Construire un PC de jeu équilibré

Introduction

Sans même parler du cas classique de la configuration achetée au supermarché où la partie graphique n’est absolument pas au niveau du reste des composants (à commencer par le processeur), nous avons presque tous eu envie un jour d’acheter un ou plusieurs composants sur un coup de tête pour donner un coup de fouet à une configuration incapable de faire tourner le jeu du moment.

La notion d’équilibre qui est absolument primordiale est justement ce qui fait défaut aux PC que l’on trouve sur les étalages en grande distribution : même en allant chercher des configurations équipées de processeurs haut de gamme, d’une quantité de mémoire généreuse et de disques durs spacieux, la partie graphique est encore très souvent le parent pauvre pour les jeux actuels. Cet équilibre fait aussi défaut lorsque l’on achète une carte graphique à la pointe avant d’arriver au constat amer que sa configuration vieillissante la bride bien de dessous du niveau mis en avant par les tests.

Bien entendu, nous sommes conscients que notre communauté n’est pas représentative des besoins de monsieur tout le monde en matière de PC, de même que certains d’entre vous sont parfaitement au fait sur la notion d’équilibre grâce à la lecture d’une pléthore de tests et à force d’avoir monté plusieurs configurations.

Image 1 : Construire un PC de jeu équilibré
Aussi allons nous dans cet article essayer plusieurs combinaisons de processeurs et cartes graphiques pour en tirer la configuration la plus équilibrée au travers du panel de jeu. Plutôt que de baisser les détails graphiques pour arriver à un nombre d’images par seconde correct, nous les maintenons aussi élevés que possible en permanence pour déterminer exactement quelle est la puissance de calcul GPU et CPU nécessaire pour voir un jeu tourner tel que les développeurs l’ont conçu. Tout en gardant cette exigence quant au niveau des détails graphiques, nous répétons la procédure de tests sur quatre résolutions qui couvrent les écrans de 17 à 30 pouces.

Cet article a donc trois objectifs :

1/ Voir quelles performances sont issues des différentes associations CPU/GPU/Résolution, afin de pouvoir observer ce que chaque carte graphique apportera à votre propre configuration (vu que nous n’utilisons généralement que des processeurs haut de gamme lors des tests de GPU eux-mêmes haut de gamme afin d’éviter tout goulet d’étranglement). D’autre part, les tests processeurs ont souvent tendance à faire figurer une carte graphique haut de gamme et/ou une baisse du niveau de détails graphiques pour ne mettre en évidence que la seule influence du CPU.

2/ Recommander de façon précise un couple CPU & GPU minimum pour jouer à chaque jeu et pour chaque résolution. C’est un point de vue pragmatique qui donne également à cet article un côté guide d’achat.

3/ Mettre en évidence le meilleur équilibre CPU / GPU possible, là où les effets de goulet d’étranglement sont moindres.

Nous nous intéresserons spécifiquement aux processeurs Intel aujourd’hui, mais cet article étant le premier d’une série, les processeurs AMD seront bientôt à l’honneur. Par ailleurs, nous essaierons d’inclure les produits les plus récents comme les Radeon HD 5800 et le Core i5.

Cartes graphiques

Image 2 : Construire un PC de jeu équilibré

Quand on veut jouer dans les meilleures conditions possibles avec les jeux les plus récents (c’est-à-dire avec détails graphiques élevés et filtrages) sur des résolutions importantes, la carte graphique est sans conteste le composant le plus important dans une configuration. Nous avons donc choisi trois cartes ATI ainsi que trois NVIDIA pour arriver à un éventail tarifaire allant de 100 à 420 euros (au moment où cet article a été rédigé).

Comme nous l’avons évoqué dans l’introduction, un projet de cette ampleur nécessite plusieurs semaines de travail. Les Radeon HD 5800 sont sorties depuis que nous avons lancé ce projet, on ne les verra donc pas dans cet article mais leur présence n’est pas à exclure dans les troisième et quatrième volets.

On peut cependant faire des parallèles entre la série HD 5000 et les cartes ici présentes vu que ATI a pratiquement fait doubler les performances par rapport à sa précédente génération de produits. Ainsi, une HD 5870 est proche d’une 4870 X2, la HD 4890 est en général un peu plus performante qu’une HD 5770 et enfin, la HD 5750 est très proche de la HD 4770 avec un léger avantage lorsque l’antialiasing est activé.

Voici donc les forces en présence pour aujourd’hui :

Image 3 : Construire un PC de jeu équilibréBFG GeForce GTX 295

Encore détentrice du titre de carte graphique la plus puissante du marché il y a 3 semaines, la GTX295 a perdu de sa superbe depuis la sortie de la HD 5890. Notons que la carte a connu une révision depuis notre article de décembre 2008 puisque la GTX 295 tient désormais sur un seul pcb.

Image 4 : Construire un PC de jeu équilibréATI Radeon HD 4870 X2

Sortie en août 2008, la Radeon HD 4870 X2 est désormais quasi-introuvable mais n’a pas manqué d’en séduire plus d’un en raison de ses performances et de la baisse progressive de son prix : bien que la disparition progressive de la carte ait eu pour effet de le faire remonter, on pouvait encore trouver des HD 4870 X2 pour 370 euros il y a quelques mois.

Image 5 : Construire un PC de jeu équilibréBFG GeForce GTX 285

En attendant FERMI, la GTX 285 est la carte mono-gpu la plus puissante chez NVIDIA.

ATI Radeon HD 4890

Seule déclinaison du RV790 en occident, la HD 4890 affiche des performances 10 à 11 % supérieures à celles d’une HD 4870 1 Go.Image 6 : Construire un PC de jeu équilibré

BFG GeForce GTX 260

Après le lancement des GeForce 8000 en novembre 2006, NVIDIA a exercé une domination sans partage sur le marchéImage 7 : Construire un PC de jeu équilibrédes cartes graphiques jusqu’à la sortie des Radeon 4000 en juin 2008. Ayant mal apprécié la progression d’ATI, NVIDIA a du réviser sa GTX 260 afin qu’elle puisse en découdre avec la HD 4870. Notre carte illustre les dernières évolutions de ce GPU dans la mesure où celui-ci compte 216 shader processors et bénéficie d’une gravure en 55 nm.

HIS Radeon HD 4850 512MB

ATI a frappé un grand coup avec cette carte, dont la HD 5850 est la Image 8 : Construire un PC de jeu équilibrédigne héritière. Son excellent rapport performances/prix lui a assuré un succès considérable qui a duré, la HD 4770  qui était sensée lui faire de l’ombre ayant eu quelques « petits » soucis d’approvisionnement.

Processeurs

Image 9 : Construire un PC de jeu équilibréIntel Core i7-920

Le 920 est le seul processeur à peu près abordable sur socket 1366, plateforme qui reste un an après son lancement le choix de prédilection des amateurs de performances maximales et configurations SLI/CrossFire.

Intel Core 2 Quad Q9550Image 10 : Construire un PC de jeu équilibré

Le Q9550 représente les quad core 45 nm sur socket LGA 775.

Intel Core 2 Duo E8400

Le plus puissant de nos deux dual core réunis pour ce test fait partie des trois premiers Wolfdale sortis en mars 2008.


Image 11 : Construire un PC de jeu équilibré

Intel Pentium E6300

Afin de proposer un éventail de prix assez complet, il nous fallait intégrer un dual-core entrée de gamme. Nous avons hésité entre Pentium E5200, E5300 et E6300 avant de retenir ce dernier vu sa fréquence de 2,8 GHz pour un prix à peine supérieur à celui des deux premiers (environ 10 euros).

Image 12 : Construire un PC de jeu équilibré

Cartes mères

Toutes nos associations CPU / GPU ont été faites sur des cartes mères haut de gamme : les deux premières sont issues de la série Republic of Gamers et même si ce n’est pas le cas pour la troisième, elle se paye le luxe d’être accompagnée d’une carte son externe tout comme les deux ROG.

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LGA 1366: Asus Rampage II Extreme

La Rampage II extreme a l’avantage, comme la majorité des autres cartes mères X58, de supporter SLI et CrossFire : en 16x/16x ou bien 16x/8x/8x avec trois cartes graphiques.

LGA 775: Asus Rampage Formula

Image 14 : Construire un PC de jeu équilibré

La Rampage formula est bonne pour tous les tests exception faite du SLI qu’elle ne gère pas.

LGA 775: Asus P5N72-T Premium

Toujours sur socket LGA 775, la P5N72-T PremiumImage 15 : Construire un PC de jeu équilibré est pour nous le complément idéal de la Rampage Formula vu que son chipset nForce 780i lui permet de gérer le SLI jusqu’en 16x/16x/16x.

RAM, disque dur, alimentation et dissipateurs

Le disque dur et l’alimentation sont communs à toutes les plateformes, le dissipateur Xigmatek Dark Knight-S1283V a spécifiquement servi à la plateforme LGA1366 tandis que le HDT-S1283 a été utilisé pour toutes les autres, y compris les cartes mères AMD que nous verrons dans la prochaine partie. Le kit de DDR3 a trouvé une double utilité : en triple canal sur LGA 1366, et en bi-canal sur AM3.

DRAM

Corsair Dominator TR3X6G1600C8D

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Corsair Dominator TWIN2X4096-8500C5DF G



Image 17 : Construire un PC de jeu équilibré





Disque dur

Western Digital Caviar Black WD6401AALS 

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Alimentation

Image 19 : Construire un PC de jeu équilibréCorsair CMPSU-850HX 850W






Dissipateurs

Xigmatek HDT-S1283 & Dark Knight-S1283V

Image 20 : Construire un PC de jeu équilibré

Prix, protocole de test et grille de lecture

Ce sont donc exclusivement le prix des processeurs et cartes graphiques qui sont pris en compte. S’agissant de la Radeon HD 4870 X2, on notera que son prix avait atteint des niveaux record (environ 370 euros) pour vider les stocks, alors qu’actuellement, son prix moyen avoisine les 420 euros. L’ensemble des associations CPU/GPU que l’on voit ci-dessous s’échelonne de 168 à 680 euros à l’heure où nous écrivons ces lignes.

L’association de six GPU avec quatre CPU sur quatre résolutions était impossible à rendre lisible sur un seul graphique, d’où le fait que nous ayons finalement décliné un jeu par page sur trois graphiques, chacun représentant une résolution.

Image 21 : Construire un PC de jeu équilibré

Pour y voir plus clair, voici un exemple à blanc. On commence par la barre verte, qui représente le nombre d’images par seconde que l’on souhaite atteindre. Ainsi, chaque point situé au-dessus de cette ligne renvoie à une association CPU/GPU acceptable pour le jeu testé, tandis que la plateforme est en cause dans le cas contraire.

Dans cet exemple, on voit bien que le CPU 1 bride toutes les cartes graphiques d’où la mention « too little CPU » ainsi que le trait pointillé bleu qui marque un seuil : à sa gauche, le processeur est en cause, tandis qu’à sa droite, c’est le GPU où bien la plateforme qui sont incriminés.

La ligne verte constitue le minimum requis pour jouer dans des conditions satisfaisantes. Ici, ce sont le CPU 2 et le GPU 3 qui apportent des performances acceptables à moindre coût, et ce dernier ne tire presque pas parti des processeurs plus puissants. De même, le CPU 2 n’est pas capable de gérer des cartes graphiques supérieures : on voit bien que le goulet d’étranglement est à ce niveau puisque les deux GPU les plus performants décollent avec un CPU plus musclé. En résumant au plus simple, on verra que les cas où le CPU est le facteur limitant se matérialisent par des courbes qui montent en flèche, tandis qu’elles sont (presque) plates lorsque la carte graphique est en cause (c’est ici le constat avec les GPU 1 et 2).

Naturellement, une part de subjectivité rentre en jeu lorsqu’il s’agit de déterminer le nombre d’ips minimum pour chaque titre et de plus, les exigences ne sont pas les mêmes pour tous. Nous essaierons donc d’expliquer pourquoi et comment la limite a été fixée pour chaque titre, sachant que chacun pourra se situer en fonction de ses préférences sur l’axe des ordonnées.

Plateforme et protocole de test

Composants
Processeurs
Intel Core i7-920 (Bloomfield) 2,66 GHz, LGA 1366, 4.8 GT/s QPI, 8 Mo de cache L3
Intel Core 2 Quad Q9550 (Yorkfield) 2,83 GHz, LGA 775, FSB1333, 12 Mo de cache L2
Intel Core 2 Duo E8400 (Wolfdale) 3 GHz, LGA 775, FSB1333, 6 Mo de cache L2
Intel Pentium E6300 (Wolfdale) 2,8 GHz, LGA 775, FSB1066, 2 Mo de cache L2
Carte mère
Asus Rampage II Extreme (LGA 1366) X58/ICH10,
BIOS 1504 (23/07/09)
Asus Rampage Formula (LGA 775), X48/ICH9R,
BIOS 0902 (28/04/09)
DRAM
Corsair 4 Go (2 x 2 Go) DDR2-1066, CAS 5-5-5-15
Corsair 6 Go (3 x 2 Go) DDR3-1600, CAS 8-8-8-24
Cartes graphiques
ATI Radeon HD 4870 X2 2 Go
ATI Radeon HD 4890 1 Go
ATI Radeon HD 4850 512 Mo
Nvidia Geforce GTX 295 1792 Mo
Nvidia Geforce GTX 285 1 Go
Nvidia Geforce GTX 260 896 Mo

Disque dur
Western Digital Caviar Black WD6401AALS, 640 Go,
7200 tr/min, 32 Mo de cache, SATA 300
Alimentation
Corsair CMPSU-850HX 850 Watts
Dissipateurs
Xigmatek HDT-S1283
Xigmatek Dark Knight-S1283V

Logiciels et pilotes
Système d’exploitation
Windows Vista Ultimate Edition x64, Service Pack 1
Graphiques
NVIDIA GeForce 190.62
AMD Catalyst 9.8
Jeux
Crysis
Patch 1.2.1, DirectX 10, version 64 bits, benchmark intégré, Very High, pas d’AA
Far Cry 2
Patch 1.03, DirectX 10, benchmark intégré, Ultra High, AA 4x
S.T.A.L.K.E.R  Clear Sky
Moyenne des quatre benchmarks, DirectX 10/10.1, Ultra High, éclairages EFD, pas de MSAA
Grand Theft Auto IV
Patch 1.0.4.0, benchmark intégré, mode High Quality, textures en High Textures, distance affichage Medium
Fallout 3
Patch 1.7, benchmark THG “Capital Wasteland” (60 sec.), Ultra High, MSAA 4x, AF 15x
Race Driver : GRID
Patch 1.20, benchmark THG  “Detroit Circuit” (45 sec.), Highest, AA 4x
World In Conflict
Patch 1009, DirectX 10, benchmark intégré, Very High, AA 4x / AF 16x

Crysis

Crysis a beau avoir deux ans, il demande quelques petits sacrifices pour arriver à des performances satisfaisantes. Nous avons donc préféré régler le niveau de détails en Very High sans anti-aliasing plutôt que de descendre en High pour activer l’AA. S’agissant des performances, nous avons visé 40 ips en moyenne : bien que l’on puisse envisager moins, certaines zones dans les niveaux comme « Paradise lost » et « Assault » vont alors tourner à environ 25 ips. En partant de ces 40 ips en moyenne, il n’y a plus que le combat final dans le niveau « Reckoning  » qui puisse nécessiter de légèrement revoir les réglages à la baisse.

Image 22 : Construire un PC de jeu équilibré

Les courbes quasiment plates pour la HD 4850 et la GTX 260 montrent bien qu’elles ne sont pas assez performantes pour atteindre les 40 ips à cette résolution. A contrario, la ligne de la GTX 295 monte en flèche : celle-ci est très dépendante du CPU puisqu’il faut aller jusqu’au Core i7 920 pour la voir s’exprimer pleinement et finalement devancer la concurrence. Par ailleurs, l’avantage des cartes ATI du fait des pilotes ou bien de leur architecture est évident avec les deux processeurs dual core.

Le Pentium E6300 est trop juste quelque soit la carte graphique utilisée tandis qu’avec le Core i7 920, quatre des cinq GPU sont au-dessus de la barre. Le couple E8400/ HD 4890 dépasse les 40 ips et cette dernière ne profite pas des quad core. Ici, l’association la moins chère qui est capable d’atteindre l’objectif est aussi celle qui représente le meilleur équilibre entre carte graphique et processeur.

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Dès 1680 x 1050, on constate les dégâts : aucune carte mono-gpu ne fait le poids. La GTX 295 est capable des meilleures performances, mais il est hors de question de la coupler avec un processeur dual core. La HD 4870 X2 atteint quant à elle les 40 ips avec trois des quatre processeurs, ce qui fait d’elle la carte la plus équilibrée à ce niveau.

Image 24 : Construire un PC de jeu équilibré

Une fois arrivé en 1920 x 1200, seule la carte graphique la plus chère associée au processeur le plus onéreux arrive à remplir le contrat, même s’il faut souligner un faible écart au sommet : la GTX 295 affiche 39,8 ips avec un Q9550 contre 41,6 avec un Core i7 920. On note par ailleurs que les cartes ATI ne font pas spécialement bon ménage avec le Nehalem, en particulier dans le cas de la 4870 X2.

Image 25 : Construire un PC de jeu équilibré

Les six courbes étant relativement plates, on en conclut que les possesseurs d’écrans 30 pouces ont besoin de cartes graphiques nettement plus puissantes pour pouvoir jouer à Crysis en Very High.

Far Cry 2

Le benchmark intégré au jeu a non seulement le mérite d’activer des effets liés à la physique qui sollicitent le processeur, mais aussi d’être un indicateur fiable quant aux performances réelles. Nous sommes donc partis sur une base de 40 ips à atteindre avec une qualité visuelle sur Ultra ainsi qu’un AA 4x.

Image 26 : Construire un PC de jeu équilibré

Cette fois encore, la Radeon HD 4850 est en dessous du niveau requis quel que soit le processeur.

En revanche, on trouve bien d’autres différences par rapport à Crysis : il n’y a plus de situations où le CPU est le facteur limitant, le couple GTX 260 & Pentium E6300 suffit à jouer puisqu’il atteint exactement les 40 ips requises et l’on voit aussi que Dunia apprécie la multiplication des core, surtout avec les cartes NVIDIA. La GTX 295 fait par ailleurs un bon cas d’étude : suivant le CPU, elle est capable d’afficher les meilleures comme les pires performances du panel !

Image 27 : Construire un PC de jeu équilibré

Le Pentium E6300 handicape la GTX 260 ainsi que la GTX 285 : elles affichent respectivement 39,6 et 40,2 ips, performances qui s’améliorent significativement avec un E8400.

Sans quad core, la HD 4890 devance toutes les cartes NVIDIA. Le Q9550 permet à la GTX 285 de devenir la carte mono-GPU la plus performante et à la HD 4870 X2 de tout simplement s’exprimer. Concernant la GTX 295, le moins que l’on puisse dire, c’est que le Core i7 lui réussit bien.

Image 28 : Construire un PC de jeu équilibré

Avec une carte comme la HD 4890, même le Pentium E6300 suffit à obtenir un bon équilibre en 1920 x 1200. Pour afficher des performances significativement plus élevées, il faut une HD 4870 X2 avec un E8400 et plus, ou encore une GTX295 avec un quad core.

Image 29 : Construire un PC de jeu équilibré

En toute logique, seules les cartes haut de gamme tiennent la cadence en 2560 x 1600 et l’une comme l’autre ne peuvent se contenter du Pentium E6300. La combinaison E8400/HD 4870 X2 présente un très bon équilibre, alors que la GTX 295 a besoin d’un Q9550 pou faire aussi bien et d’un i7 920 pour aller plus loin.

S.T.A.L.K.E.R.: Clear Sky

A l’image de Crysis, l’activation de l’AA sous S.T.A.L.K.E.R se paye cher. En outre, le jeu est connu pour son manque d’optimisation multithread, d’où le fait que les deux CPU dual-core s’en sortent bien. On est donc clairement en face d’un titre qui met avant tout les cartes graphiques à l’épreuve.

S’agissant du protocole de test, nous avons failli opter pour une session enregistrée sous FRAPS avant de finalement opter pour une moyenne des quatre tests inhérents au benchmark : contrairement à Crysis, S.T.A.L.K.E.R donne très vite du fil à retordre aux configurations. En fait, il suffit de sortir d’un bâtiment pour la toute première fois alors que le campement est traversé par les rayons de soleil pour s’en rendre compte.

L’utilitaire de benchmark nous a tout de même amenés à fixer la barre à 45 ips en moyenne cette fois, puisque le test des puits de lumière (Sun shafts) faisait déjà tomber les performances à 30 ips dans ces conditions. Le jeu est alors jouable à notre goût, même s’il faut tout de même signaler quelques zones occasionnant des chutes de performances à environ 25 ips.

Image 30 : Construire un PC de jeu équilibré

Les cartes bi-gpu dominent les débats en affichant plus de 50 ips lors du test des puits de lumière et toutes les cartes sont capables d’atteindre le minimum fixé en 1280 x 1024 à l’exception de la HD 4850. La GTX 285 et la HD 4890 sont très proches, jusqu’à ce qu’on utilise un Core i7 920 qui donne l’avantage à la carte NVIDIA. Cette dernière a par ailleurs systématiquement devancé la HD 4890 d’environ 3 ips lors du test des puits de lumière.

Image 31 : Construire un PC de jeu équilibré

Dès 1680 x 1050, la GTX 260 comme la HD 4890 ne sont plus capables d’atteindre 45 ips en moyenne, laissant ainsi la GTX 285 comme seule carte mono-GPU à passer l’épreuve pourvu qu’elle soit épaulée de l’E8400 ou d’un quad core. D’autre part, la HD 4870 X2 l’emporte sur la GTX 295 au final, mais sur le test particulier des puits de lumière, la carte ATI affichait 42-43 ips contre 45-47 ips pour la seconde.

Image 32 : Construire un PC de jeu équilibré

En 1920 x1200, point de salut en dehors des cartes bi-GPU. Le constat est le même qu’en 1680 x 1050 : la HD 4870 X2 l’emporte au général, alors que la GTX 295 domine sur le test des puits de lumière.

Image 33 : Construire un PC de jeu équilibré

Si le verdict n’est pas aussi sévère qu’avec Crysis dans cette résolution, aucune des cartes n’est pour autant capable d’atteindre les 45 ips. Au niveau du test des puits de lumière, l’écart se resserre : 24 ips pour la HD 4870 X2 contre 26 pour la GTX 295.

Grand Theft Auto IV

Image 34 : Construire un PC de jeu équilibré

La quantité de GDDR présente sur chaque carte graphique détermine le niveau de détails graphiques maximal que GTA IV accepte. Plutôt que de trouver un moyen de contourner la limitation, nous sommes partis des 896 Mo de mémoire de la GTX 260 et de la GTX 295 (2 x 896 Mo) pour en tirer le maximum. Si l’on utilise exclusivement des cartes munies d’1 Go de GDDR par GPU, on peut alors pousser les ombrages en Very High et régler la distance de vue à 30 %. Du fait de ses 512 Mo, la HD 4850 a du être purement et simplement mise à l’écart des tests sous GTA IV.

En plaçant la barre à 40 ips en moyenne sur le benchmark intégré, nous avons pu jouer à plus de 30 ips la plupart du temps avec quelles rares chutes à environ 25 ips. Qu’il s’agisse du jeu lui-même ou bien du benchmark,  GTA IV n’est pas un titre qui fait particulièrement mal aux cartes graphiques.

Image 35 : Construire un PC de jeu équilibré

Dès le premier coup d’œil, on voit que GTA IV est le titre le plus dépendant du CPU que nous ayons vu jusqu’ici. Le jeu tire clairement parti des quad core,  nos deux cartes bi-GPU sont à la traine sur cette résolution et le Pentium E6300 ne fait tout simplement pas le poids ici.

Le couple E8400/GTX 260 est la solution la moins onéreuse pour jouer dans de bonnes conditions, mais on voit qu’il faut plutôt associer cette dernière avec un quad core pour aboutir à un bon équilibre.

Image 36 : Construire un PC de jeu équilibré

Le CPU reste le goulet d’étranglement et malgré la baisse de performances pour la GTX 260, notre recommandation est identique.

Image 37 : Construire un PC de jeu équilibré

Un quad core et rien d’autre pour la GTX 295 serait-on tenté de dire ; cette dernière ne donne son plein potentiel qu’avec le Core i7-920 qui plus est. Le fait que l’on soit encore limité par le processeur en 1920 x 1200, au point où l’échelle de l’axe des ordonnées n’a pas eu besoin de changement, est rarissime.

Image 38 : Construire un PC de jeu équilibré

En 2560 x 1600, la GTX 260 n’est plus capable de suivre tandis que la GTX 295 caracole en tête pourvu qu’elle soit épaulée d’un quad core. La Radeon HD 4870 X2 n’impressionne pas autant qu’avec les autres jeux et en parallèle, le couple HD 4890/E8400 est non seulement la solution la moins chère mais aussi la plus équilibrée que nous puissions conseiller.

Fallout 3

Pour le titre de Bethesda studios, nous avons enregistré une session de 60 secondes à partir d’une sauvegarde dans «Capital Wasteland». La barre a de nouveau été fixée à 40 ips, sachant que le jeu est suffisamment peu gourmand pour que l’on soit en mesure de pousser les détails au maximum et d’ajouter un AA 4x et AF 15 x au nom du plaisir visuel.

Image 39 : Construire un PC de jeu équilibré

Une fois encore, les limites de la HD 4850 sont clairement mises en évidence même si elle remplit parfaitement le contrat en 1280 x 1024.

L’échelonnement des performances dû au processeur est bien réel : toutes les cartes bénéficient d’un E8400 par rapport à un Pentium E6300. Avec un Core i7-920, la GTX 285 dépasse les 90 ips comme les deux cartes bi-GPU.

Image 40 : Construire un PC de jeu équilibré

Compte tenu de la durée de vie de Fallout 3, le fait de voir qu’un E6300 et une HD 4850 seront suffisants sur un 24” est appréciable vu l’investissement et le plaisir visuel à la clé. Toutefois, le nombre minimum d’ips passe à 29-30 ce qui poussera les plus exigeants à se tourner vers une GTX260 accompagnée d’un E8400 ou équivalents.

Image 41 : Construire un PC de jeu équilibré

En 1680 x 1050, les courbes commencent à s’aplanir, signe que le facteur limitant passe du CPU au GPU. Il n’en est pas moins que le tandem E6300/HD 4850 reste tout à fait capable d’assurer une bonne expérience de jeu en résolution native sur la majorité des 20/22”.

Image 42 : Construire un PC de jeu équilibré

En 2560 x 1600, les cartes mono-GPU deviennent l’unique facteur limitant : la HD 4850 tousse, tandis que la GTX 260 est juste au-dessus de l’objectif mais ne propose qu’un minimum de 27-29 ips. Radeon HD 4890 et GTX 285 en proposent 5 de plus, alors que la HD 4870 X2 et la GTX 295 sont à 37 ips lorsqu’on les associe à un E6300 et environ 45 avec les trois autres processeurs.

Race Driver GRID

Pour GRID, nous utilisons une séquence de 45 secondes sous FRAPS avec le circuit Detroit Sports Car qui est particulièrement exigeant. En outre, nous utilisons la vue cockpit et démarrons dans les dernières positions afin d’avoir un maximum d’éléments à l’écran. La cible à atteindre reste 40 ips en moyenne même s’il faut signaler que certaines configurations sont susceptibles de souffrir plus que celles figurant ci-dessous lors des courses nocturnes.

Image 43 : Construire un PC de jeu équilibré

Les courbes nettement ascendantes témoignent d’une évidente limitation CPU et seules les deux cartes les moins chères arrivent à l’équilibre pourvu qu’on les associe à un quad-core. Le couple HD 4850/E6300 est suffisant même si ce dernier bride alors la carte graphique comme toutes les autres.

Détail amusant, la seule carte graphique qui ne remplisse pas le contrat avec l’E6300 est aussi celle qui est capable des meilleures performances du panel avec le Core i7-920. On ne tient pas ici à dépasser les 100 ips, mais il est clair que la GTX 295 se sent beaucoup trop à l’étroit avec un processeur entrée de gamme comme l’E6300.

Image 44 : Construire un PC de jeu équilibré

En 1680 x 1050, 23 des 24 associations atteignent l’objectif. Exception faite des Radeon HD 4870 X2 et 4890, les cartes ne sont pas très sensibles à un Core i7-920 par rapport au Q9550 et comme d’habitude, une puissance CPU supérieure à celle du Pentium E6300 contribue à obtenir de meilleures performances ainsi qu’atteindre un meilleur équilibre.

La situation de la GTX295 associée à un Core i7-920 est très étrange, mais elle a été vérifiée à maintes reprises : les mesures en 1280 x 1024 et 1680 x 1050 ont donné des résultats constants, suite à quoi nous avons effectué le test en 1600 x 1200 pour voir si le ratio de l’image ne posait pas problème. Le verdict fût clair : 68 ips en moyenne et exactement comme en 1680 x 1050, un minimum de 58 ips.

Image 45 : Construire un PC de jeu équilibré

Les courbes ne décollent pas autant qu’en 1280 x 1024, les GPU sont donc maintenant sollicités de façon plus conséquente. HD 4850/E6300 arrivent exactement à 40 ips, mais l’E8400 permettra d’arriver à un meilleur équilibre pour cette carte tout comme la GTX 260. La HD 4890 ainsi que  les GPU plus performants gagnent à être couplés avec des quad core.

Image 46 : Construire un PC de jeu équilibré

GTX260 et HD 4850 ne suffisent plus en 2560 x 1600, la HD 4890 et l’E6300 constituant alors la solution la moins chère à atteindre les 40 ips. HD 4890 et GTX 285 se comportent bien avec un E8400, tandis qu’il faut nécessairement un quad core pour laisser les deux cartes bi-GPU s’exprimer.

World In Conflict

Le test s’effectue avec le benchmark intégré au jeu. On entend souvent dire qu’entre 25-30 ips un RTS est jouable, mais nous avons mis la barre à 35 ips afin de moins souffrir des baisses de performances que l’on rencontre en cours de jeu.

Image 47 : Construire un PC de jeu équilibré

La HD 4850 s’en tire bien en 1280 x 1024 si ce n’est le fait que l’activation d’un AA 4x est de trop pour elle. Une fois de plus, les GeForce sont plus limitées que les Radeon par les dual core ce qui permet au couple HD 4890/E6300 de s’imposer comme solution la moins chère à remplir le contrat. On constate par ailleurs un bel échelonnement des performances pour la 4870 X2 et les GeForce jusqu’au Core i7 inclus, tandis que la HD 4890 trouve un équilibre très satisfaisant avec l’E8400.

Image 48 : Construire un PC de jeu équilibré

Le passage en 1680 x 1050 n’engendre que peu de changements : HD 4890 et 4870 X2 permettent encore de jouer avec le Pentium E6300, mais ce dernier est trop léger pour permettre aux cartes graphiques de trouver un équilibre exception faite de la HD 4850.

Image 49 : Construire un PC de jeu équilibré

En 1920 x 1200, la GTX 260 s’essouffle puisqu’il lui faut impérativement un quad core pour atteindre les 30 ips. La HD 4890 reste la carte mon-GPU idéale pour une configuration à moindre prix, puisque la GTX 285 a besoin  d’un Core i7-920 pour la surpasser.

Image 50 : Construire un PC de jeu équilibré

EN 2560 x 1600 avec AA 4x, World in Conflict en impose pourvu que l’on s’équipe d’une carte bi-GPU. Si la HD 4870 X2 atteint le but avec un simple Pentium E6300, l’association des deux ne nous semble pas recommandable pour autant si l’on fait l’impasse sur l’overclocking. La GTX 295 demande aussi un bon quad core ou bien de surfréquencer un dual core. La HD 4850 montre quelques fluctuations que l’on peut ignorer vu que l’on est dans le domaine du diaporama dans les quatre cas.

Consommation

Plutôt que de s’appuyer sur Prime95/Furmark, nous avons décidé de relever la consommation la plus haute possible au cours d’une partie. GTA IV s’est montré le plus gourmand mais vu l’incapacité de la HD 4850 à le faire tourner, nous avons finalement retenu Crysis qui vient immédiatement après en termes de consommation. Les valeurs sont exprimées en Watts relevés à la prise.

Image 51 : Construire un PC de jeu équilibré

La GTX 260 ne consomme pas beaucoup plus que la HD 4850 alors qu’elle offre un gain de performances généralement important. Vu les très bon résultats obtenus avec un dual core à bon rendement, la HD 4890 se détache également dans sa catégorie.

Du côté des bi-GPU, la GTX 295 a beau être moins vorace que la 4870 X2 sur le plan de la consommation, il lui faut bien souvent un processeur plus puissant et donc plus gourmand que sa rivale pour briller. La paire Core i7-920/GTX 295 consomme exactement autant que le couple Q9550/4870 X2 tout en offrant des performances supérieures, au prix d’un investissement plus élevé.

Conclusion

Rien dans cette conclusion n’est aussi précieux que les données issues des tests. Chaque graphique est important dans la mesure où l’on retrouve la notion clé de cet article : l’équilibre.

Pour chaque graphique, nous avons pu voir quelle était la puissance CPU/GPU minimale pour jouer à un titre donné dans les conditions décrites. En regroupant tous les résultats (7 jeux x 4 résolutions), on peut tirer un récapitulatif global qui indique le nombre de fois où chaque combinaison s’est montrée capable d’atteindre le minimum fixé.

Image 52 : Construire un PC de jeu équilibré

Attention, si ce graphique peut s’avérer très utile, on y trouve aussi le potentiel pour une mauvaise utilisation : nos recommandations minimum ne sont ni plus ni moins que des recommandations minimum, c’est-à-dire le seuil à partir duquel on peut commencer à jouer sans ennuis pour le prix le plus bas possible.

Bien souvent, cette même solution la moins chère souffrait encore d’un problème d’équilibre et aurait certainement gagné à avoir une puissance de calcul CPU plus importante. La meilleure façon de déterminer le couple CPU/GPU nécessaire pour jouer reste un graphique par jeu et par résolution. Il faut également noter que les tests ont été faits sur des configurations dont l’OS venait d’être installé et que nous n’avons fait tourner que le strict minimum d’applications nécessaires. La présence de logiciels supplémentaires en arrière plan de même qu’une utilisation multitâche nous pousseraient vers un CPU plus musclé qu’un Pentium E6300.

Ce dernier a tout de même permis d’atteindre le niveau de performances fixé pour tous les jeux sauf Crysis et GTA IV, mais il s’est aussi montré peu équilibré avec les cartes graphiques même lorsqu’une partie était envisageable. En ajoutant 200 Mhz, un FSB plus rapide et trois fois plus de cache L2, on obtient un E8400 qui s’est nettement mieux comporté avec les deux jeux ci-dessus. Ceci étant, nous avons pu voir que la HD 4870 X2 comme les trois cartes NVIDIA ont souvent nécessité un quad core comme le Q9550 pour arriver à une forme d’équilibre sur ces jeux. Le Core i7-920 n’a pas vraiment devancé le Q9550 quant au nombre de fois où les performances minimales ont été atteintes, mais les graphiques pris individuellement montrent de nombreux gains de performances à l’avantage du Nehalem.

La HD 4850 a affiché des performances jouables jusqu’en 1920 x 1200 dans Fallout 3 comme Race Driver: GRID, mais s’est aussi avéré incapable d’atteindre la limite avec les autres titres même en 1280 x 1024. L’écart par rapport à une GTX 260 est considérable, puisque cinq jeux sont devenus jouables en 1920 x 1200, et même 2560 x 1600 dans le cas de Fallout 3. Reste qu’il a fallu se contenter de la plus basse résolution pour S.T.A.L.K.E.R., et que le compte n’y était tout simplement pas avec Crysis.

La HD 4890 a justement rendu Crysis accessible en 1280 x 1024 et GTA IV & GRID en 2560 x 1600, mais le point fort de cette carte vient surtout de sa très bonne tenue avec les CPU dual core. La GTX 285 n’a pu la surpasser qu’avec un quad core, permettant alors d’avoir S.T.A.L.K.E.R en 1680 x 1050 et Far Cry 2 en 2560 x 1600.

S’agissant des bi-GPU, on lit souvent à tort que ces cartes ne peuvent afficher de bons gains dans les résolutions peu élevées. Le fait est que la HD 4870 X2 comme la GTX 295 se sont souvent détachées des cartes mono-GPU dès 1280 x 1024. Le support du SLI/CrossFire et le gain de performance varient bien au cas par cas, certes. On voit tout de même à la lumière des résultats obtenus que si les cartes mono-GPU sont en mesure de suivre, elles affichent bien souvent des courbes globalement planes qui se croisent avec celles des bi-GPU qui elles montent en flèche, témoignage de limitations GPU.

Restons cependant réalistes, nous sommes très peu à investir 300 euros ou plus en carte(s) graphique(s) pour ensuite jouer sur un 19” ou encore une résolution plus basse que la native. Les bi-GPU ne s’expriment que sur les résolutions élevées : la 4870 X2 fait tourner tous les jeux en 2560 x 1600 mis à part S.T.A.L.K.E.R et Crysis, qui doivent respectivement être lancés en 1920 x 1200 et 1680 x 1050. On a donc de très bonnes performances et souvent un bon équilibre avec un E8400 et le Q9550, mais un manque de puissance au niveau du CPU la relègue au niveau d’une HD 4890.

Ce n’est rien à côté de la GTX 295 qui, lorsqu’elle ne dispose pas d’un CPU suffisant, donne un nouveau sens au mot déséquilibre. La GTX 295 est la reine des cartes testées aujourd’hui, finissant première dans l’immense majorité des cas. Avec un quad-core, tous les jeux sont jouables en 2560 x 1600 sauf S.T.A.L.K.E.R et Crysis, mais il est impensable de l’associer à un dual core : avec un E6300 elle devient alors la carte la moins performante du jour.

Bien entendu, nous viendrons à l’influence de l’overclocking sur ces associations pour voir si la donne en est changée, mais on verra tout d’abord comment ces cartes graphiques se comportent avec des dual, triple et quad core AMD Phenom II.

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