Introduction
Avec le lancement de la Geforce 9400, NVIDIA a fait grand bruit. Il faut dire que ce chipset correspond parfaitement à ce que le marché attendait :
- il est compatible avec les processeurs Intel, ceux qui offrent, n’en déplaise aux fidèles d’AMD, les meilleures performances et la consommation la plus faible actuellement
- il intègre un circuit graphique moderne aussi puissant qu’une Geforce d’entrée de gamme, et sachant décoder des vidéos HD
- il maintient pourtant une consommation contenue, et un encombrement réduit
Le 9400, et sa déclinaison mobile 9400M, en offre donc beaucoup plus que les chipsets mobiles Intel, notamment au niveau des performances graphiques, que ce soit pour des PC de bureau d’entrée de gamme, polyvalents, “home cinema”, ou bien pour des PC portables. Apple ne s’y est d’ailleurs pas trompé et a osé abandonner totalement les chipsets intégrés Intel sur sa gamme de portables phares, les MacBook.
Mais au-delà des PC de bureau ou portables classiques, c’est le marché des netbooks et des nettops, très porteur en cette période économique difficile, que vise NVIDIA. Pour attaquer ce marché, le caméléon a ainsi mis au point sa plateforme “Ion”. Dévoilée il y a quelques semaines, Ion se présente sous la forme d’un boitier refermant en son sein une carte mère pico-ITX, sur laquelle on trouve : un chipset NVIDIA 9400M et un incontournable processeur Intel Atom.
Atom + 9400M, est-ce là le meilleur compromis entre performances suffisantes, polyvalence et basse consommation ? La plateforme classique d’Intel est-elle vraiment dépassée ? Pour le savoir nous avons testé la toute première plateforme Ion de référence arrivée en France, et l’avons opposée à la première carte Intel Atom : la D945GCLF. Ready ? Fight !
Alors, qu’est-ce qu’Ion a là-dedans ?
C’est avec une certaine avidité que nous avons sorti notre plateforme Ion de test de son carton. Car l’objet a de quoi séduire. Habitués au format “Mac mini”, nous fûmes réellement surpris par une si grande compacité. Et vous êtes sûrs que tout rentre là dedans ?
Pour en avoir le cœur net, nous avons bien sûr dégainé notre tournevis et dévoilé les entrailles de la bête. D’abord, une trappe, qui protège le disque dur un Seagate Momentus 7200.2 de 200 Go. L’entrée principale se fait par l’autre côté du micro boîtier. On fait coulisser le capot supérieur et voilà : la carte mère se dévoile à nos yeux.
L’ion est en réalité composé de deux PCB, empilés dans le boitier. Le premier est la carte mère à proprement parler. Elle porte à sa surface le processeur Atom, à côté du chipset. Le tout est recouvert d’un mince radiateur en aluminium possédant en son centre un ventilateur de 40 x 10 mm. On peut déjà dire vu la taille de cet ensemble de refroidissement que la dissipation thermique de l’ensemble sera minime.


Au final notre microPC Ion est donc doté de rien moins que :
- 2 ports SATA internes
- 2 eSATA
- 7 ports USB 2.0
- 6 jacks audio analogiques
- 1 prise audio S/PDIF
- une prise DVI Dual Link
- une prise VGA
- une prise HDMI
- un port Ethernet Gigabit
Une telle connectique fait très plaisir à voir sur un PC aussi petit ! Espérons que les éventuels nettop qui reprendront la plateforme Ion conserveront cet avantage décisif du design de référence.
Et chez Intel ?

Cette carte mère est également compacte, puisqu’au format mini-ITX. À côté de l’Ion, elle prend toutefois des allures de géante. Sa conception est beaucoup plus classique : pas de carte fille reliée en PCI-Express, ici tout tient sur le même PCB. Et qu’est-ce que “tout” ? Un processeur Atom 230 (le même), un chipset Intel 945GC, le southbridge ICH7 et quelques ports et slots d’extension.
Une des différences intéressantes est le système de refroidissement : un minuscule radiateur passif sur le CPU, mais un grand radiateur muni d’un ventilateur sur le chipset. Voilà un premier signe que quelque chose ne va pas au niveau chipset, mais nous y reviendrons.

La carte Intel de référence ne démérite donc pas, mais, sa connectique trahit son âge : à la place de l’eSATA et du HDMI, on se contente de VGA et de série !
Geforce 9400M contre 945GC
Une différence de trois ans d’âge

A part ce ralentissement nécessaire à contenir la consommation, les fonctionnalités que nous avions appréciées sur le 9400 son toujours là : une interface mémoire DDR2-800 ou DDR3-1333, la compatibilité avec tous les processeurs Intel en FSB 1066 maximum (il n’y a pas encore de CPU Intel mobiles dotés d’un FSB supérieur), la gestion des interfaces vidéo DVI double lien, HDMI ou DisplayPort, du Gigabit Ethernet, un codec audio HD Azalia, un maximum de 12 ports USB 2.0, de ports SATA 3 Gbps. Niveau PCI-Express, le Geforce mobile gère un slot 16x, quatre slots 1x et cinq slots PCI. Le Geforce est gravé en 65 nm, et mesure un total de 1225 mm2 (35 x 35 mm). NVIDIA lui reconnait un TDP de 12 W.
Le chipset 945GC, lui, fait partie de la ta très grande famille des chipsets Intel “Lakeport”. Très grande, car elle ne comporte rien moins que 7 membres. Si l’on compte en plus leurs cousins “mobiles” de la famille Calistoga, ce sont en tout 13 chipsets Intel 94xyz. Les différences entre chaque variation finissent donc par être ténues. Sachez simplement que le 945GC est le chipset vendu par Intel en association avec ses processeurs Atom de bureau (230 et 330). Pour les Atom mobiles des netbook (N270) par contre, Intel impose d’utiliser son chipset 945GSE.
Le Geforce : plus petit, plus performant
Ces chipsets sont loin d’être de première jeunesse. Les premiers représentants de la famille Lakeport sont en effet apparus sur le marché au printemps 2005 (début 2006 pour les Calistoga). Une des conséquences de cet âge avancé est que le 945GC est gravé avec une finesse de seulement 90 nm. Par ailleurs, le 945 GC n’est pas un chipset monopuce, comme le Geforce 9400M. Le northbridge 82945GC doit être accompagné d’un southbridge 82801GB, aussi connu sous le nom d’ICH7.
Les conséquences de tout cela sont doubles : d’une part l’encombrement de l’ensemble 945GC + ICH7 est important. Le northbridge mesure 34 x 34 mm, et le southbridge 31 x 31 mm. Comptez quelques millimètres carrés supplémentaires d’espace incompressible entre les deux puces, et vous obtenez une surface occupée sur le PCB plus de deux fois plus importante que dans le cas du Geforce 9400.
D’autre part, la consommation totale est élevée. Selon Intel, le TDP du 945GC est de 22,2 W, quant à la plateforme Atom 230 + 945GC + ICH7 elle possède un TDP de 29,5 W. Rappelons que le Geforce 9400M se targue d’un TDP de 12 W seulement. L’Atom consommant à lui seul 4 W, Ion monte à 16 W au total, soit presque deux fois moins que la plateforme Intel.

Théoriquement, le Geforce 9400M part donc avec un avantage énorme sur son seul concurrent actuel. Mais cette avance sur le papier se retranscrira-t-elle en pratique ? Une telle débauche de puissance graphique pour un CPU aussi faible que l’Atom, n’est-ce pas donner de la confiture à des cochons ? Et en dehors des graphismes, le chipset Nvidia est-il bon ?
Configurations de test
Nos deux systèmes de test étaient configurés comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Système | Intel | Nvidia |
|---|---|---|
CPU | Atom 230 (1,6 Ghz, FSB 533, 512 ko cache L2) | |
Carte mère | Intel D945GCLF | NVIDIA Ion reference Board |
RAM | GSkill 2 Go DDR2-1066 CAS 5 | Patriot 2 Go DDR3-1066 CAS 7 |
Carte graphique | GMA 950 intégré | Geforce 9400M intégré |
Disques durs | Seagate Momentus 7200.2 200 Go | Seagate Momentus 7200.2 160 Go |
Son | Intégré | Intégré |
Réseau | Intégré | Intégré |
Alimentation | Sparkle Power SPI220 LE (220 W) | EDAC Power Elec EA11203A (120 W) |
| Système d’exploitation | Windows Vista Entreprise 32 bits | Windows Vista Ultimate 32 bits |
| Pilotes | Chipset : Intel INF 9.1.0.1012 Graphiques : Intel 15.8.5.1587 | Forceware 179.21 |
Les benchmarks : 3DMark, PCMark
Nous reportons ici le score global obtenus aux benchmarks 3DMark 01, 03, 06 et PCMark 05, exécutés avec leur paramètres par défaut.
Les différents 3DMark mettent bien en valeur la puissance graphique supérieure du Geforce 9400M. Sous 3DMark03, la plateforme ion se permet ainsi d’être plus de 4,6 fois plus rapide que la plateforme Intel de base, et sous 3DMark 06, le gain est carrément de 774 % ! Moralité, plus la charge de calcul graphique est élevée, plus la Geforce se montre utile. Notre crainte initiale est aussi invalidée : même la faible puissance de l’Atom permet à la Geforce de s’exprimer.
PCMark teste la plateforme d’une manière beaucoup plus globale : rentre en jeu les performances du disque dur, de la mémoire. Là encore, et malgré un disque dur identique, Ion écrase le 945. Quand on regarde le détail des tests individuels de PCMark 05, on voit cependant que l’Ion ne doit sa victoire qu’aux tests 3D, le reste des applications étant aussi rapide sur la plateforme Intel. L’avantage de l’Ion au score final est d’ailleurs beaucoup plus faible qu’aux 3DMark (35 %).
Les jeux : SPORE, Call of Duty
Spore
Le choix des jeux pouvant être testés sur les deux plateformes est assez restreint, de par la puissance très limitée de celles-ci. Pas question de lancer Crysis par exemple. Nous nous sommes rabattus sur un jeu « casual », représentatif du genre de jeu que les acheteurs de netbook ou nettop pourraient lancer, et par ailleurs pris comme exemple par Nvidia pour vanter les mérites de sa puce : SPORE.
Première leçon, l’Atom est vraiment très juste . Même lorsqu’on baisse la résolution et le niveau de détail, on accroche difficilement les 25 fps de moyenne. Cette limitation par le CPU est également révélée par le fait que, pour un même niveau de richesse graphique, augmenter la résolution ne change quasiment rien.
Deuxième leçon, le Geforce 9400M est le seul à permettre d’atteindre des framerates jouables, et ce, jusqu’en détail bas 1280 x 1024. Pour un jeu comme SPORE, 25 images par seconde sont largement suffisantes.
Dernier constat, par rapport à la plateforme Intel, l’Ion affiche un gain moyen de 73 % en 800 x 600, 160 % en 1024 x 768 et 145 % en 1280 x 1024. De tels écarts montrent une chose : même un simple Atom est suffisamment puissant pour être limité par le GPU intégré du chipset 945GC.
CoD

Sur Ion, CoD4 se lance, pas de problème. Mais les framerate atteints ne sont pas glorieux. Au niveau graphique le plus bas disponible dans le jeu (soit 640 x 480, tous curseurs de détails ramenés au minimum), Ion n’atteint pas le seuil salutaire des 25 fps. On n’est heureusement pas très loin, et pour un joueur non exigeant, comme celui qui envisage de jouer sur un nettop ou un netbook, cela pourra être suffisant. Il pourra même se risquer à passer en 800 x 600 ou à activer l’AA 2x, sans perdre trop en fluidité. Le rêve !
Transfert USB, Ethernet
Transferts via USB
Il n’y a pas que les jeux dans la vie. Une des fonctionnalités essentielles d’un chipset aujourd’hui, surtout sur un netbook où l‘espace de stockage est compté, c’est la gestion de l’USB. Nous avons donc mesuré les performances en lecture et en écriture de chacune de nos plateformes, en transférant un gros fichier (3,15 Go) d’un disque SATA interne (différent de celui sur lequel était installé l’OS) à un disque USB externe.
Le verdict est sans appel : le 9400M se montre largement plus véloce que le vieillissant ICH7, surtout sur les opérations d’écriture. Ion assure un débit quasiment identique entre lecture et écriture (respectivement 28,5 Mo/s et 27,7 Mo/s), alors que l’ICH7 accuse le coup : de 27,2 Mo/s en lecture, il tombe à 22,3 Mo/s en écriture.
Transferts en Ethernet
Ion ayant aussi pour ambition le secteur des nettops, il nous a semblé intéressant de tester ses performances en transfert de fichiers via le réseau Ethernet. Nous avons rencontré un problème avec cette interface : impossible d’initier un transfert en mode Gigabit. Nous avons donc dû nous rabattre sur le 100 Mbps, ce qui est bien sûr dommage en 2009. NVIDIA s’est voulu rassurant et invoque l’immaturité de notre plateforme de test et de ses pilotes, encore à l’état de prototypes. Accordons leur le bénéfice du doute, mais ce sera un point à surveiller sur les exemplaires de série.
En 100 Mbps du coup, pas beaucoup de surprise : le débit s’établit presque au maximum de l’interface, à 11 Mo/s environ. Le 945GC parvient à faire jeu égal et même un peu mieux.
Lecture vidéo HD / Blu-ray

Le chipset 945GC ne prenant pas en charge les calculs de décompression, la lecture d’un Blu-ray est tout simplement impossible sur la plateforme Intel. Ce qui ne veut pas dire toutefois que la HD est inaccessible : il est parfaitement possible de visionner des vidéos HD, sur cette carte mère. Il suffit de se limiter à des fichiers plus légers : 720p et pas 1080p. Nous avons ainsi pu visualiser sans encombres des bandes annonces de films affichant des débits d’environ 10 Mbit/s. Soulignons également que le logiciel de lecture a son importance : un même fichier peut être lu de manière fluide par Power DVD de Cyberlink, ou bien saccader violemment avec Quicktime d’Apple. Quand la puissance vient à manquer, les manques d’optimisations se dévoilent cruellement.
Consommation : c’est mieux, mais…
L’un des points critiques dans la bataille entre 9400M et 945GC est la consommation globale de la plateforme. C’est malheureusement un point qu’il nous a été difficile de mesurer pour le moment. La plateforme Ion de référence et la carte mère D945GCLF emploient en effet deux alimentations très différentes. Sur Ion, une « brique » externe convertit le courant secteur 220 V alternatif en 12 V continu, 12 V qui est ensuite redécoupé par l’étage d’alimentation de la carte mère en plusieurs lignes : 3,3 V, 5 V et 12 V. Comme nous mesurons la puissance consommée à la prise secteur, il nous faut connaître le rendement de la brique et celui de l’étage intégré à la carte mère.


| Rendement alimentation Sparkle Power | Rendement alimentation plateforme Ion | |||
|---|---|---|---|---|
| Consommation à la prise (W) | Rendement (%) | Consommation à la prise (W) | Rendement (%) | |
| Mesuré par SPCR | 26,3 | 73 | 28,3 | 77,7 |
| 40,8 | 77,7 | 47 | 85,6 | |
| Extrapolé | 23 | 71,9 | 15 | 72,1 |
| 32,7 | 75,1 | 25,9 | 76,7 | |
| Consommation mesurée à la prise (W) | Consommation réelle calculée (W) | Avantage Ion (%) | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Ion | D945GCLF | Ion | D945GCLF | ||
| Repos | 15 | 23 | 10,8 | 16,5 | -34,6 |
| Pointe Pleine Charge | 25,9 | 32,7 | 19,9 | 24,5 | -19,1 |
Au final, compte tenu des suppositions que nous avons faites, la plateforme Ion s’avère nettement plus économique que la plateforme Intel basique. Nous lui estimons un avantage de 19 à 35 % selon que le PC est au repos ou en charge. Ces résultats vont dans le sens que laissaient présager les TDP théoriques communiqués par les fabricants, mais sont tout de même un peu surprenants. Le Geforce 9400M a un TDP de 12 W seulement, contre 25,5 W pour l’ensemble 945GC + ICH7. On s’attendait donc à une différence bien plus forte.
Afin de conclure avec certitude combien l’Ion est plus économe que la plateforme Intel nous devrons donc recommencer nos tests dans des conditions plus facilement comparables. Cela ne devrait pas tarder : NVIDIA nous a annoncé que des cartes mères Ion au format micro ATX ou mini-ITX seront bientôt disponibles. Rendez-vous donc dans quelques semaines. Quoiqu’il en soit, nous pouvons tout de même affirmer que l’Ion est une plateforme nettement plus efficace d’un point de vue énergétique que la plateforme Atom classique.
ConclusIon

De ce point de vue, Ion n’est pas très loin d’incarner le PCHC idéal, celui qui pourrait enfin prendre place au cœur de tous les salons, sans les défigurer par son encombrement, et sans gêner les occupants par son niveau sonore. Et encore n’avons nous pu juger ici qu’une plateforme de référence, brute de décoffrage, n’ayant fait l’objet d’aucun effort de design particulier. On imagine facilement ce qu’un fabricant inspiré pourrait tirer de ces composants de base. A ce titre, les rumeurs qui sont parvenues à nos oreilles selon lesquelles Apple envisagerait d’utiliser Ion comme base de ses prochains Mac mini ou Apple TV sont très intéressantes. Espérons que de nombreux autres constructeurs suivent le même chemin de réflexion, et lancent des machines innovantes.
Espérons. Prions même, peut-être. Car l’avenir d’Ion n’est pas aussi rose que nous venons de le décrire. Pas à cause de défauts techniques, mais à cause de la position de NVIDIA face à Intel. En lançant Ion, le caméléon jette en effet un gros pavé dans la belle mare que le géant bleu s’était creusé cette année. La vague des netbook en 2008 fut plutôt un raz de marée, qui a garni les poches d’Intel, fournisseur exclusif de leurs composants. Et, crise économique aidant, 2009 s’annonce aussi bonne pour les netbooks, et les nettops. Intel n’a donc aucune envie de laisser un autre lui voler une part de ce gros gâteau. Selon certaines rumeurs – démenties par Intel mais persistantes – Intel essaierait de verrouiller le marché, en refusant de vendre ses processeurs Atom indépendamment des chipsets 945GC (ou GSE). Pour chaque machine Ion assemblée, les fabricants devraient donc payer pour un chipset Intel qu’ils n’utiliseraient pas. Cette dépense supplémentaire pourrait être suffisante pour dissuader les constructeurs de tenter l’aventure Ion, surtout dans un marché comme celui des netbook, où chaque dollar compte.
Et ce n’est pas tout, Intel va également renouveler sa plateforme Atom de base : exit le si mauvais chipset 945, il serait remplacé par un GN40, dérivé du G45. Gravure en 45 nm synonyme de très basse consommation, fonction de décodage vidéo HD, meilleures performances 3D… ce nouveau venu pourrait couper les herbes sur lesquelles reposent les pieds de la plateforme Ion aujourd’hui.
Alors ? Alors il est temps pour nous de ranger notre boule de crystal. Seul l’avenir nous dira si l’Ion sera le meilleur ami de l’Atom.
















