TSMC admet ne pas pouvoir garantir que ses puces d’IA ne finissent pas en Chine, soulevant des questions sur l’efficacité des contrôles à l’exportation.
Le 7 mai 2025, Muhammad Zuhair a rapporté que TSMC, le géant taïwanais de la fabrication de semi-conducteurs, a admis avoir un contrôle limité sur les utilisateurs finaux de ses puces, suggérant que davantage de ses composants pourraient se retrouver en Chine. Cette déclaration soulève des questions sur l’efficacité des contrôles à l’exportation mis en place pour limiter l’accès de la Chine aux technologies avancées.
TSMC, en tant que fournisseur de services de fabrication pour des entreprises sans usine comme NVIDIA et Apple, se trouve dans une position délicate. Ses puces peuvent être achetées par des intermédiaires qui les revendent ensuite à des entités chinoises, contournant ainsi les régulations. Un exemple notable est celui des puces Ascend 910B de Huawei, où TSMC a vendu ses semi-conducteurs à une entreprise qui les a ensuite fournies à Huawei.
L’administration Trump a mis en place des mesures pour limiter l’accès de la Chine aux puces d’IA, notamment en exigeant des licences d’exportation et en limitant le nombre de puces vendues à certains pays. Cependant, malgré ces efforts, il reste difficile de empêcher complètement la Chine d’accéder à ces technologies avancées.
TSMC a alerté les autorités américaines d’une tentative potentielle de contournement des contrôles à l’exportation pour fabriquer des puces d’IA pour Huawei. La société a coopéré avec les enquêtes gouvernementales, mais a admis qu’il n’existe pas de solution parfaite pour empêcher les violations récurrentes.
En conclusion, bien que les contrôles à l’exportation et les tarifs douaniers puissent avoir un impact, il reste difficile de garantir que les puces avancées de TSMC ne finissent pas en Chine. La complexité de la chaîne d’approvisionnement et la taille du marché chinois rendent ces régulations particulièrement difficiles à appliquer.