Sony PlayStation 4 : que cache-t-elle ?

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La Playstation 4 de Sony : It’s coming…

Alors que Sony ne devrait plus tarder à enfin dévoiler publiquement sa tant attendue Playstation 4, nous avons pu – moyennant la signature d’un accord de non divulgation – mettre la main sur un exemplaire de présérie de cette console de jeux next-gen.

Si ce NDA nous interdit formellement de vous montrer l’aspect extérieur de cette console (vous devrez donc vous contenter de la photo qui a récemment fait son apparition sur la page Facebook du constructeur) ainsi que ses performances, il nous est en revanche d’ores et déjà possible de vous montrer à quoi ressemble l’intérieur de la PS4. C’est donc l’occasion d’en découvrir un peu plus sur cette Playstation 4, histoire de vous faire patienter jusqu’aux fêtes de fin d’année…

[MAJ] Il s’agit bien entendu d’un poisson d’avril !

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PlayStation 4 Eye : un « super-Kinect »

Juste avant de s’attaquer à la console elle-même, sachez que Sony va proposer en kit avec sa console un accessoire baptisé PlayStation 4 Eye. Assez similaire au Kinect de Microsoft, le PS4 Eye affiche des caractéristiques bien plus évoluées.

Bénéficiant d’un design assez sobre qui devrait lui permettre de passer inaperçu dans le salon, le PS4 Eye est équipée de deux caméras capables d’enregistrer des séquences vidéo en 1280 x 800 pixels à 60 fps. Il est même possible de monter à 120 fps en 640 x 400 pixels, voire à 240 fps en 320 x 192 pixels, le tout avec un champ de vision atteignant 85°. Un microphone à quatre voies est par ailleurs intégré, l’ensemble étant relié à la console via un connecteur dédié.

Particulièrement sensible, le PS4 Eye sera capable de reconnaitre lorsque le joueur quitte « l’espace de jeu » (volontairement ou s’il tombe), mais également la position des bras, des jambes et de la tête des joueurs. Un mode XD (« eXtreme Detection ») permettra même, sous réserve que le jeu prenne en charge cette fonctionnalité, de détecter le battement des paupières du joueur. On vous laisse imaginer les possibilités permises par cette fonction unique en son genre…

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Un tuner TV numérique, avec convertisseur 3D et upscale 4K

Rentrons maintenant dans le vif du sujet. Sony a donc fait le choix d’intégrer un tuner TNT à la version Européenne de sa console next-gen connectée, ce qui permettra à la PlayStation 4 de devenir un véritable magnétoscope numérique, capable d’enregistrer un flux DVB-T, mais également une chaîne diffusée sur Internet.

En réalité, le constructeur ne fait pas qu’intégrer à sa console un accessoire déjà disponible pour sa PlayStation 3 : le PlayTV (un appareil vendu 99 euros tout de même). Sony a ainsi décidé de lever la limitation du PlayTV qui lui interdisait d’enregistrer les flux HD : avec le tuner TNT intégré à la PlayStation 4, il est possible d’upscaler en 4K un flux HD, et même de le transformer en contenu 3D à la volée.

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Un APU upgradable, au format MXM

Le « cerveau » de la PlayStation 4 est composé d’un APU fabriqué par AMD et regroupant une partie CPU avec 8 cœurs Jaguar compatibles x86-64 cadencés à 1,6 GHz et un GPU « Liverpool » (R10xx). 8 Go de mémoire vive et un peu plus de 2 Go de mémoire GDDR5 accompagnent l’ensemble.

Sony a toutefois fait le choix d’intégrer l’APU et la mémoire graphique sur un module dont le format n’est pas sans rappeler le MXM. Même si le constructeur ne nous l’a pas explicitement confirmé, l’objectif serait de garder la possibilité de pouvoir mettre à jour simplement sa console, afin que les jeux prévus dans 4 à 5 ans ne soit pas limités par la puissance CPU ou GPU. Bien entendu, rien ne nous dit que Sony commercialisera effectivement un module d’upgrade dans les années à venir, ou bien si le constructeur choisira plutôt de développer une hypothétique PlayStation 5… cela ouvrera-t-il cependant le marché à des constructeurs tiers ?

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Un lecteur de « zipsquettes » révolutionnaire

Probablement conscient que les joueurs s’échangent de plus en plus de contenus entre eux, Sony a décidé de leur simplifier la vie en intégrant à sa console un lecteur magnétique, mais dans un format propriétaire. Celui-ci fonctionne avec des disques souples de 40 mm de diamètre, dont la solidité a été tout spécialement étudiée pour résister « au lavage en machine d’un jean classique ». Le lecteur/graveur en lui-même affiche une vitesse de l’ordre de 400 Mo/s, ce qui devrait rendre le transfert de contenu (des sauvegardes par exemple) extrêmement rapide, voire quasi instantané.

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Un modem 4G intégré, avec lecteur de carte SIM

Sony a également pensé à ceux qui ne possédaient pas de ligne ADSL ou d’Internet par le câble en intégrant à sa console un véritable modem compatible 4G (ainsi que 3G/CDMA/EDGE/GPRS).

Multi-bandes, ce modem peut atteindre un débit binaire théorique descendant de 1 Gbps, sous réserve bien entendu que les infrastructures de l’opérateur soient compatibles. La compatibilité du modem 3G/4G de la PlayStation 4 avec la majorité des normes mondiales devrait au passage permettre à Sony de ne produire qu’un type de modem pour l’ensemble des versions de la PlayStation 4, et donc de diminuer ses coûts de fabrication. On notera au passage que le constructeur a choisi d’utiliser un lecteur de cartes SIM classique et non pas micro-SIM (ou autre).

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Un écran LCD/station météo

Accessoire indispensable ou simple gadget ? Toujours est-il que Sony a décidé d’intégrer une véritable station météo à sa PlayStation 4. L’écran LCD intégré en façade est donc capable d’afficher, grâce à plusieurs sondes internes et externes high-tech, la température et le taux d’humidité, et donc de déduire le temps qu’il est supposé faire à un moment donné, mais également celui qu’il fera dans les jours à venir.

Parmi les fonctions originales, on notera également la possibilité de prendre les pulsations cardiaques, la tension ou la température du joueur via le capteur tactile intégré aux manettes DualShock 4. On peut dès lors imaginer que la console sera capable d’interdire de lancer un jeu au delà d’un certain niveau d’excitation, ou bien si le taux d’alcool dans le sang est trop élevé…

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Un système de refroidissement… conséquent

L’énorme puissance de calcul de la PlayStation 4 a toutefois un inconvénient de taille : la chaleur dégagée. Malgré une gravure en 32 nm et l’utilisation de mémoire GDDR5 gravée en 19 nm, cette console chauffe énormément. Notre wattmètre s’est ainsi stabilisé à 650W consommés (à la prise) lorsque nous avons lancé l’une des démos de jeu livrées avec la console.

Sony a donc été obligé d’ajouter quelques ventilateurs, hélas assez bruyant, à sa PlayStation 4. Reste à espérer que les prochaines révisions de la consoles utiliseront des composants avec une meilleure finesse de gravure, et que la consommation de l’ensemble diminuera sensiblement. D’un autre côté, cette console étant attendue pour la fin de l’année, elle devrait avantageusement remplacer l’un des radiateurs de votre salon…

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Un mode « Turbo »

La PlayStation 4 étant plus ou moins un véritable ordinateur, Sony a décidé de proposer un mode « Turbo », activable grâce à un simple bouton (on n’arrête pas le progrès…). Si son utilité est à l’heure actuelle encore inconnue, il semblerait que ce mode soit nécessaire pour assurer la compatibilité de la console avec les jeux PC.

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Un graveur Blu-ray externe

Terminons par l’une des fonctionnalités les plus intéressantes de la PlayStation 4 : la possibilité de graver des Blu-ray à partir des jeux téléchargés. Attention, il ne s’agit ici pas d’inciter au piratage, mais vraisemblablement de permettre aux joueurs de récupérer leurs jeux en cas de formatage et de réinstallation de leur console…