Les rumeurs évoquent pour la PlayStation 6 une amélioration majeure du ray tracing (6 à 12 fois supérieure à la PS5), une puce monolithique gravée en 3 nm, une puissance de 34 à 40 TFLOPS, une mémoire GDDR7, et un lancement prévu à l’automne 2027, sous réserve de confirmation officielle.
Les premières rumeurs concernant les spécifications techniques de la future PlayStation 6 (PS6) commencent à circuler, suggérant des avancées significatives par rapport à la génération actuelle, notamment en matière de ray tracing. Selon les informations relayées par le YouTuber Moore’s Law Is Dead, la console de Sony pourrait offrir des performances en ray tracing multipliées par 6 à 12 par rapport à la PlayStation 5, un bond bien plus important que les estimations initiales, qui évoquaient une amélioration de 5 à 10 fois.
Des performances en ray tracing comparables aux cartes graphiques haut de gamme
Si ces chiffres se confirment, la PS6 pourrait rivaliser avec les cartes graphiques les plus performantes du marché, comme la GeForce RTX 5090 de NVIDIA. Une telle progression permettrait d’envisager des techniques avancées, telles que le path tracing en temps réel dans les jeux. Cette amélioration s’inscrit dans une tendance plus large chez AMD, dont la prochaine architecture graphique (RDNA 5) serait axée sur le ray tracing et l’intelligence artificielle, selon des fuites antérieures. En revanche, les performances en rasterisation — la méthode traditionnelle de rendu 3D — ne bénéficieraient que d’un gain plus modeste, estimé entre 2,5 et 3 fois celui de la PS5.
Une puce monolithique et une consommation maîtrisée
Le processeur de la PS6 serait gravé en 3 nm par TSMC, avec une surface de 280 mm² et une consommation estimée à 160 W, inférieure à celle de la PS5 Pro sortie en 2024. Le CPU intégrerait 8 cœurs Zen 6C (dont un désactivé pour des raisons de redondance) et 2 cœurs Zen 6 basse consommation dédiés aux tâches système.
Le GPU, quant à lui, comporterait 54 unités de calcul RDNA 5 (dont deux potentiellement désactivées), cadencées entre 2,6 et 3 GHz, pour une puissance de calcul comprise entre 34 et 40 TFLOPS. À titre de comparaison, la PS5 affiche 10,28 TFLOPS et la PS5 Pro 16,7 TFLOPS. Ces chiffres, bien que souvent utilisés pour évaluer la puissance brute, restent un indicateur partiel des performances réelles.
La mémoire serait dotée d’un bus 160 bits et de GDDR7, offrant une bande passante de 640 Go/s. Sony pourrait opter pour 30 Go ou 40 Go de RAM, en fonction des coûts de production. La rétrocompatibilité avec les jeux PS4 et PS5 serait maintenue.
Un calendrier de production et de lancement précisé
La production de la PS6 débuterait mi-2027 pour une sortie prévue à l’automne de la même année, soit plus tôt que certaines prévisions. Si Sony suit le même calendrier que pour la PS5 — dont les premières informations officielles avaient été dévoilées 18 mois avant sa sortie en novembre 2020 —, des annonces pourraient intervenir dès le printemps 2026.
Les rumeurs mentionnent également Xbox Magnus, le nom de code de la puce de la prochaine console Microsoft. Celle-ci serait environ 25 % plus puissante que la PS6, mais aussi plus coûteuse et énergivore en raison d’une conception multi-puces.