Crysis 3 installé sur des disques VRAM et RAM : quels impacts en jeu ?

Une expérience complète pour mesurer les temps de lancement, chargement, et fréquences d’images.

En début de semaine, on découvrait une drôle d’expérience : une dénommé Strife, heureuse détentrice d’une RTX 3090, avait décidé d’installer le jeu Crysis 3 directement sur la VRAM de sa carte graphique ; une manière originale d’exploiter les 24 Go de mémoire GDDR6X de la référence. Strife indiquait que le titre tournait parfaitement en 4K à 75 images par seconde. Elle constatait des temps de chargement « très rapides ». Ce test n’étant pas difficile à mettre en application – à condition de posséder ladite carte, ce qui peut s’avérer une gageure en raison des faibles stocks – nos confrères de Tom’s Hardware US ont entrepris de le réitérer en notant précisément les résultats.

Image 1 : Crysis 3 installé sur des disques VRAM et RAM : quels impacts en jeu ?

Pour cela, ils ont, comme Strife, créé une disque virtuel grâce à la VRAM de la RTX 3090. Afin de rendre l’expérimentation encore plus complète, ils ont également façonné un disque RAM. Deux usages peu courants pour une raison simple : la RAM est volatile ; par conséquent, privée d’électricité, elle ne peut conserver les données qu’elle contient. Par ailleurs, la vitesse de transfert de nos systèmes de stockage actuels n’est plus un facteur limitant : un SSD NVMe est capable de lire l’intégralité des 14,2 Go de Crysis 3 en quelques secondes, environ cinq.

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Des résultats très proches

L’expérience étudie les temps de lancement, les temps de chargement et le nombre d’images par seconde moyen sur les quatre supports sur lequel Crysis 3 est installé : SSD SATA, SSD NVMe, disque RAM, disque VRAM. Concrètement, il n’y a aucune différence notable.

Le disque RAM offre le temps de lancement le plus court, avec 15,4 secondes, soit 0,4 seconde de moins que la solution la plus lente, le disque VRAM. Autant dire qu’en usage réel, un tel écart n’a aucune incidence. En outre, le SSD SATA se montre plus véloce que le SSD NVMe ; ces variations ne sont donc même pas induites par le type de matériel mais causées par de simples aléas.

Pour les temps de chargement, ils sont identiques à 0,1 seconde près à l’avantage du SSD NVMe.

Enfin, en matière de fréquence d’images, le disque RAM est légèrement en retrait, avec une image par seconde de moins en moyenne.

Le reste de la configuration utilisée pour obtenir ces résultats comprend un processeur Intel Core i9-9900K, 2X16 Go de DDR4-3600 CL16 Corsair, une carte mère MSI MEG Z390 Ace et une alimentation Seasonic Focus 850 Platinum.

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