Mini Test : Le Razer Tartarus v2, mieux qu’un clavier gamer ?

Dernière évolution du « keypad » de jeu imaginé par Razer, le Tartarus v2 fait évidemment suite au Tartarus, mais aussi et surtout à l’Orbweaver lui même une évolution du Nostromo qui remonte à 2010. En presque dix ans, le concept n’a pas foncièrement évolué et le Tartarus v2 propose toujours d’utiliser une sorte de mini-clavier de la main gauche en complément d’une souris ou d’un joystick tenu en main droite. Vingt touches ont été disposées par Razer qui complète ces commandes par une roulette hélas non débrayable, un bouton de fonction et un mini-stick. Au total, on peut ainsi compter sur 32 commandes et même 64 en exploitant la fonction HyperShift. À ce sujet, notons que le logiciel Razer Synapse permet de configurer la moindre action et se montre agréable à utiliser. La configuration du rétroéclairage est également possible avec, là encore, de multiples options. Côté confort, la présence d’un large coussinet est bien agréable et saluons la réactivité des contacteurs. À ce niveau, Razer est revenu sur le tout membrane du Tartarus premier du nom. Il emploie ici ses fameux méca-membranes bien plus alertes. Les cliquetis sont plus nombreux, mais le bruit reste très acceptable, on s’y habitue très vite. Habitude est d’ailleurs le maître-mot d’un accessoire comme ce « keypad ». Il n’est pas évident de troquer son bon vieux clavier pour le Tartarus v2, mais avec un peu d’habitude, le retour sur un clavier classique est tout aussi délicat : on s’habitue très vite à manipuler une roulette et un mini-stick avec la main gauche ! Pour ne citer qu’un seule exemple, ce stick permet de gérer astucieusement les micro-réacteurs dans Elite Dangerous, qu’il est difficile de s’en passer ensuite !