ une minute pour copier 1,5 Go de vidéo en USB 2.0, mais seulement 15 secondes en eSATA.

Évidemment, si vous n’avez pas besoin de copier des gigaoctets de données à intervalles réguliers, la question des performances est sans objet : vous vous contenterez aisément de l’USB 2.0. Il suffit cependant d’extrapoler nos résultats, par exemple sur 50, voire 500 Go de données, pour se rendre compte que l’eSATA est tout bonnement indispensable pour les professionnels. Un exemple tout simple : copier 300 Go de fichiers vidéo sur un G-Drive connecté en eSATA prendrait à peu près 50 minutes. En USB 2.0, mieux vaut avoir quelque chose à faire en attendant, car il y en a pour plus de 3 heures… Et il ne s’agit encore que de 300 Go.

Il faut toutefois prendre en considération la question du tarif : il existe en effet une différence considérable entre le prix au giga d’un produit grand public comme le SimpleDrive III et celui d’un modèle professionnel comme le G-Drive. Le premier coûte aux alentours de 200 $ (160 € en Europe) pour 2 To alors que le second revient à 180 $ pour 1 To ; la flexibilité et la vitesse ont donc un prix. L’USB 3.0, dont la bande passante devrait être supérieure à celle de l’eSATA 3 Gbit/s, pourrait venir changer la donne, mais il faudra encore attendre plusieurs mois avant que les périphériques de stockage faisant appel à cette interface ne soient disponibles à des prix inférieurs à ceux des appareils multi-interfaces actuels.

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