Du ray tracing adaptatif, la solution miracle pour les consoles Xbox Series et PS5 ?

Le ray tracing est une technologie très appréciée des joueurs. Notamment grâce à sa gestion du parcours de la lumière mais aussi des effets de réfraction et de réflexion. En effet, bien qu’il demande un GPU assez musclé, dans certains cas le ray tracing permet d’améliorer de façon significative la qualité visuelle d’un jeu.

Certains “vieux” jeux sont d’ailleurs remis au goût du jour par cette technologie. C’est le cas par exemple d’Half-Life 2 RTX qui tire parti du ray tracing pour proposer des graphismes sublimés. Malheureusement, comme dit plus haut, le ray tracing est assez exigeant et demande pas mal de mémoire vive.

Des initiatives comme le GPU Subwarp Interleaving de NVIDIA permettent de gagner en performance. Cependant, cette technologie requiert malgré tout une carte graphique assez moderne. Évidemment il existe des solutions pour remédier au problème.

Par exemple, le ray tracing est souvent utilisé en même temps que des outils d’upscaling. C’est le cas du DLSS de NVIDIA, du FSR d’AMD ou du XeSS d’Intel. Cela permet notamment de masquer les pertes de performances liées au ray tracing. Microsoft souhaite remédier au problème, un nouveau brevet de la firme proposant une nouvelle solution. Celle-ci devant permettre a la VRAM des GPU de souffler un peu.

Bientôt du ray tracing adaptatif ?

Après avoir présenté Work Graphs, une API DirectX 12, devant doper les performances des GPU, le géant d’internet s’attaque donc au ray tracing. En effet, une nouvelle technologie serait en route permettant de réduire drastiquement l’impact du lancer de rayon sur les machines des joueurs.

Celle-ci fonctionne de manière assez intelligente en permettant au ray tracing de n’être utilisé que lorsque c’est nécessaire ou bien d’ajuster son niveau de détail. Le principe est de créer un pipeline de fonctionnement devant prioriser les éléments les plus proches du joueur. Cela fonctionne de la même manière que l’option de distance d’affichage d’un jeu.

Plutôt que d’afficher du ray tracing au maximum en permanence, cette technologie privilégie les éléments pouvant être remarqués par les joueurs. Cela permettrait en théorie de minimiser l’impacte du ray tracing sur la mémoire vive des cartes graphiques en réduisant son utilisation.

Le ray tracing adaptatif pourrait doper les consoles de salon

Ainsi, il ne serait pas nécessaire de posséder une carte graphique haut de gamme. Un GPU plus modeste serait suffisant pour profiter du ray tracing. De plus, cette technologie serait particulièrement adaptée aux consoles de salons.

La génération actuelle de consoles est relativement peu fournie en mémoire vive. Par exemple, la PS5 n’a que 16 Go de VRAM, dont 12 réellement utilisables. Ce brevet de Microsoft, s’il prend un jour forme, serait du pain béni pour ce genre de machine.

En réduisant l’utilisation la mémoire vive, ce ray tracing adaptatif pourrait permettre l’implémentation de cette technologie sur plus de jeux sans baisser les performances des consoles. Les joueurs pourraient ainsi bénéficier du meilleur des deux mondes : la qualité graphique du ray tracing et un framerate stable.

Bien que la plupart des consoles modernes soient capables d’utiliser le ray tracing, certaines fonctionnalités comme le path tracing sont encore inaccessibles. La technologie de la firme de Redmond pourrait changer la donne en permettant l’implémentation de ces fonctions plus exigeantes.

Source: Google Patentes