
2003 : la société Violet — à l’origine du Nabaztag quelques années plus tard — lance son (le ?) premier objet connecté, la lampe DAL. Vendue 790 € à l’époque, cette lampe interactive n’a évidemment pas eu un énorme succès : un de ses créateurs nous a confié que la lampe avait été produite à environ 50 exemplaires. Nous avons réussi à retrouver une de ces lampes et nous vous proposons un petit démontage et une analyse de cet OCNI (Object Connecté Non Identifié). Nous tenons à remercier Orange pour le prêt de cet objet archeologeek…
La lampe DAL
La lampe DAL est un objet connecté, une lampe d’ambiance proposant différentes couleurs — elle est équipée de 9 LEDs — dans un boîtier design, elle a reçu plusieurs prix. Elle se connecte à un réseau Wi-Fi 802.11b, quelque chose d’assez peu courant à l’époque. Comme les lapins Nabaztag et beaucoup d’objets connectés actuels, la lampe nécessite un serveur pour fonctionner. Bien évidemment, les serveurs sont fermés — la lampe a 10 ans — mais nous avons pu, grâce à un des créateurs de la lampe, nous connecter sur la lampe et la passer en mode démo.
La lampe proposait différents services et communiquait grâce à la lumière, en modifiant ses couleurs et la vitesse des transitions entre ces dernières. La lampe pouvait donner la météo d’un lieu, les cours de la bourse, l’état du trafic entre deux portes parisiennes, prévenir quand un courriel arrivait, etc. Violet avait aussi quelques partenariats et il était possible d’envoyer des SMS à la lampe, avec quelques messages enregistrés.
Dans la vidéo suivante, voici quelques effets possibles, avec une lampe en mode démo.
La partie technique


Le système d’exploitation est un système GNU/Linux maison, en noyau 2.4. Il est accessible depuis le réseau, quand on a évidemment les bons identifiants. Avec l’aide d’un des concepteurs de lampe, nous avons donc pu envoyer des fichiers de tests pour la lampe réagisse sans l’aide des serveurs.
Le problème du cloud et des serveurs
