Test : PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !

Introduction : pourquoi cette config ?

Nous aussi, chez Tom’s Hardware, on voulait notre machine. Un PC gaming de préférence, avec une bonne configuration pour un prix raisonnable. Une machine conçue par nos soins, notamment pour vérifier s’il est encore possible d’innover sur un marché bloqué par des marges minimales et des prix sans miracle. Dans cette aventure, nous nous sommes rapprochés du revendeur spécialisé Grosbill, ravi de pouvoir nous aider à réaliser ce projet. Voici donc notre coup d’essai : le PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill !

PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill

Un petit mot de Grosbill :

Depuis 1998, Grosbill s’investit corps et âme pour être à la pointe de la technologie. Chez Grosbill, l’intégration est dans nos gènes. Nous sommes animés par un savoir-faire et une expertise qui nous poussent à explorer de nouvelles frontières. Aujourd’hui, nous souhaitions partager cet ADN commun avec Tom’s Hardware, référence dans l’univers des nouvelles technologies depuis 1996. Ensemble, nous avons fusionné nos expériences respectives pour mener à bien ce projet. De ce partenariat est né un PC évolutif, dédié aux Gamers, monté avec soin et regroupant des composants de dernière génération. Let’s Play !

Pourquoi cette configuration ?

Ce PC, nous l’avons pris comme un défi, avec toutes les difficultés qui vont avec. Tout d’abord, il devient très vite difficile de contenter tout le monde quand on fait des choix pour concevoir une configuration à un prix donné : une tour autour de 1000 euros, pas plus. Ensuite, parce qu’entre l’étape du choix des composants et celle de la mise en vente, plusieurs mois s’écoulent, de longs mois où les prix fluctuent. Le problème, c’est donc que le prix final de la machine est fixé à la commande de ses composants, bien avant sa mise en vente.

Notez que certains composants non cruciaux pourront changer par la suite en fonction des disponibilités, mais ils garderont strictement les mêmes caractéristiques.

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PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill – Windows 10

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PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill – sans OS

Boîtier Zalman Z3 Plus
Très franchement, l’argument implacable de ce boîtier c’est son prix. Et dans sa catégorie, il est le seul à proposer une ventilation abondante (quatre 120 mm, dont deux au sommet, avec rhéobus intégré). Et pour ne rien gâcher, son design est plutôt sympathique. La question : sera-t-il bruyant ?
Carte mère Gigabyte GA-Z170-HD3P
L’une des cartes mères Z170 les moins chères du marché, avec un radiateur sur les convertisseurs de tension pour plus de longévité. La carte est basique, mais elle offre toutes les fonctionnalités nécessaires à une bonne évolutivité (port M.2, compatible Kaby Lake, etc.). Et surtout, nous voulions un Z170 pour éviter toute frustration, l’overclocking, sera, à terme, possible. La carte fut testée chez nos collègues de Tom’s Hardware US, avec de très bons résultats, mais sans SLI ni CrossFire envisageable (on a quand même essayé !).
CPU Intel Core i5-6500C’est clairement le processeur milieu de gamme le plus utilisé actuellement, et pour cause, son rapport performance-prix est encore difficile à battre lorsqu’on doit serrer les tarifs au maximum. Pas question ici de prendre un CPU débloqué pour l’overclocking, trop cher (il sera toujours possible de grappiller quelques MHz). Du coup, le dissipateur est celui fourni par Intel.
GPU Sapphire Radeon RX 480 Nitro+ 8 GoL’une des Radeon RX 480 les plus sexy, avec un GPU overclocké à 1306 MHz (modèle 11260-07-20G), avec un prix minimal (Sapphire est spécialiste du genre), et surtout un bon dissipateur. Nous avons tenté de la pousser dans ses retranchements, avec quelques bonnes surprises…
RAM Kingston HyperX FURY 2×4 Go DDR4 2400 MHz CAS 15Cette RAM est l’un des meilleurs rapports performance-prix du moment. C’est un composant qui joue peu sur les performances, mais nous voulions du 2400 MHz avec des timings contenus. On a choisi de ne mettre que 8 Go de RAM, c’est un sacrifice qui nous semblait jouable, le test vous dira si on a eu raison.
Stockage SSD Crucial MX300 750 GoC’est la rupture majeure de cette machine avec la concurrence : se débarrasser du disque dur classique pour un gros SSD de dernière génération. Quel intérêt d’avoir un SSD de 256 Go si c’est pour faire tourner ses jeux sur un simple disque dur, beaucoup plus lent dans les chargements ?
Alimentation Seasonic S12II 520 WOn voulait une alimentation à la fiabilité éprouvée, particulièrement silencieuse, stable et durable. Dans ce domaine, Seasonic est un fabricant de premier plan auquel nous faisons totalement confiance. Pour des raisons de coût, nous avons privilégié le modèle S12II face au M12II, avec un sacrifice : elle n’est pas modulaire.
Lecteur Graveur DVD Asus DRW-24D5MT
Ça ne sert plus à rien, mais c’est cadeau !

Après avoir monté nous-même notre machine prototype pour la vidéo, nous en avons fait monter une autre par les assembleurs de Grosbill, qui l’a ensuite envoyée chez notre testeur, en conditions réelles, comme s’il l’avait commandée. Il est donc temps de la tester !

Emballage et assemblage

Déballage

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Le PC nous arrive dans un gros carton aux couleurs de Grosbill. À l’intérieur, calé par de grosses bulles en plastique, on trouve le carton du PC lui-même (celui du boîtier Zalman Z3 Plus) ainsi que la boîte de la carte mère.

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Dans la boîte de la carte mère se cachent tous les emballages des composants, la notice de Windows 10 ainsi que les divers câbles, accessoires et fixations livrés avec le boîtier, mais non utilisés.  l’ouverture du carton du PC, on trouve une notice spécifiant qu’il faudra veiller à retirer les cales et protections avant de démarrer la machine. Impossible de la louper, la notice de l’assembleur est même présente en double exemplaire !

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Une fois le PC extrait de son carton, les morceaux de polystyrène et le sachet en plastique enlevés, on remarque d’emblée les fameuses cales roses à travers la vitre latérale. Pour retirer la mousse, il faut obligatoirement ouvrir le boîtier. Deux vis à main retiennent la plaque latérale vitrée.

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Les morceaux de mousse placés entre le haut du boîtier et la carte graphique, ainsi qu’entre la carte graphique et l’alimentation, en bas du boîtier, empêchent efficacement que les composants soient abimés pendant le transport. Rien ne devrait bouger, de quoi se prémunir des livreurs maladroits !

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Qualité d’assemblage

Autant vous le dire tout de suite, nous montons des PC depuis longtemps, et il nous est difficile de faire confiance à quiconque pour faire mieux. Nous avions donc assez peur… Mais la surprise fut excellente : à l’intérieur, rien à redire, tout est parfaitement fixé et accessible, avec une gestion très soignée des câbles.

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Ventilation

Le ventilateur arrière de 120 mm est directement branché sur la carte mère : celle-ci pourra donc gérer automatiquement sa vitesse de rotation. En haut du boîtier, deux ventilateurs (120 mm aussi) sont branchés sur le rhéobus du boîtier. On pourra choisir entre deux vitesses de rotation possibles (moyenne et maximum), mais pas arrêter les turbines.

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Nous avions demandé à Grosbill de ne pas brancher le ventilateur avant en aspiration (120mm, avec LED). Il est un peu superflu et sans filtre à poussière. L’assembleur nous a répondu être obligé de le brancher afin d’éviter de possibles retours en SAV pour cause de « ventilateur en panne » ! Pour ceux qui n’en veulent pas, il faudra donc simplement débrancher une prise molex, heureusement accessible. Enfin, un filtre à air est placé sous l’entrée d’air du bloc d’alimentation.

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Derniers détails

Les classiques boutons Power et Reset sont placés sur le dessus du boîtier, aux côtés du bouton de réglage High/Low des ventilateurs, des entrées/sorties audio et des ports USB 2.0 et 3.0. Bien que de moins en moins utilisé, un graveur de DVD est intégré, Grosbill ayant tout de même tenu à l’intégrer, le surcoût étant négligeable. La carte graphique de notre configuration est enfin équipée de quelques LEDs qui lui donnent une touche franchement agréable à travers la vitre latérale !

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Bruit, températures, conso et OC

Rentrons de suite dans le vif du sujet, en commençant par quelques mesures de températures, consommation et nuisances sonores. Nous utilisons pour cela le benchmark Time Spy de 3DMark afin de solliciter la carte graphique (au cours des deux premiers tests), mais également le processeur (pendant le dernier test). Les deux modes de fonctionnement des ventilateurs ont été testés (sans grande différence de performances), et nous en avons également profité pour mener les mêmes tests en overclockant le processeur, la mémoire vive et la carte graphique.

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Overclocking : 1er sous 3DMark !

Sans réellement pousser la machine dans ses retranchements, nous avons simplement augmenté le BCKL à 102,5 MHz (au lieu de 100 MHz par défaut), ce qui pousse le Turbo du Core i5-6500 à 3588 MHz sur deux cores, le tout sans toucher aux tensions. La DDR4-2400 passe du même coup à 2458 MHz. Un overclocking modeste de 2,5 %, mais il ne faut pas oublier que notre processeur est un modèle non-K, donc avec des coefficients bloqués.

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Côté GPU, la RX 480 Nitro+ de Sapphire s’est montrée particulièrement docile puisqu’elle a accepté de fonctionner à une fréquence maximale de 1430 MHz, soit presque 10 % d’overclocking, avec une tension maximale de 1,155V au lieu de 1,15V. N’oublions pas qu’il s’agit d’un modèle déjà overclocké d’usine ! La mémoire vidéo a pu fonctionner à 2200 MHz, soit 200 MHz de plus que la fréquence de base (+10 %), sans modification de sa tension. Nous avons aussi modifié le fonctionnement du ventilateur de la carte graphique pour être plus agressif, et augmenté la limite de puissance de la carte.

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Avec ce petit overclocking, notre testeur a voulu se faire plaisir : se placer premier parmi les PC avec un Core i5-6500 et une Radeon RX 480 dans le classement officiel de 3DMark. Mission triplement accomplie :

Image 30 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !Time Spy : 1erImage 31 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !Fire Strike Ultra : 1er

Image 32 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !Fire Strike Extreme : 1erImage 33 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !Fire Strike : 5ème

Températures

Le mode “High” des ventilateurs du boîtier n’a aucune influence sur la température du GPU. Seul le processeur en profite : il gagne 1 à 2 degrés. Il faut dire qu’en mode “Low”, les deux ventilateurs de 120 mm sont déjà très efficaces. L’overclocking appliqué au CPU et au GPU n’a que peu de conséquence sur la température, mais on notera toute de même que le GPU monte plus rapidement en température, pour ensuite se stabiliser (grâce à ses deux ventilateurs tournant plus vite qu’en mode classique) aux environs des 65 °C. Il reste donc de la marge de ce côté là !

Consommation

La différence entre les ventilateurs en mode “Low” et en mode “High” n’est que de 1 à 2 W. L’overclocking de la carte graphique entraine en revanche une hausse de la consommation à la prise de 55 W, tandis que le processeur et la mémoire vive, avec leurs quelques MHz supplémentaires, demandent une vingtaine de watts de plus.

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Nuisances sonores

Terminons par les nuisances sonores. Au repos, le PC n’est pas totalement silencieux, la faute aux quatre ventilateurs du boîtier qui fonctionnent sans arrêt. Répétons donc notre recommandation : vous pouvez débrancher le ventilateur frontal ! Avec les fréquences de base et le mode de fonctionnement par défaut du ventirad GPU, le PC reste relativement silencieux, le bruit du ventiard CPU et du système de refroidissement de la carte graphique étant souvent couverts par celui des ventilateurs du boîtier. Les nuisances sonores diminuent légèrement lorsque les deux ventilateurs placé sur le dessus sont configurés en mode “Low”. Une fois le PC overclocké, le ventirad GPU devient audible, sans non plus être gênant. Enfin, pour ceux qui se posent la question, le PC Grosbill devient franchement bruyant si l’on pousse manuellement à fond la vitesse du ventirad GPU. En pratique, ce cas de figure ne s’est toutefois jamais produit, même avec le PC overclocké.

Performances en jeux

Passons maintenant aux tests pratiques avec quatre jeux : Gears of War 4 (DirectX 12), Mafia III (DirectX 11), Deux Ex: Mankind Divided (DirectX 11/12) et Ashes of the Singularity (DirectX 11/12). Si la configuration du PC Grosbill est taillée pour du Full HD avec un taux d’images par seconde confortable, nous avons également voulu la tester en 1440p en mode DSR/VSR (un mode qui permet d’améliorer la qualité en augmentant virtuellement la définition du rendu des images).

Les tests ont été réalisés avec notre configuration Grosbill en mode “normal” et “overclocké”, mais également en remplaçant sa carte graphique Sapphire par une Radeon RX 480 de référence et une GeForce GTX 1060 6G Armor de MSI, l’une des GTX 1060 overclockées d’usine les plus abordables.

Deus Ex: Mankind Divided

Nous avons testé ce jeu avec deux passes préliminaires de préchauffe, pour bien obtenir les fréquences stabilisées de chaque GPU. Le test en Full HD se fait en qualité élevée, celui en QHD en qualité moyenne. Le jeu bénéficiait du tout dernier patch DirectX 12.

Ce jeu est particulièrement à l’aise avec les architectures d’AMD, et c’est encore le cas ici, surtout en DirectX 12, où la fluidité est parfaite en Full HD. On remarque qu’une fois overclockée, la machine offre un meilleur taux d’image par seconde moyen, mais plus instable, car le CPU vient brider la carte graphique, causant quelques irrégularités de temps d’affichage.

Ashes of the Singularity

Ce jeu est testé avec deux passes de préchauffe aussi. En QHD et Full HD. Ici encore, le moteur du jeu est très à l’aise avec l’architecture d’AMD en DirectX 12, mais la puissance brute de la GeForce GTX 1060 6G n’a rien à envier à la carte de notre configuration (voir notamment les scores en DirectX 11).

Gears of War 4 (DirectX 12)

La séquence de bench intégrée dure 70 secondes. Nous l’avons réalisée en mode Ultra, en 1080p et 1440p. Les résultats enregistrés sont ceux obtenus après quatre passes de “chauffe”.

La RX480 Nitro+ de Sapphire permet au PC de presque rattraper la configuration équipée de la GTX 1060 6G de MSI, que ce soit en 1080p ou en 1440p. Une fois overclocké, le PC passe devant. Gears of War 4 reste globalement très fluide, quelle que soit la définition : merci DirectX 12. Le jeu n’est pas limité par le CPU et la carte graphique peut donc donner son plein potentiel.

Mafia III (DirectX 11)

Pas de benchmark intégré ici, il a donc fallu choisir une séquence de jeu comme base de test. Nous avons opté pour un passage difficile, pendant 70 secondes à partir du moment où Lincoln Clay monte dans le camion, au début du jeu. De nuit, en extérieur, dans un véhicule et avec de la circulation : toutes les conditions sont réunies pour faire souffrir notre PC ! Les tests ont été réalisés en mode Medium, en 1080p et 1440p, après une phase de préchauffe du GPU.

La GTX 1060 Armor 6G de MSI se montre clairement la plus rapide en 1080p, même en overclockant notre PC Grosbill. Le jeu reste toutefois fluide quelle que soit la carte graphique, overclockée ou non. Les écarts entre les cartes se réduisent en 1440p. Globalement, toutes les cartes commencent à souffrir avec ces réglages. Le jeu reste toutefois largement jouable, seule la RX480 de référence est très limite par moments. Une chose est sûre : ce jeu est une vraie torture pour les PC, notamment car il tire beaucoup sur le CPU, comme on va le voir par la suite.

SSD, CPU, RAM et CrossFire

Temps de chargement

Nous avons mesuré le temps de chargement du système d’exploitation, de l’appui sur le bouton “On/Off” sur le boîtier jusqu’à l’apparition du bureau de Windows 10. Nous avons également mesuré le temps de chargement d’une sauvegarde de Mafia III, à partir du lanceur jusqu’à l’apparition du personnage et du monde. Enfin, nous avons mesuré le temps de chargement de Gears of War 4, de l’appui sur le bouton de lancement du jeu dans le Store jusqu’à l’apparition du menu et du personnage (ce dernier apparait en effet souvent après coup dans ce jeu).

Image 71 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !
Sans surprise, le choix d’intégrer un SSD MX300 de 750 Go à la place d’un disque dur (ici un Western Digital Blue de 4 To) accélère nettement les temps de chargement, que ce soit du système d’exploitation ou des jeux. De plus, nous avons fait les tests sur le disque dur dans les meilleures conditions : données non fragmentées, et stockées dans sa partie la plus rapide. Sachez que les temps de chargement d’un jeu s’allongent drastiquement après plusieurs mises à jour sur un HDD (particulièrement pour les MMO). Sur un SSD, c’est toujours aussi rapide !

Occupation CPU

Les performances d’un PC peuvent parfois être bridées par le processeur qui ne parvient alors plus à “alimenter” assez rapidement en données le GPU. Voyons donc l’occupation CPU lors de nos différentes séquences de test, dans les quatre jeux déjà présentés, en 1080p et 1440p et en DirectX 11/12 le cas échéant.



Ashes of the Singularity est extrêmement gourmand en ressources CPU, particulièrement en mode DirectX 12. On peut donc raisonnablement penser que les performances sont ici limitées par notre Core i5-6500, et pas par la RX 480. C’est également le cas avec Mafia III, bien que ce soit moins prononcé. À l’inverse, Deus Ex: Mankind Divided demande plus de ressources GPU que de ressources CPU. Gears of War 4 apparait plutôt équilibré, avec quelques passages gourmands en ressources CPU, mais pas de véritable bridage.

Occupation RAM

Globalement, le mode DirectX 12 est plus gourmand en mémoire vive que le mode DirectX 11. Notons tout de même qu’il s’agit de l’occupation totale : à cette valeur il convient de retirer environ 1,9 Go pour le système d’exploitation et ses services.

Et avec 16 Go ?

Lorsque nous avons choisi les composants de notre PC Grosbill, nous pensions que 8 Go de mémoire vive étaient suffisants pour les jeux actuels et que le passage à 16 Go n’aurait pas d’influence sensible sur les performances. Voyons si c’est effectivement le cas : nous avons remplacé les 2 x 4 Go de mémoire DDR4-2400 (15-15-15-35) par 2 x 8 Go de mémoire DDR4-2133 (15-15-15-36).

Surprise : Mafia III profite du passage à 16 Go de mémoire vive, avec des performances en hausse de 5 % environ ! C’est toutefois le seul cas où 16 Go de mémoire apportent quelque chose : les autres jeux se contentent largement des 8 Go de notre PC Grosbill, excepté, peut-être, Ashes of the Singularity dans certains cas bien spécifiques.

Et en CrossFire ?

Terminons nos tests par un petit “bonus” : du CrossFire ! Nous avons rajouté une deuxième RX480 de référence (nous n’avions pas de deuxième Sapphire Nitro+ à disposition) et mesuré les performances et la consommation.

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Image 86 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !Malgré un deuxième port PCI-Express limité à du PCIe 4x, les performances augmentent de 60% environ sous 3DMark Time Spy. L’alimentation de notre configuration Grosbill supporte bien l’ajout d’une seconde RX480. La consommation de l’ensemble atteint tout de même 436W à la prise, au maximum de son effort ! Il faudra juste faire attention à la longueur des câbles, plus particulièrement à la distance entre les deux connecteurs d’alimentation PCIe, peut être un peu courte selon le design de la deuxième carte choisie (ce qui dans notre cas nous a obligé à un petit…bidouillage)

Conclusion

Évidemment, ce test de notre machine gaming est très spécial, car il n’est pas question de rendre un jugement classique sur le PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill. Le conflit d’intérêt est manifeste ! Alors forcément, on serait tenté de vous dire que c’est la meilleure machine de tous les temps, mais nous ne le ferons pas. D’abord, parce que ce n’est pas exactement le cas, ensuite, parce que nous souhaitons rester neutre. Le but de ce test consiste à savoir exactement comment cette machine fut conçue et montée, et de quoi elle sera capable chez vous. Ce test nous a aussi permis de faire quelques expérimentations, et de plonger plus en détail sur le type de composant réellement nécessaire pour jouer.

Tout choix est un renoncement

Image 87 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !Nous voulions surtout offrir une machine évolutive, et capable de se plier à vos désirs d’overclocking par la suite (de préférence après la fin de la garantie !). Tel qu’il est pensé, vous pourrez garder ce PC pendant au moins 5 ans en mettant à jour certains de ses composants clés pour jouer aux derniers jeux du marché. Nous avons tenté de fournir les composants les plus haut de gamme sans faire exploser le prix de la machine, et il a donc fallu faire des choix… et des sacrifices.

Côté RAM, pour être totalement honnêtes, nous étions persuadés que la présence de 8 Go de RAM n’impacterait pas du tout les performances de ce PC en jeu. Nous avions finalement tort pour certains jeux comme Mafia III, avec 5 % de performances en moins dans les scènes les plus difficiles. C’est la faiblesse de cette machine gaming, qui pourra toutefois être facilement résolue par la suite, en rajoutant 8 Go de RAM en cas de besoin pressant (55 euros actuellement).

Image 88 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !

HyperX FURY 8 Go (2×4 Go) 2400 MHz DDR4 CL15 1.2V Black Hyper X

Côté GPU, la Radeon RX 480 Nitro+ de Sapphire est au coude à coude avec la GeForce GTX 1060 6G. En général, elle est un peu moins puissante dans les jeux DrectX 11, mais reprend un avantage certain en DirectX 12 (et encore, nous n’avons pas testé sous Vulkan). La bonne surprise, c’est que cette carte fut particulièrement souple en overclocking, avec un très bon refroidissement, ce qui nous a permis de nous placer premier dans les classements de 3DMark !

Côté CPU, le Core i5-6500 de la machine sera exploité à son maximum, à la limite de ses possibilités dans les jeux vidéos actuels. Pas de quoi réellement brider la machine, surtout en QHD, mais c’est un des composants qu’il faudra mettre à jour dans les années qui viennent. La bonne nouvelle, c’est que la carte mère Gigabyte GA-Z170-HD3P sera compatible avec les prochains processeurs Kaby Lake d’Intel (nouveau BIOS pour l’instant en version beta).

La condition du prix

Image 89 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !La S12II n’était plus disponible, l’écart est désormais de quelques euros avec la M12II.Pour le reste, c’est aussi vos commentaires que nous voulions récolter, pour savoir si vous auriez choisi d’autres composants (pour un prix identique !). Sachez que nous avons récolté les avis des membres de notre forum il y a quelques mois pour la mise au point de cette machine. Selon nous, il nous fallait une alimentation béton (Seasonic a fait ses preuves dans le secteur), et nous voulions surtout nous débarrasser du disque dur mécanique… à condition d’offrir un SSD de très grosse capacité pour stocker un maximum de jeux.

Notre configuration devait avoisiner les 1000 euros, nous aurions adoré pouvoir la proposer à 999 euros, mais c’était pour l’instant impossible. Sachez que nous avons fait la somme des composants en pièces détachées sans montage en écrivant ce dossier. Et nous sommes tombés sur un prix total d’environ 1025 euros (toujours chez Grosbill). Pour 55 euros, avoir un PC entièrement monté et garanti 2 ans (avec 30 jours de remplacement complet), c’est plutôt satisfaisant. Avec Windows 10, l’écart se réduit encore : à 120 euros la licence, le PC coûterait 1145 euros à monter soi-même, contre 1169 euros déjà monté. Bref, c’est comme vous le sentez !

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PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill – Windows 10

Image 1 : Test : PC Gaming Tom's Hardware by Grosbill, notre première machine de jeu !

PC Gaming Tom’s Hardware by Grosbill – sans OS

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